Quatre semaines après les législatives, qui n’ont pas dessiné de majorité évidente, les discussions pour former un exécutif entrent enfin dans le vif du sujet, cette semaine en Espagne. Passage en revue des scénarios possibles et des points durs de la négociation.
Deux semaines après les agressions sexuelles à Cologne le soir du Nouvel An, retour avec la journaliste et essayiste allemande Carolin Emcke sur ces événements qui ont bouleversé le pays.
Pendant que l'Eurogroupe, à Bruxelles, reprenait l'examen des réformes grecques ce jeudi 14 janvier, Mediapart a rencontré le ministre du travail du gouvernement Tsipras. Tenu par les créanciers sur la question des retraites, Yorgos Katrougalos assure qu'il préservera l'aspect redistributif des pensions hellènes. Il devra également convaincre à Athènes. Entretien.
Après les mesures inquiétantes prises par le nouveau gouvernement polonais, la Commission s’est saisie du dossier ce mercredi 13 janvier. Pour comprendre les enjeux de cette décision inédite, Mediapart a interrogé des élus et des analystes européens.
Le président sortant Artur Mas a fini par jeter l'éponge. Peu connu du grand public, Carles Puigdemont a été investi dimanche à la tête d’un exécutif qui veut réaliser d'ici dix-huit mois l’indépendance de la Catalogne. Ce dénouement surprise change la donne des négociations pour un gouvernement national à Madrid.
Les indépendantistes de la CUP ont choisi dimanche de ne pas voter pour l’investiture du président sortant, Artur Mas, ce qui relance l’hypothèse d’élections anticipées en Catalogne dès mars.
Dans Visages de la crise. Nous gens du sud, pauvres et fainéants, quatre journalistes installées en Italie, en Espagne, au Portugal et en Grèce décrivent ces sociétés emportées par la crise, à travers une série de portraits sensibles.
1 515 voix pour, et autant de voix contre : l’assemblée des anticapitalistes de la CUP n’est pas parvenue, dimanche, à débloquer la crise catalane. La décision de soutenir ou non l’investiture du sortant Artur Mas, pour consolider le bloc indépendantiste, est reportée. Au même moment à Madrid, les négociations s’ouvrent pour tenter de former un gouvernement à l’échelon national.
Le nouveau gouvernement à Varsovie a annoncé, depuis son entrée en fonctions début novembre, une série de mesures fracassantes mettant à mal certains principes de la démocratie polonaise. Face à ce virage autoritaire, la société civile proteste et dénonce une « orbanisation » de la Pologne, du nom du premier ministre hongrois. Varsovie et Budapest sont-elles en train de prendre le même chemin ?
Ex-conseiller de Jean-Luc Mélenchon sur les questions européennes, François Ralle Andreoli vit en Espagne depuis dix ans. Dans un entretien à Mediapart, cet élu proche des nouvelles gauches espagnoles tire les enseignements des 20 % de Podemos pour le paysage français et tique sur le « plan B » défendu par le Parti de gauche.
Le mouvement anti-austérité de Pablo Iglesias a dépassé la barre des 20 % dimanche, en particulier grâce à un très bon score en Catalogne. Cela n’a pas suffi à devancer les socialistes du PSOE. Arrivé en tête, le PP de Mariano Rajoy aura toutes les peines du monde à trouver une majorité et rester au pouvoir. L’Espagne entre dans une période d’incertitude politique.
Les messages des derniers meetings, les biais anti-Podemos du système électoral, l’enjeu de la participation, attendue en hausse, ou encore l'inconnue catalane: tout ce qu’il faut savoir pour suivre les législatives ce dimanche en Espagne, censées en finir avec le bipartisme PP-PSOE.
C’est un effet collatéral de l’arrivée de nouveaux partis en Espagne : les mouvements sociaux surgis au début de la crise ont, eux, baissé en intensité. La Plateforme anti-expulsions cherche aujourd’hui à influencer ses alliés « institutionnels ».
À l'approche des législatives du 20 décembre en Espagne, Mediapart a organisé un débat sur les enjeux mémoriels, omniprésents et ravivés par la crise. Explications avec les universitaires Stéphane Michonneau et Charlotte Vorms.
La dynamique de Podemos ne se serait pas cristallisée sans la rencontre, sur les bancs de l’université, d'intellectuels convaincus de la nécessité d’une nouvelle pensée stratégique pour la gauche. Leur boîte à outils mêle Gramsci, Laclau, Bolivar ou Negri, pour « construire un peuple » de gauche. Au risque d’oublier que la politique n’est pas une affaire de philosophes rois... Une enquête à retrouver dans le n°2 de la Revue du Crieur.
Après des mois de tensions autour du maintien de la Grèce dans la zone euro, Athènes est à nouveau pointée du doigt à Bruxelles. Incapable de gérer ses frontières et d'enregistrer correctement les migrants, la péninsule hellénique ne satisferait pas aux conditions de l'espace Schengen.