Ils ne sont plus deux, mais quatre partis à prétendre à la victoire aux législatives dimanche en Espagne. Plus de quatre ans après le surgissement des « indignés », le paysage politique espagnol poursuit sa mue. L’issue du scrutin reste incertaine, tout comme la coalition de partis qu’il faudra sans doute former dans la foulée des élections.
À l’approche des législatives du 20 décembre, Mariano Rajoy, le candidat sortant, martèle qu’il est en train de venir à bout de la crise. Mais les chiffres du chômage restent vertigineux. Mediapart a suivi les pas d’un Galicien de 30 ans qui, après des années sans emploi, s’est lancé à son compte dans l’agro-écologie. « Un acte révolutionnaire » encore loin d'avoir trouvé l'équilibre financier.
Mediapart a demandé à des élus belges socialistes, écologistes ou plus à gauche, de réagir à la poussée du FN en France. Pour beaucoup d’entre eux, l’exécutif français paie aussi le prix des errements et échecs de la social-démocratie à Bruxelles.
À l’approche des législatives du 20 décembre, les nouveaux partis, Ciudadanos et Podemos, débattent du legs ambigu de la Transition, cette période qui court de la mort de Franco (1975) à l’entrée en fonction du gouvernement socialiste de Felipe Gonzalez (1982). Pour sortir du bipartisme, Pablo Iglesias veut une « nouvelle Transition », tandis que le nationalisme catalan malmène la Constitution de 1978.
Les élections législatives se tiennent le 20 décembre. Réputée l’une des terres les plus conservatrices du pays, la Galice a basculé à gauche aux municipales de mai. C’est le résultat d’un travail de fond mené par les «marées», des plateformes citoyennes qui veulent incarner «l’unité populaire». Pablo Iglesias y a fait ses gammes, avant de lancer Podemos. De Saint-Jacques-de-Compostelle à La Corogne, Mediapart a arpenté cette «Galice rebelle».
Les négociations sur une taxe sur les transactions financières continuent de patiner. À peine dix États ont fini par s’entendre sur l’assiette de la taxe. «Un saut de puce», selon des ONG.
Il a été le grand vaincu des élections législatives du 4 octobre. Antonio Costa, patron du PS, est pourtant installé à la tête du gouvernement portugais. Compte tenu de son histoire et de son caractère, il ne sera pas facile de l'en déloger.
À l'issue d'un débat électrique, les députés britanniques ont voté, mercredi, pour des frappes aériennes en Syrie. Malgré les risques d’enlisement et l’impasse diplomatique, mais au nom de la lutte contre le terrorisme et d’une certaine idée de la place du Royaume-Uni dans le monde.
Trois milliards d’euros seront versés pour qu’Ankara « améliore la situation » des 2,2 millions de réfugiés syriens sur son sol. Les négociations pour l’adhésion de la Turquie à l’UE seront « redynamisées ». Le contexte tendu et l'emprisonnement de journalistes turcs ont compliqué la rencontre.
Officiellement, il ne sera question que d'une chose, lors du sommet UE-Turquie à Bruxelles dimanche : transformer ce pays voisin de l'UE en un État tampon pour bloquer le passage de migrants vers l'Union. Mais le contexte particulièrement tendu complique la rencontre.
Finalement appelé à former le gouvernement, le leader du PS portugais Antonio Costa a immédiatement désigné une équipe dont le poste clé, aux Finances, est confié à un économiste réputé libéral. Soutenu au Parlement par le PCP et le bloc des gauches, ce gouvernement minoritaire est confronté à une équation politique et budgétaire compliquée.
Il est le plus âgé, le plus libre et le plus controversé des cinq cofondateurs de Podemos. Ancien prof de Pablo Iglesias à la fac, passé par l’Amérique latine et le parti communiste, il est l’invité ce mercredi de « En direct de Mediapart », pour s'expliquer à l'approche des législatives du 20 décembre en Espagne.
Le premier ministre britannique a présenté ses exigences dans le cadre des renégociations avec l’Europe. Des exigences pas si élevées, après tout. Alors, pour quoi faire ? La réponse relève de la seule politique intérieure.
Des armes à feu au fichier des passagers aériens : revue des principaux points discutés lors de la réunion extraordinaire des ministres de l’intérieur et de la justice, à Bruxelles. Au-delà des déclarations, peu d’engagements se sont concrétisés au niveau européen, depuis les attentats de Paris et Montrouge de janvier.
D'où viennent les armes « démilitarisées » utilisées par certains terroristes ? La Belgique est-elle devenue la plaque tournante du trafic d'armes illégales en Europe ? Entretien avec Cédric Poitevin, chercheur belge, directeur adjoint du Groupe de recherche et d'information sur la sécurité et la paix (GRIP).