Pour Mediapart, le président du conseil scientifique fait son bilan, alors que l’état d’urgence sanitaire a pris fin samedi. Le professeur met en garde contre un relâchement face à l’épidémie, jusqu’au sommet de l’État.
Le premier ministre Jean Castex s’est rendu dimanche en Guyane, où l’épidémie de Covid-19 fait rage. Mais la France déçoit dans cette région frontalière avec le nord du Brésil. La politique de Jair Bolsonaro n’arrange rien.
La gestion de la crise du Covid-19 a été parasitée par la controverse sur la chloroquine. La probabilité de trouver rapidement un médicament efficace contre ce nouveau coronavirus était en réalité presque nulle. La recherche médicale française sort humiliée et divisée.
Un peu partout dans le monde, les autorités nationales ou locales font une pause dans le processus de déconfinement en raison d’une remontée des contaminations. En Europe, cinq villes ont reconfiné tout ou partie de leur population.
Alors que le plasma est testé pour soigner les patients atteints du Covid-19, une enquête internationale à laquelle nous avons participé pointe de nouveaux incidents liés aux machines de prélèvement sanguin de l’entreprise américaine Haemonetics, qui pourraient entraîner des risques pour la santé des donneurs.
Devant la commission d’enquête sur la gestion de la crise du Covid-19, quatre directeurs généraux de la santé sont revenus sur les décisions successives qui ont désarmé la France. L’administration a même oublié l’exigence de protection des soignants.
Est-ce le déclin de l’épidémie ou le manque de confiance dans l’exécutif ? Cédric O a confirmé ce mardi la faiblesse de l’usage de l’application, qui n’a permis de « prévenir » que 14 personnes d’un contact à risques. Alors qu’une nouvelle version doit réduire la quantité d’informations transmises, Mediapart revient sur les inquiétudes que StopCovid soulève pour la vie privée.
Un hôpital psychiatrique du Val-d’Oise se voit rappeler à l’ordre pour avoir enfermé des patients dans leur chambre, au motif d’empêcher la circulation du Covid-19 pendant le confinement. Une dérive qui rappelle le poids croissant du soin sous contrainte, en France, dans les établissements en santé mentale.
Depuis quatre semaines, les acteurs de la santé discutent d’une vaste réforme. Et ils s’impatientent désormais, car le gouvernement ne s’est toujours pas engagé financièrement. Sans revalorisations salariales rapides, l’hôpital public éreinté pourrait vaciller.
L’hôpital public a organisé une manifestation historique : 18 000 personnes à Paris, 220 cortèges dans toute la France. Elle a drainé bien au-delà de l’hôpital, des artistes aux politiques et aux gilets jaunes. Les simples usagers étaient aussi nombreux. Reportages à Brest et à Paris, qui a connu des violences.
Loin de se limiter au recensement des contacts « à moins d’un mètre pendant au moins quinze minutes », l’application mise en place par le gouvernement collecte, et transfère le cas échéant au serveur central, les identifiants de toutes les personnes qui se sont « croisées » via l’appli. De près ou de loin.
Convoqués en conseil de discipline, un syndicaliste et un proche du collectif des Blouses noires risquent une longue suspension. Il leur est notamment reproché la diffusion d’un document confidentiel sur l’usage des masques en pleine pénurie.
Tunisiens, Algériens, Syriens, ils sont nombreux dans les hôpitaux français à avoir participé à la lutte contre la pandémie de Covid-19. Sans bénéficier de valorisation salariale, car leurs diplômes ne sont pas reconnus.
Depuis vingt ans, des rapports ont anticipé la pandémie de Covid-19. Tous les gouvernements les ont ignorés, privilégiant les urgences du moment. Un scénario qui se répète déjà avec la prochaine catastrophe annoncée : le réchauffement climatique.
Face aux pénuries révélées par la crise du Covid-19, La France insoumise propose la création d’un établissement public qui gérerait les stocks et produirait les remèdes manquants. L’idée devait être soumise au vote le 4 juin. Mais LFI a décidé mardi de la retirer de l’ordre du jour, après qu'elle a été vidée de sa substance en commission.
Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « trafic d’influence commis par un particulier » visant Tewfik Derbal, ancien collaborateur parlementaire du ministre de la santé. Celui-ci avait tenté, mi-mars, de positionner une offre de masques FFP2 auprès du ministère, espérant toucher une commission d’apporteur d’affaires.