Le communiqué du duo Pfizer-BioNTech a suscité un élan d’espoir mondial qui s’est répercuté sur les marchés financiers, le 9 novembre. Le jour même, le PDG de Pfizer a vendu ses propres actions pour 5,5 millions de dollars. Une confirmation de cet essai serait, certes, une bonne nouvelle. Toutefois, prudence : l’efficacité affichée de 90 % du vaccin ne signifie pas pour autant qu’il empêche le virus de circuler.
De nouveaux tests rapides gratuits sont accessibles à tous, sans ordonnance, depuis le 26 octobre. Mais la remontée massive des résultats, qui n’est pas encore automatisée, laisse à désirer. Et pour les personnes sans symptôme, la fiabilité des tests antigéniques n’est pas établie. Cependant, des tensions d’approvisionnement se font déjà sentir et les personnes ciblées au départ pourraient ne pas être celles qui se font tester à l'arrivée.
L’offre de rachat par le fonds financier Ardian d’un groupe de biologie médicale, Inovie, en forte expansion à cause du coronavirus, illustre le basculement dans l’hyper-capitalisme d’un secteur dont le chiffre d’affaires est constitué à 100 % par les remboursements de l’assurance-maladie.
Pendant quelques semaines, alors que la deuxième vague de Covid-19 arrive, Mediapart pose son micro et ses questions dans le service de réanimation de l’hôpital Saint-Louis. Trouver des infirmier.e.s est devenu la tâche prioritaire de la période.
Emmanuel Macron et ses ministres ont choisi de gérer seuls la crise du Covid-19. Impossible, dès lors, de se défausser des responsabilités qui vont avec les si grands pouvoirs que leur confère l’état d’urgence sanitaire…
Parce que l’épidémie de Covid-19 ne ralentit pas, la question se repose d'une réduction des effectifs dans les établissements scolaires, surtout du secondaire. Olivier Véran a jugé « possible » une fermeture des lycées si les mesures en cours ne suffisent pas. Mediapart fait le point sur les données les plus récentes, qui distinguent bien enfants et adolescents.
Une note rédigée par la direction générale des collectivités locales met en avant les dysfonctionnements graves relevés lors de la première vague de Covid-19, comme des crémations forcées ou la mise en danger de salariés du funéraire. Le document pointe un ensemble de préconisations éthiques et de textes légaux qui n’ont pas été pris en compte.
La vie reconfinée reprend, sous attestation. La plus grosse différence avec le printemps est l’ouverture des écoles, jusqu’au lycée. Le ministre de l’éducation nationale continue de nier que le virus puisse y circuler. De son côté, le ministre de la santé gère la submersion prochaine des hôpitaux.
> Jean Castex détaille les mesures du reconfinement
Les masques sont-ils efficaces ? Où en est la recherche d’un vaccin ou d’un traitement ? Combien de temps va encore durer l’épidémie ? Les lecteurs et lectrices de Mediapart en ont discuté vendredi avec les journalistes Caroline Coq-Chodorge et Rozenn Le Saint. Le replay en accès libre.
Le reconfinement était écrit dans les courbes épidémiques. Mais depuis l’été, le gouvernement a laissé filer le virus, en agissant trop tard, jamais assez fortement. L’hôpital est donc de nouveau débordé par le Covid, alors qu’en Europe, d’autres font mieux.
Commandé par le gouvernement, un rapport confidentiel pointe les dysfonctionnements au sommet de l’État dans la gestion de la crise sanitaire. Mediapart en publie de larges extraits, alors que les leçons n'ont pas été tirées.
À l’hôpital de la Timone, à Marseille, la réanimation polyvalente ouvre de nombreux lits, bien souvent pour des malades venant de l’IHU voisin dirigé par Didier Raoult. S’ils s’entendent sur la prise en charge du malade, les médecins ont des visions divergentes de la maladie.
Une étude coordonnée par l’OMS a douché les espoirs suscités par l’hydroxychloroquine ou le remdesivir. Seuls les corticoïdes aident, un peu, les patients les plus atteints. Mediapart passe en revue les déceptions passées et les espoirs à confirmer.
« La situation est grave », a déclaré Jean Castex jeudi, en annonçant l’extension du couvre-feu à 38 départements supplémentaires et à la Polynésie française. Une nouvelle application est disponible, et le conseil scientifique appelle à la considérer comme un « geste barrière ».
Disclose dévoile les nombreuses dissimulations du géant laitier dans le scandale des salmonelles dans les poudres de lait infantile, qui soulignent les défaillances des autocontrôles placés sous la responsabilité des industriels.