Le député Jeremy Corbyn est devenu le favori pour prendre la tête des travaillistes au Royaume-Uni, le 12 septembre. Symbole du « old Labour », le parti d’avant Tony Blair, il provoque l’enthousiasme des militants qui avaient quitté le mouvement. Mais le risque de lendemains qui déchantent est important.
Plus d'1,8 million de Syriens sont réfugiés en Turquie. Tous les dispositifs d'accueil mis en place sont devenus inopérants face à un tel nombre, malgré la longue tradition d'accueil du pays. Rencontre avec trois familles syriennes installées à Istanbul. Tous leurs membres racontent la précarité complète de leur situation et leur projet : gagner l'Europe.
La frange la plus à gauche de Syriza a annoncé, vendredi, la création d’un nouveau parti baptisé « Unité populaire ». Des élections législatives anticipées doivent avoir lieu le 20 septembre. Tsipras a présenté sa démission jeudi.
La primaire pour désigner le prochain leader du parti travailliste, qui se termine ce jeudi et dont les résultats seront connus samedi, pourrait consacrer la victoire du candidat le plus à gauche depuis deux décennies.
Le gouvernement grec et les créanciers ont abouti à un projet, mardi 11 août. Celui-ci paraît présenter des conditions moins draconiennes. Dans les faits, les objectifs semblent tout aussi inatteignables que lors des plans précédents, les créanciers fermant les yeux sur l’effondrement économique de la Grèce depuis la fermeture des banques et le contrôle des capitaux.
En Espagne, comme dans nombre de pays occidentaux, des millions de stagiaires occupent des postes de travail structurels. Situation rendue possible par un système pervers, sans cesse renouvelé, et qui empêche les jeunes d’accéder au véritable marché du travail.
Malgré l'instauration en février d'un cessez-le-feu, les tirs d'artillerie visant des zones d'habitation sont quasiment quotidiens dans l'est de l'Ukraine. La mission spéciale d'observation de l'OSCE dénonce l'implication des deux parties. Ses 513 observateurs continuent à mener un précieux travail de terrain, sans être à l'abri des erreurs et des manipulations, comme en témoigne un récent incident.
Ce week-end, un millier de jeunes travaillistes norvégiens retournent à Utøya, où aura lieu la première université d’été depuis le massacre de 69 d’entre eux, il y a quatre ans, par Anders Behring Breivik. Pour certains, un « retour à la maison ». A Oslo, un lieu de mémoire et d'exposition vient d'ouvrir dans le bâtiment toujours pas réparé où Breivik avait commis sa première attaque.
La Troïka, que Syriza avait promis d'écarter du pays, est revenue à Athènes cette semaine. Objectif : préparer le nouvel accord de prêts et de mesures budgétaires qui doit être entériné d'ici le 20 août à Bruxelles. Au centre de ce « mémorandum » figure un nouveau programme de privatisations. L'histoire se répète.
Hans Kundnani, chargé de recherche au German Marschall Fund, est l'auteur de The Paradox of German Power, un livre sur l'histoire de la « question allemande » dans les relations internationales. Pour lui, « la taille de l’économie allemande crée une grande instabilité en Europe ». Il n'est plus comme au XXe siècle question de guerre ou de paix, mais de lutte en Europe entre des modèles économiques qui divergent.
Les dirigeants de l'Union européenne ont répondu ces derniers jours aux critiques musclées du « Nobel » d'économie Paul Krugman sur la Grèce et le fonctionnement de l'Union. À l'encontre des débats intellectuels « spectaculaires », ils prônent le « pragmatisme ». L'argument en dit long sur la prise de décision à Bruxelles, allergique à toute expertise critique, de plus en plus coupée du monde universitaire.
Le parlement grec a voté dans la nuit de mercredi à jeudi de nouvelles lois dans le cadre de l'accord signé entre Athènes et ses créanciers le 13 juillet. Comme la semaine dernière, près du quart des députés Syriza ne les ont pas validées. Entretien avec l'un d'eux.
L’accord européen du 13 juillet a montré que la zone euro avait les moyens d'exercer une pression absolue sur ses membres récalcitrants. Pour la gauche radicale, l’appartenance ou non à l’Union économique et monétaire va probablement s’imposer comme la nouvelle question stratégique centrale.
Après la claque de l'accord grec, les débats sur l'architecture de l'UE, pour consolider la zone euro, repartent de plus belle. De quoi parle-t-on ? De règles budgétaires renforcées ou de garanties pour une Europe sociale ? Certains s'inquiètent déjà du manque de légitimité démocratique de ces projets complexes.
Le parlement d’Athènes doit se prononcer avant mercredi sur de nouvelles mesures d’austérité, tandis que le FMI et la BCE sont remboursés par l’État grec, avec le prêt d’urgence alloué par l’Europe. L’accord signé le 13 juillet bouleverse de fond en comble les marqueurs politiques, des ultralibéraux à la gauche radicale.
Les députés allemands ont accepté le principe d'une nouvelle aide à la Grèce. La chancelière et son controversé ministre des finances ont défendu leur position dure et essuyé les critiques. Le patron du SPD, le parti social-démocrate, qui gouverne avec Merkel, a été chahuté par l'opposition, les Grünen et le parti Die Linke.