Génocide ou massacre de masse ? Si plus personne ne remet en cause l’exécution de plus de 8 000 Bosniaques de Srebrenica, la qualification du massacre comme « génocide » continue de faire débat. Quant aux Serbes, ils rappellent qu’ils ont aussi été victimes d’exactions. Retour sur les faits, et l’écrasante responsabilité de la communauté internationale qui a failli à ses devoirs de protection d’une « zone de sécurité » des Nations unies.
Alexis Tsipras a fait parvenir ses engagements d'économies et de réformes aux créanciers, pour obtenir d'ici dimanche un nouveau plan d'aide. Il multiplie les concessions, sous la menace d'un « Grexit », mais aussi dans l'espoir de décrocher en retour des avancées sur le front de la dette. Le parlement grec a donné son feu vert vendredi, à la veille d'un Eurogroupe décisif.
Après cinq mois de débats agités, les eurodéputés ont donné leur feu vert, mercredi, à la poursuite des négociations commerciales avec Washington. Le compromis trouvé sur le principe très contesté de l'arbitrage entre État et multinationales est ambigu.
Ils s'appellent Christos, Valia, Panayota, Ilias. Ils ne comprennent pas la partie qui se joue à Bruxelles. Qu'ont-ils fait pour se voir imposer un nouveau chantage, l'austérité maximale sinon la sortie de l'euro après avoir déjà perdu leur emploi ou vu leur entreprise acculée à la faillite? Reportage dans les rues d'Athènes.
Alexis Tsipras doit s'exprimer mercredi matin devant les eurodéputés à Strasbourg. Il a répondu à l'invitation d'une institution marginalisée depuis 2010 dans la gestion de crise. Un symbole ?
Quelques jours avant le référendum, un conseiller important du gouvernement grec, au cœur des négociations avec Bruxelles, a reçu Mediapart. Il raconte les cinq mois du gouvernement de Syriza, les discussions avec les Européens, la situation catastrophique de la Grèce. Il détaille surtout la stratégie d'étouffement mise en place méthodiquement par l'Eurogroupe et l'asphyxie financière qui a détruit l'économie grecque. Voici le texte de cet entretien au long cours.
Avec la victoire du « non » en Grèce, la chancelière allemande a subi un lourd revers qui la force à sortir de sa prudence légendaire. Dans le cas contraire, elle restera comme la dame de fer de l'austérité.
C'est inédit dans l'histoire politique grecque. Le premier ministre et les chefs des principaux partis du pays, opposition comprise, ont signé lundi une déclaration politique commune.
Celui qui avait fait campagne sur la « réorientation » de l’Europe tient une occasion historique de prouver qu’il peut impulser une autre politique que celle d’Angela Merkel.
En décidant d'organiser un référendum, le premier ministre grec a pris un pari très risqué. Avec plus de 61 % de «non», c'est un raz-de-marée qui renforce son gouvernement.
Le « non » l'a très largement emporté dimanche, recueillant plus de 60 % des suffrages. Le premier ministre grec Alexis Tsipras se dit prêt à retourner à la table des négociations. Un sommet extraordinaire de la zone euro va se tenir mardi.
Les Grecs ont très majoritairement voté dimanche contre le plan des institutions du 25 juin. Alexis Tsipras, le premier ministre et chef de Syriza, a remporté une manche face à ses partenaires européens. Reportage dans une Grèce plus polarisée que jamais.
Faut-il pour garder la Grèce au sein de la zone euro et même de l'Union européenne changer la nature des contrats fondateurs de ces ensembles ? Telle est la question. Parti pris.
La réaction de panique des Européens, après l'annonce d'un référendum grec, renforce encore le malaise démocratique qui entoure l'Union. Depuis 1972, plus d'une cinquantaine de référendums sur l'UE ont eu lieu dans des États membres. Mais la crise de la zone euro, depuis 2010, a tout changé.