Comment surmonter la crise d'EELV ? Comment créer des emplois avec la transition écologique ? Quel avenir pour l'Europe ? Retrouvez toutes les vidéos de notre soirée en direct de Mediapart avec Yannick Jadot face à la rédaction.
La candidature de Manuel Valls n’a pas réussi à convaincre la majorité de ce qu’il reste du PS de faire corps derrière l’ancien premier ministre. Vincent Peillon sort du bois, et Marisol Touraine réfléchit. Et la primaire prend des airs de congrès socialiste.
Dans sa longue histoire, le socialisme français a souvent connu des pages sombres sinon honteuses, avant de rebondir ou de renaître. Mais cette fois, derrière la fin crépusculaire du quinquennat Hollande, c'est un événement historique auquel nous assistons : les ultimes convulsions de l'un des plus vieux mouvements politiques français.
La «Belle Alliance populaire» devait lancer en fanfare, ce samedi 3 décembre à l'occasion d'une convention nationale, les primaires du PS et de ses alliés. À la tribune, les hommages à François Hollande se sont enchaînés. Mais tout le monde pense à la suite : Manuel Valls devrait être candidat sous peu.
Les adhérents communistes ont voté à 53,6 % un soutien au candidat de la France insoumise, pour la présidentielle de 2017, dans le cadre d'un « soutien critique » au sein d'une « campagne autonome ». Le parti sort divisé du processus.
Le député et chef de file des ailes gauches du PS appelle à la création d’un « nouveau parti de la gauche française » après l’élection présidentielle. D’ici là, il appelle à battre François Hollande dans la primaire.
Le candidat à la primaire du PS a écrit au président de la Haute autorité éthique du PS pour exposer ses « inquiétudes » sur l’organisation du scrutin prévu en janvier. Il pointe notamment le manque de mobilisation du parti et la diminution du nombre des bureaux de vote. Une réunion est prévue mercredi.
En déplacement pendant deux jours à Lyon, le candidat a martelé le même message : « l’économie d’abord ». Il veut convaincre qu’il incarne une « alternative crédible » à la politique du gouvernement pour remporter la primaire du PS.
À l’issue de la primaire écologiste, le député européen l’a facilement emporté face à Michèle Rivasi. Proche de Daniel Cohn-Bendit, il espère profiter de l’explosion de la gauche.
À 80 ans, Ken Loach reste un infatigable militant de la cause anticapitaliste. Alors que sort Moi, Daniel Blake, entretien politique avec le cinéaste autour du Brexit et de la première année de Jeremy Corbyn à la tête du Labour.
Le candidat à la primaire de la Belle Alliance inaugurait mercredi soir son QG de campagne, dans le XIVe arrondissement de Paris. La veille, il tenait une réunion publique sur le revenu universel d’existence, à Paris toujours. Devant environ 400 personnes, il a déroulé ce qui constitue un axe majeur de son programme.
Éliminée dès le premier tour de la primaire d'EELV, l'ancienne ministre du logement est une des responsables politiques les plus attaquées et les plus détestées de France. Elle paie une image négative au sein d’un parti qu’elle a dirigé avec des méthodes contestées, le bilan du gouvernement et les impasses stratégiques de sa formation.
À la surprise générale, l’ancienne ministre du logement est arrivée en troisième position d’un scrutin dominé par les eurodéputés Yannick Jadot et Michèle Rivasi, qui s’affronteront au second tour. Une « défaite politique » lourde de sens pour Duflot.