Pablo Iglesias « n'aime pas » l'accord grec, mais défend son allié Alexis Tsipras : « Soit il y avait accord, soit c'était la sortie de l'euro. » Les dirigeants de Podemos répètent que « l'Espagne n'est pas la Grèce ». La restructuration de la dette, elle, n'est plus au programme.
Le groupe parlementaire du premier ministre Alexis Tsipras s'est déchiré pendant les débats sur le vote de l'accord de Bruxelles, mercredi 15 juillet. Dans la nuit, 32 de ses députés se sont prononcés contre, et un remaniement gouvernemental est attendu. Après avoir connu une ascension fulgurante, le parti au pouvoir à Athènes est en train d'opérer un virage centriste.
Les députés grecs ont donné leur feu vert dans la nuit de mercredi à jeudi aux mesures d'austérité draconiennes exigées par les créanciers, malgré l'opposition de plusieurs élus de Syriza. Des milliers de personnes ont manifesté contre cet accord.
Le principal mérite de l'accord intervenu lundi est d'éviter une sortie chaotique de la Grèce de la zone euro, jugent des économistes joints par Mediapart. Mais les conditions fixées à Athènes sont contre-productives. Aucune leçon n'a été tirée depuis 2010.
Thanassis Athanassiou est député Syriza depuis 2012. Il est de ceux qui ont approuvé l'accord de Bruxelles, quand une trentaine de députés de Syriza l'a rejeté. Ses explications, alors que les bouleversements politiques s'accélèrent.
Abandonnée par les casques bleus, théâtre du pire massacre commis en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, Srebrenica cristallise la « mauvaise conscience internationale ». Ce qui se traduit par des flots d’argent déversés, sans aucun contrôle, et par l'émergence de fortunes douteuses et de trafics incessants.
L'euro a accouché d'un monstre politique. L'humiliant accord imposé à Alexis Tsipras le démontre une fois encore : il n'est pas de marges de manœuvre politiques possibles dans une zone monétaire devenue l'otage des idéologues du libéralisme.
Alexis Tsipras a décroché lundi matin un pré-accord qui ouvre la voie à un éventuel troisième plan d'aide à la Grèce. Les conditions sont drastiques, plus dures que celles négociées avant le référendum du 5 juillet. La restructuration de la dette est évoquée de manière très floue. Le spectre du Grexit s'éloigne – pour un temps ?
L'intransigeance dogmatique et la brutalité inédite de l'Allemagne envers le gouvernement grec marquent une rupture historique dans le projet européen. Fort de son statut de première puissance économique de la zone euro, l'Allemagne revendique désormais d'en fixer les règles du jeu.
Après une après-midi et une nuit complète de négociations, le sommet des chefs d'État et de gouvernement de la zone euro s'est enfin achevé lundi matin. Un accord extrêmement contraignant est trouvé qui durcit encore les réformes exigées par les « institutions ». Explications.
Srebrenica est aujourd'hui une ville fantôme, 7.000 habitants contre 37.000 avant la guerre, et une économie presque à l'arrêt. Mais le paradoxe de Srebrenica est que les Serbes et Bosniaques vivent mieux ensemble dans la ville martyre, où plus de 8.000 hommes furent assassinés il y a vingt ans, que dans beaucoup d’autres communes de Bosnie-Herzégovine où les haines perdurent.
Après plus de huit heures de réunion samedi, les ministres des finances de la zone euro n'ont pas réussi à tomber d'accord. Ils reprennent leurs échanges ce dimanche, avant la tenue d'un sommet de la zone euro, en fin d'après-midi à Bruxelles. Toutes les options, Grexit compris, restent sur la table.
Depuis février, 45 députés européens enquêtent sur les largesses fiscales accordées par les États membres aux multinationales qui s’installent sur leur territoire. Le Luxembourg, symbole des dérives, ne s’est pas révélé très coopératif. Et malgré l’implication de ses membres, la commission aura du mal à publier un rapport qui fera date.
Génocide ou massacre de masse ? Si plus personne ne remet en cause l’exécution de plus de 8 000 Bosniaques de Srebrenica, la qualification du massacre comme « génocide » continue de faire débat. Quant aux Serbes, ils rappellent qu’ils ont aussi été victimes d’exactions. Retour sur les faits, et l’écrasante responsabilité de la communauté internationale qui a failli à ses devoirs de protection d’une « zone de sécurité » des Nations unies.
Alexis Tsipras a fait parvenir ses engagements d'économies et de réformes aux créanciers, pour obtenir d'ici dimanche un nouveau plan d'aide. Il multiplie les concessions, sous la menace d'un « Grexit », mais aussi dans l'espoir de décrocher en retour des avancées sur le front de la dette. Le parlement grec a donné son feu vert vendredi, à la veille d'un Eurogroupe décisif.
Après cinq mois de débats agités, les eurodéputés ont donné leur feu vert, mercredi, à la poursuite des négociations commerciales avec Washington. Le compromis trouvé sur le principe très contesté de l'arbitrage entre État et multinationales est ambigu.