Un hôpital psychiatrique du Val-d’Oise se voit rappeler à l’ordre pour avoir enfermé des patients dans leur chambre, au motif d’empêcher la circulation du Covid-19 pendant le confinement. Une dérive qui rappelle le poids croissant du soin sous contrainte, en France, dans les établissements en santé mentale.
Depuis quatre semaines, les acteurs de la santé discutent d’une vaste réforme. Et ils s’impatientent désormais, car le gouvernement ne s’est toujours pas engagé financièrement. Sans revalorisations salariales rapides, l’hôpital public éreinté pourrait vaciller.
L’hôpital public a organisé une manifestation historique : 18 000 personnes à Paris, 220 cortèges dans toute la France. Elle a drainé bien au-delà de l’hôpital, des artistes aux politiques et aux gilets jaunes. Les simples usagers étaient aussi nombreux. Reportages à Brest et à Paris, qui a connu des violences.
Les personnels des Ehpad, bien qu'à la marge du « Ségur » sur la santé, seront au cœur des mobilisations pour les soignants mardi. Comme l'hôpital public, ils veulent bénéficier d’une amélioration de leurs conditions de travail.
Loin de se limiter au recensement des contacts « à moins d’un mètre pendant au moins quinze minutes », l’application mise en place par le gouvernement collecte, et transfère le cas échéant au serveur central, les identifiants de toutes les personnes qui se sont « croisées » via l’appli. De près ou de loin.
Convoqués en conseil de discipline, un syndicaliste et un proche du collectif des Blouses noires risquent une longue suspension. Il leur est notamment reproché la diffusion d’un document confidentiel sur l’usage des masques en pleine pénurie.
Tunisiens, Algériens, Syriens, ils sont nombreux dans les hôpitaux français à avoir participé à la lutte contre la pandémie de Covid-19. Sans bénéficier de valorisation salariale, car leurs diplômes ne sont pas reconnus.
Depuis vingt ans, des rapports ont anticipé la pandémie de Covid-19. Tous les gouvernements les ont ignorés, privilégiant les urgences du moment. Un scénario qui se répète déjà avec la prochaine catastrophe annoncée : le réchauffement climatique.
Face aux pénuries révélées par la crise du Covid-19, La France insoumise propose la création d’un établissement public qui gérerait les stocks et produirait les remèdes manquants. L’idée devait être soumise au vote le 4 juin. Mais LFI a décidé mardi de la retirer de l’ordre du jour, après qu'elle a été vidée de sa substance en commission.
Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « trafic d’influence commis par un particulier » visant Tewfik Derbal, ancien collaborateur parlementaire du ministre de la santé. Celui-ci avait tenté, mi-mars, de positionner une offre de masques FFP2 auprès du ministère, espérant toucher une commission d’apporteur d’affaires.
Il est de plus en plus évident que la maladie peut laisser des séquelles, respiratoires, neurologiques, voire psychologiques. Pour les patients qui sortent de réanimation, elles sont prises en charge à l’hôpital par des équipes de réadaptation. Mais des malades plus légers, restés à domicile, sont aussi en souffrance.
Chassés de leur patrie par la guerre, des centaines de personnels de santé syriens participent au combat contre le coronavirus dans le pays qui leur a ouvert les bras, la Turquie.
Le premier ministre a lancé une négociation qui doit déboucher en juillet sur des augmentations de salaires et une nouvelle politique de financement de l’hôpital. Les zones d’ombre sont cependant béantes, du temps de travail au statut des hospitaliers.
Moins de la moitié des 700 000 tests promis par le gouvernement pour le déconfinement sont effectués chaque semaine. Les autorités changent – encore – de stratégie.
Le dépistage du coronavirus laisse à désirer. Les tests PCR, par le nez, sont peu pratiques et pas assez fiables. Une autre technique, celle des tests réalisés à partir des crachats salivaires, paraît prometteuse.
Les tests sérologiques seront remboursés. Dans un premier temps, le personnel soignant sera prioritaire, afin de mesurer la circulation du virus dans les hôpitaux ou les Ehpad. Mais l’interprétation d’un test séropositif est encore difficile.