Partout en Europe, les courbes épidémiques s’inversent – ou bien c'est déjà fait. En France, la politique de dépistage manque d’ambition comme d’efficacité, et les premières restrictions à la libre circulation reviennent. Une politique de santé publique plus incitative et responsabilisante est possible.
Bill Gates est devenu un financeur incontournable des instances de décision des politiques mondiales de santé. Dans son sillage et dans un autre registre, des mégaconcerts caritatifs visent à récolter des fonds pour financer traitements et vaccins contre le Covid-19. Mais l’industrie pharmaceutique est la première bénéficiaire de ces actions solidaires.
Le nombre de cas positifs au coronavirus continue à augmenter en France. Les Pays de la Loire sont en alerte, car la situation n’est toujours pas sous contrôle en Mayenne. Et au bord de la mer, sur la baie de La Baule, un premier cluster important est apparu dans un restaurant de plage.
Partout dans le monde, les autorités restent en alerte face à la propagation du coronavirus. Dans certaines régions, une seconde vague semble se profiler et l’Afrique, qui avait été jusque-là épargnée, comptabilise de plus en plus de nouveaux cas.
Subventions publiques, dons privés… L’industrie pharmaceutique, qui sort renforcée de la crise sanitaire, se fait financer la recherche et la production d’un éventuel vaccin contre le Covid-19 sans réelles contreparties, tant il est attendu.
Du Ségur de la santé, le ministre de la santé retient 33 propositions dont certaines ont déjà été formulées. Mais parmi elles se niche une promesse de rupture, si elle était suivie d’effet : le calcul du budget de l’assurance maladie à partir des besoins de santé, et non des impératifs budgétaires.
Le gouvernement a signé un accord majoritaire sur les rémunérations à l’hôpital, pour plus de 8 milliards d’euros. Mais ceux qui ne signent pas rejettent vivement l’accord, qui introduit une plus grande flexibilité encore des conditions de travail.
Des documents confidentiels de Santé publique France montrent que la situation échappe au système de veille sanitaire dès le 1er mars. Retour sur une série d’occasions manquées.
Les autorités ont eu les yeux rivés sur les hôpitaux mais, faute d’épidémiologie de terrain, nous n’avions pas idée de la partie immergée de l’iceberg. Comme pour les tests ou les masques, les données ont gravement manqué.
Pour Mediapart, le président du conseil scientifique fait son bilan, alors que l’état d’urgence sanitaire a pris fin samedi. Le professeur met en garde contre un relâchement face à l’épidémie, jusqu’au sommet de l’État.
Le premier ministre Jean Castex s’est rendu dimanche en Guyane, où l’épidémie de Covid-19 fait rage. Mais la France déçoit dans cette région frontalière avec le nord du Brésil. La politique de Jair Bolsonaro n’arrange rien.
La gestion de la crise du Covid-19 a été parasitée par la controverse sur la chloroquine. La probabilité de trouver rapidement un médicament efficace contre ce nouveau coronavirus était en réalité presque nulle. La recherche médicale française sort humiliée et divisée.
Un peu partout dans le monde, les autorités nationales ou locales font une pause dans le processus de déconfinement en raison d’une remontée des contaminations. En Europe, cinq villes ont reconfiné tout ou partie de leur population.
Alors que le plasma est testé pour soigner les patients atteints du Covid-19, une enquête internationale à laquelle nous avons participé pointe de nouveaux incidents liés aux machines de prélèvement sanguin de l’entreprise américaine Haemonetics, qui pourraient entraîner des risques pour la santé des donneurs.
Devant la commission d’enquête sur la gestion de la crise du Covid-19, quatre directeurs généraux de la santé sont revenus sur les décisions successives qui ont désarmé la France. L’administration a même oublié l’exigence de protection des soignants.
Est-ce le déclin de l’épidémie ou le manque de confiance dans l’exécutif ? Cédric O a confirmé ce mardi la faiblesse de l’usage de l’application, qui n’a permis de « prévenir » que 14 personnes d’un contact à risques. Alors qu’une nouvelle version doit réduire la quantité d’informations transmises, Mediapart revient sur les inquiétudes que StopCovid soulève pour la vie privée.