Tout l’été, Mediapart et la Revue du Crieur organisent des face-à-face entre chercheurs et politiques, entre celles et ceux qui décident de la vie de la cité et celles et ceux qui la pensent. Cette nouvelle rencontre oppose l’ex-garde des Sceaux, Christiane Taubira, à Chantal Mouffe, professeur de théorie politique.
À dix mois de la présidentielle, et à quelques jours de la trêve estivale, le paysage à gauche est dévasté. À la veille du meeting d'Emmanuel Macron, l'exécutif n'a jamais paru aussi affaibli. Seule consolation pour François Hollande, cela ne va pas mieux chez les écolos, qui annoncent une primaire, ou chez les communistes, qui se retrouvent coincés entre Mélenchon et la gauche du PS, impuissante.
L’historien Pierre-Emmanuel Guigo revient dans un entretien à Mediapart sur la complexité de l’héritage rocardien et son évolution politique et stratégique au fil des décennies.
L’ancien animateur a pris son entourage de court en annonçant qu’il ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle. Le parti EELV doit maintenant trouver un candidat de substitution.
L’université d’été de la Belle alliance populaire, prévue fin août à Nantes, est enterrée. Depuis plusieurs semaines, le parti majoritaire comme le gouvernement peinent à organiser des réunions publiques. À moins d’un an de la présidentielle, la campagne est compromise.
Brexit, Podemos, avenir de l'Europe et des États-nations, loi sur le travail et violences policières… Le candidat Mélenchon analyse l'actualité européenne et sociale, s'explique sur sa stratégie et dévoile ses premiers axes de campagne en vue de 2017.
David Cormand a été élu samedi secrétaire national du parti écologiste, au terme d’un congrès sans surprise et sans drame. Mais à un an de la présidentielle, face à une gauche en lambeaux, rien n’est pour autant réglé.
Le parti écologiste, qui ne compte plus que 6 000 militants, réunit son congrès vendredi et samedi. Une réunion sans grand enjeu alors que ceux qui restent sont presque tous d’accord. Mais si Europe Écologie-Les Verts échoue à se rassembler, le mouvement pourrait définitivement exploser.
François Hollande n'est pas encore candidat pour 2017. Il n'empêche, ses amis et ministres s'empressent de lui tracer la voie. Un meeting, lundi soir à Paris, en témoigne. Bilan éclatant, perspectives étincelantes, comparatif avantageux avec la droite : la communication de campagne en action.
Entre socialistes, écologistes et communistes, la primaire n’est pas encore morte, les chefs de parti la font bouger encore. Mais si le processus continue d’être discuté et son principe d’être validé par les instances des partis, les modalités et l’organisation concrète restent floues. Les initiateurs, intellos et citoyens, se donnent jusqu’à juin avant l’euthanasie.
Cette semaine, Didier Porte épluche l'interview du président de la République dans Elle. Où il ne fut question ni du communiqué de rupture avec Valérie Trierweiler, ni du limogeage de Fleur Pellerin, et pas plus du sort réservé à Myriam El Khomri.
Au terme de trois ans d'opposition au sein du groupe PS à l'assemblée, le député jette l'éponge, quitte le PS et annonce qu'il ne se représentera pas en 2017. Mais qu'il continue à militer.
L'ancienne ministre, débarquée lors du remaniement, a retrouvé sa liberté de parole. Elle critique la version actuelle de la loi sur le travail. « L'équilibre entre Valls et le discours du Bourget ne se fait plus », dit-elle.
Tandis que Valls n’entend pas bouger d’un iota, des responsables de la gauche s’interrogent pour savoir si Hollande est encore des leurs. Symbole de cette confusion: les balbutiements autour de l’hypothèse d’une primaire.
La maire de Lille publie un texte au vitriol contre la dérive du pouvoir socialiste, cosigné par ses proches et quelques socialistes « de gouvernement ». Quels débouchés ou conséquences peuvent découler de cette initiative ? Nul ne le sait vraiment. Mais la majorité issue du dernier congrès PS de Poitiers est en danger.