Pour la seconde fois en 48 heures, le conservateur et nationaliste Artur Mas n’a pas obtenu de majorité jeudi au parlement catalan pour un nouveau mandat à la tête de la Catalogne. À Madrid, la récupération politique du dossier, à l’approche des législatives du 20 décembre, contribue à tendre encore un peu plus ce bras de fer sans précédent.
La chute du gouvernement de la coalition de centre-droit annonce un changement de paradigme dans la vie politique portugaise, avec la réintégration du parti communiste dans “l'arc de la gouvernance”, pour la première fois depuis 1975. La majorité négative des gauches doit maintenant prouver qu'elle peut devenir positive… pour le pays. Analyse.
Un nouveau gouvernement a été formé à Varsovie, conséquence des élections législatives du 25 octobre, remportées haut la main par le parti Droit et Justice (PiS). La droite conservatrice revient aux manettes de l'exécutif polonais dans le contexte de la crise des réfugiés et à l'approche de la COP21 : deux dossiers dans lesquels elle va s'illustrer par ses positions rétrogrades et nationalistes.
La décision d'assouplissement des critères sur les tests antipollution de voitures diesels a jeté une lumière crue sur le rôle des comités techniques à Bruxelles. Le travail de ces experts méconnus est-il compatible avec la démocratie dans l’UE ?
Plus de quatre-vingts personnes sont mortes noyées ces dix derniers jours au large des îles grecques. De nombreuses voix à Athènes en appellent à ouvrir le mur de l'Evros, érigé fin 2013 par le gouvernement de droite de Samaras sur les 12 km de frontière terrestre qui séparent la Grèce de la Turquie.
Pas moins de neuf ex-commissaires, partis à l’automne 2014, ont déjà rejoint le secteur privé à des postes de premier plan, selon une étude publiée par une ONG bruxelloise. L’affaire relance le vieux débat concernant l’emprise de l’industrie privée sur le processus de décision à Bruxelles.
Un comité technique, dont la composition n’est pas publique, a relâché mercredi à Bruxelles certaines contraintes sur les futurs tests antipollution des voitures diesels. Des capitales, Berlin en tête, ont fait pression. À gauche, des eurodéputés dénoncent l’emprise des lobbies.
Alors que députés réformateurs et ONG essaient de mettre en œuvre les idées portées par la révolution du Maïdan, les élections locales de ce dimanche 25 octobre mettent en évidence la tentative du « Bloc Porochenko », le parti du président ukrainien, de mettre la main sur de nombreuses régions. En coulisse, les oligarques continuent de manœuvrer.
Usant de son pouvoir constitutionnel, Anibal Cavaco Silva a confié la formation du nouveau gouvernement à la coalition de centre-droit sortante, sans majorité à l'Assemblée.
Pour l’eurodéputé allemand Fabio De Masi (Die Linke), les annonces de la commission sur Fiat et Starbucks ne vont pas assez loin. Les entreprises devraient être lourdement sanctionnées. Et elles ne devraient pas reverser l’argent aux États, dont le Luxembourg, qui ont validé les montages.
Les sommes ne sont pas spectaculaires, mais c’est une première: la commission a demandé mercredi à Fiat et Starbucks de reverser entre 20 et 30 millions d’euros chacune, au Luxembourg et aux Pays-Bas, pour avoir contourné la fiscalité européenne. D’autres cas devraient suivre.
Les Polonais s'apprêtent à voter, le 25 octobre, pour élire de nouveaux députés. Dans un essai publié aux ateliers Henry Dougier, la journaliste et spécialiste de la Pologne Maya Szymanowska raconte les différentes facettes de ce pays devenu un acteur incontournable de l'Union européenne, parfois pris au piège de ses propres contradictions.
De février à juillet, l'économiste s'est rendu à Athènes pour travailler aux côtés du gouvernement. Il raconte les débats autour d’une éventuelle sortie de l’euro. « On s’est exagéré les difficultés. Pour la prochaine fois, on saura comment faire », dit-il.
L'ancien président géorgien Mikhaïl Saakachvili a été nommé fin mai gouverneur de la région d'Odessa, sur les bords de la mer Noire. Il a aussitôt fait venir d'anciens collaborateurs de Tbilissi pour réformer radicalement l'une des villes les plus corrompues d'Ukraine. Une tâche titanesque… et des méthodes qui interrogent. Reportage.
Victimes du conflit séparatiste, Irakli et Diana ont quitté le Donbass en juin 2014. Aujourd'hui réfugiés à Kiev avec leurs deux enfants, ils tentent de repartir de zéro, convaincus qu'ils ne retourneront probablement jamais vivre dans leur ville d'origine, Lougansk. Rencontre avec des déplacés de guerre comme il en existe des centaines de milliers aujourd'hui en Ukraine.