Il y a trois semaines, un incendie dévastait une résidence sociale située à l’intérieur d’un hôpital parisien. Sur 49 sinistrés, une dizaine seulement ont été relogés durablement. Leur situation illustre la crise du logement pour les soignants en Île-de-France, qui fragilise l’hôpital tout entier.
Le virus accélère sa circulation en France et le dispositif de dépistage est déjà dépassé. Les délais d’accès aux tests sont « inadmissibles », admettent les autorités. Le gouvernement tente de privilégier les patients prioritaires, abandonnant le dépistage de masse. L’arrivée de nouveaux tests pourrait, un peu, améliorer la situation.
Les producteurs de vaccins contre le Covid-19 signent des clauses avec les pouvoirs publics pour que les États prennent en charge les indemnisations en cas de survenue d’effets indésirables. Et ce, au prétexte de la pression politique qu’ils subissent pour produire en un temps record.
La promesse d’un vaccin qui parviendrait à stopper net la pandémie s’éloigne. La rapidité inhabituelle du développement des futurs sérums suscite aussi des craintes quant aux effets indésirables potentiels. Une plus grande transparence sur les essais cliniques et une évaluation plus aboutie sont espérées.
Le choc de la pandémie aura permis des avancées salariales pour le personnel soignant mais fait prendre conscience aux aides à domicile, soutiens essentiels des seniors dépendants, de leur tenace invisibilité. Sur Facebook, loin des syndicats, certaines préparent le sursaut. Samedi, un collectif appelait à manifester à Paris.
Comme la Sécurité sociale ne couvre pas la dépendance, les maisons de retraite sont souvent soumises à la loi du profit la plus caricaturale. Exemple avec le groupe Korian, qui a connu une vague spectaculaire de décès liés au Covid, mais qui mime les groupes du CAC 40 : distribution massive de dividendes pour ses actionnaires et d’actions gratuites pour sa directrice générale.
L’Europe de l’Ouest est frappée par une deuxième vague de coronavirus. Après l’Espagne, la France affiche désormais un haut niveau de circulation du virus et voit monter le nombre de ses cas graves hospitalisés. En Allemagne au contraire, la circulation du virus reste basse et contrôlée.
Lourdement handicapé, Alain Cocq estime que sa vie n'est plus digne et a cessé son alimentation et son hydratation artificielles. Il se saisit ainsi de la seule liberté qu'offre aux personnes handicapées la loi Claeys-Leonetti. Il la dénonce aussi violemment, en voulant montrer son agonie.
Tour de France, 4e étape – kilomètre 0. Depuis juillet 2019, le service des urgences de Sisteron est fermé la nuit. Un collectif a appelé à profiter de la caisse de résonance du Tour pour alerter sur « la casse de l’hôpital public ». Mais, pour la mairie, qui affiche son soutien aux soignants du Covid, il y a bien d’autres choses à raconter sur la ville.
Les enfants de Calixte Songa Mbappé ont perdu leur mère, contaminée par le Covid-19, alors qu’elle travaillait en Ehpad. Ils souhaitent que l’on reconnaisse leur statut d’orphelins, et une forme de dette morale des autorités à leur égard. Pour les enfants de soignants, l’idée d’un statut de « pupilles » fait son chemin.
Comme la plupart des pays européens, la France fait le choix de rouvrir pleinement ses écoles. Pour la santé des enfants, la déscolarisation est bien plus dangereuse que le coronavirus. Mais les écoles peuvent-elles accélérer sa circulation ? Les adultes qui y travaillent sont-ils surexposés ?
Le premier ministre a annoncé la généralisation du port du masque dans l’espace public à Paris, après Marseille ou Nice. Dans les lieux peu fréquentés, le risque de transmission est pourtant infime. En imposant de manière autoritaire des mesures injustifiées, le gouvernement risque de voir grossir les réfractaires à sa politique de santé publique.
Alors que plus de 3 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour sont détectés, les propositions de la ministre du travail sont attendues aujourd’hui. Le médecin généraliste Yvon Le Flohic explique l’accélération de la circulation du virus et les mesures qui pourraient limiter les clusters dans les entreprises.
Neuf personnes, quatre policiers et cinq étrangers sans papiers en instance d’expulsion, ont été à ce jour testées positives dans le centre de rétention du Mesnil-Amelot. Ce 14 août, l’Agence régionale de santé se rend sur le site pour une nouvelle campagne de dépistage, à l’issue de laquelle le centre pourrait être fermé temporairement.
La circulation du coronavirus a augmenté en Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec 1 711 nouveaux cas identifiés, soit 792 de plus que la semaine dernière. Pour autant, SOS Médecins est peu sollicité et les urgences restent calmes.
Depuis que les tests PCR sont accessibles sans ordonnance, des files d’attente se sont formées devant certains laboratoires. Pour les biologistes médicaux, le dépistage massif nuit au repérage des clusters. Ils appellent à une nouvelle doctrine, tout comme le conseil scientifique.