Alors que plusieurs drames ont marqué la ville ces derniers jours, une affaire jugée au tribunal illustre un nouvel aspect dans les affaires de trafic de stupéfiants marseillais. En un an, la police a dénombré quarante-huit femmes impliquées dans trente et un dossiers judiciaires.
Député européen pendant trente ans, l’ancien numéro 2 du Front national a peiné à justifier devant le tribunal correctionnel le million d’euros dépensé pour trois de ses assistants parlementaires qui étaient en fait des permanents du parti d’extrême droite.
Le procès des procurations litigieuses de la liste de Samia Ghali lors des municipales de 2020 à Marseille s’est ouvert mardi. Un rendez-vous judiciaire qui agite les élus de la majorité de Benoît Payan, dans laquelle siègent deux des prévenus.
L’ex-eurodéputé Fernand Le Rachinel ne se souvient plus de toutes ses déclarations faites aux enquêteurs. Le garde du corps de Jean-Marie Le Pen a eu lui aussi de curieux trous de mémoire, lundi, au tribunal de Paris.
Alors que le premier ministre, Michel Barnier, a annoncé sa volonté de construire de nouvelles places de prison, l’administration pénitentiaire tente depuis deux ans de promouvoir le placement extérieur, un aménagement de peine qui concerne aujourd’hui quelque mille détenus seulement.
Présidente du tribunal de Fort-de-France et du conseil départemental d’accès au droit de Martinique, Karine Gonnet est soupçonnée d’avoir fait supporter des dépenses somptuaires à cet organisme public. Son avocat dénonce une « cabale ». Le juge Tournaire est saisi de l’affaire.
Deux membres de la BAC de Stains étaient jugés jeudi 3 octobre, à Bobigny, pour avoir tiré à huit reprises sur une voiture lors d’un refus d’obtempérer, le 16 août 2021. Le conducteur et sa passagère ont échappé de peu à la mort.
L’ex-présidente du parti d’extrême droite a tenté mercredi de convaincre les juges de la bonne utilisation de ses assistants parlementaires au Parlement européen. Elle a été contredite par un haut fonctionnaire chargé des finances.
Plus de quarante ans après les faits, les enquêteurs sont enfin parvenus à identifier, grâce à un numéro de plaque d’immatriculation, un mystérieux « truand » mis en cause dans la mort du ministre « suicidé ». C’est une première dans cette affaire d’État qui hante la République.
Onze ans après le malaise fatal d’un étudiant de 21 ans qu’il avait tasé pendant dix-sept secondes, Noham C. était jugé pour homicide involontaire à Orléans, mardi 1er octobre.
Désireux d’enterrer l’affaire au plus vite, les avocats d’Alexis Kohler, mis en examen pour prise illégale d’intérêts, demandent ce mardi la prescription pour une grande partie du dossier devant la cour d’appel de Paris. Ils ont un allié de poids, le parquet général.
Les défenseurs de Marine Le Pen et d’autres prévenus ont multiplié les arguments de procédure pour repousser les débats à plus tard, lors de l’ouverture du procès des assistants parlementaires européens du RN, lundi 30 septembre.
Les dernières confrontations devant les juges ont révélé l’isolement de l’élu face à la version des autres protagonistes de l’affaire du chantage à la sextape. Mais ses avocats multiplient les demandes procédurales, éloignant la perspective d’un jugement avant les prochaines municipales.
Sa mère, le mentor qui l’a radicalisé, ses victimes, l’exhortent à s’expliquer. Mais celui qui est suspecté d’être la cheville ouvrière de l’attentat mené contre « Charlie Hebdo » se présente certes tous les jours en costume-cravate, mais continue de parler pour ne rien dire.
Poursuivi pour des infractions sexuelles commises en état d’ivresse sur trois femmes, le cinéaste a tout oublié. Mais jure devant la justice qu’il n’est qu’un simple « fêtard » et un « lourdingue » avec un sérieux « problème d’alcool ».
Depuis sa mise en examen dans l’affaire de la campagne 2017 de Jean-Luc Mélenchon, la députée Sophia Chikirou multiplie les protestations contre un « acharnement judiciaire » dans un dossier qui serait vide. Mediapart publie les éléments ayant justifié sa mise en examen.