Selon le plan national détaillé jeudi par Jean Castex, un million de personnes vont être invitées à se faire vacciner contre le Covid dès janvier : les personnes âgées en Ehpad et une partie du personnel. Si le gouvernement insiste sur le défi logistique, les médecins se posent surtout des questions éthiques.
D’ici à la fin de l’année ou au début 2021, les premières doses devraient être livrées en France. Jamais un vaccin n’a été autant attendu que celui contre le Covid-19. Et jamais un vaccin n’a été développé et testé aussi rapidement. Explications.
La commission d’enquête de l’Assemblée nationale livre un récit précis de l’impréparation de la France face à la pandémie. Mais les députés font l’impasse sur leurs propres responsabilités, et proposent une vision largement sécuritaire de la gestion de crise.
De nombreux Français sont sceptiques ou hostiles à une vaccination contre le Covid. Entretien avec la géographe Lucie Guimier, spécialisée en santé publique.
Mediapart compare les données disponibles, au fur et à mesure de leur publication par les laboratoires, pour aider à s’y retrouver parmi les produits distribués en France et Europe, où la campagne de vaccination a débuté fin décembre 2020.
Des personnes sont diagnostiquées positives (donc encouragées à s’isoler) avec des charges virales qui ne sont pas forcément contaminantes. Le ministère pourrait bientôt suivre l’avis de la Société française de microbiologie qui recommande de distinguer les « positifs faibles ».
Dans un courrier envoyé à la présidente de la Cnil que Mediapart s’est procuré, le ministre de la santé souscrit « pleinement » à sa demande visant à confier l’hébergement de l’ensemble des données de santé des Français à une société soumise au droit européen, en raison de risques de transferts de celles-ci vers les États-Unis.
Dans les maisons de retraite, le coronavirus ne coûte pas seulement des vies. Chez les survivants de la première vague, il a provoqué une dégringolade physique, psychologie ou cognitive. Les études manquent encore pour le documenter, pas les témoignages de familles ou de soignants.
Au cours du déplacement du premier ministre dans l’établissement, vendredi, les syndicalistes ont été confinés dans une partie de l’hôpital, avec interdiction d’en sortir. On leur avait pourtant promis, s’ils étaient sages, qu’ils rencontreraient le chef du gouvernement.
Les plus précaires sont les premières victimes de l’épidémie. L’État, les autorités de santé et les élus tentent de répondre à ce constat cruel, alors que la France prend peu en compte les inégalités sociales en matière de santé publique. Mais la crise sanitaire bouleverse les équilibres. Faut-il mettre en place des mesures ciblées dans les quartiers?
Pile une semaine après l’annonce de Pfizer-BioNTech, Moderna a brandi le taux d’efficacité de son vaccin le 16 novembre : 94,5%. Surtout, lui ne demande pas de contraignantes conditions de conservation. Le 18 novembre, Pfizer-BioNTech a rétorqué en affichant finalement un taux d'efficacité de 95%, selon sa dernière analyse. Derrière les effets d’annonce, le point sur les avancées à confirmer et les inconvénients des deux vaccins en tête de cette course mondiale.
L’hôpital privé de Riaumont, près de Lens, est mobilisé depuis le printemps pour prendre en charge les patients atteints du Covid. C’est un hôpital gériatrique, où la plupart des malades, trop âgés, ne sont pas admis en réanimation.
Alors qu’une série de mesures est venue restreindre l’accès aux soins des personnes étrangères en début d’année, un nouveau décret publié au Journal officiel le 1er novembre risque d’aggraver la situation, malgré la deuxième vague de la pandémie de Covid-19.
Alors que l’Île-de-France espère une seconde vague moins violente que la première dans les hôpitaux, reportage sonore dans le quotidien du service de réanimation de Saint-Louis, entre les bruits des moniteurs, l’épuisement des paramédicaux et les dilemmes éthiques des médecins.
Le communiqué du duo Pfizer-BioNTech a suscité un élan d’espoir mondial qui s’est répercuté sur les marchés financiers, le 9 novembre. Le jour même, le PDG de Pfizer a vendu ses propres actions pour 5,5 millions de dollars. Une confirmation de cet essai serait, certes, une bonne nouvelle. Toutefois, prudence : l’efficacité affichée de 90 % du vaccin ne signifie pas pour autant qu’il empêche le virus de circuler.
De nouveaux tests rapides gratuits sont accessibles à tous, sans ordonnance, depuis le 26 octobre. Mais la remontée massive des résultats, qui n’est pas encore automatisée, laisse à désirer. Et pour les personnes sans symptôme, la fiabilité des tests antigéniques n’est pas établie. Cependant, des tensions d’approvisionnement se font déjà sentir et les personnes ciblées au départ pourraient ne pas être celles qui se font tester à l'arrivée.