Le premier long-métrage d'Emmanuel Roy réussit magistralement à faire résonner la fragile humanité d'un malade sur les images d'un monde d'apocalypse. En intégral, sur Mediapart jusqu'à fin décembre 2014.
Si l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest n’est pas mieux contrôlée dans les semaines qui viennent, les chiffres risquent d’exploser, selon un nouveau rapport de l’OMS.
L'épidémie d'Ebola est hors de contrôle, juge un responsable sanitaire américain, tandis que la présidente de MSF déclare que « le monde est en train de perdre la bataille contre le virus » et qu'une action immédiate de la communauté internationale représente une responsabilité historique.
Le nombre de cas d'infection par le virus Ebola pourrait exploser dans les prochaines semaines, et atteindre des centaines de milliers d'ici quelques mois, selon une modélisation mathématique basée sur les tendances actuelles.
Les pays d'Afrique de l'Ouest touchés par le virus Ebola sont lancés dans une course contre la montre pour stopper l'épidémie, alors que leurs systèmes de santé sont à bout de souffle et que les moyens de lutte sont dramatiquement insuffisants.
L'Organisation mondiale de la santé vient de donner son feu vert à l'utilisation de traitements expérimentaux contre le virus Ebola en Afrique de l'Ouest. Mais aucun traitement miracle ne stoppera l'épidémie actuelle, qui doit d'abord être combattue par des mesures de santé publique efficaces.
Un médicament expérimental va être administré à deux médecins libériens atteints du virus Ebola. Mais il n'existe aucun traitement éprouvé susceptible de répondre à l'urgence de l'épidémie en Afrique de l'Ouest, alors que le virus a été découvert il y a près de quarante ans.
Après quelques mois de flottement, l'Organisation mondiale de la santé prend enfin la mesure de l'urgence de la situation. Le virus Ebola a tué près de 1 000 personnes en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria, et menace de s'étendre au reste du continent africain. Présente dès le début sur le terrain, l'ONG Médecins sans frontières (MSF) demande de passer de la parole aux actes.
Au cours de la conférence internationale sur le sida, fin juillet à Melbourne, il a beaucoup été question des nouvelles stratégies de prévention du sida, notamment grâce au traitement. Les preuves scientifiques s’accumulent : un séropositif bien traité et bien suivi ne transmet plus le virus ; les femmes peuvent avoir des enfants, les couples une sexualité sans préservatif. Paradoxalement, ce progrès immense heurte le discours de prévention.
Le virus Ebola a fait 887 morts en Afrique de l’Ouest depuis mars dernier et l’épidémie continue de se propager. Face à la défiance des populations locales, Médecins sans frontières appelle l’OMS, qui se réunit demain en urgence, à déployer davantage de personnels de terrain.
Une mutuelle qui n’en est pas vraiment une, née sur les décombres de la MNEF, réanimée plusieurs fois : la LMDE, aujourd’hui placée sous administration provisoire, est une caricature des dysfonctionnements du régime de sécurité sociale des étudiants, complexe et inutilement coûteux. La clémence qui l’entoure s’explique par son efficace réseau politique, via le syndicat étudiant Unef.
Quand le directeur emprunte un chauffeur pour ses déplacements, au détriment des patients, il est soutenu par l’Agence régionale de santé. Quand un médecin s’offusque, il est mis en examen pour diffamation. Conflits sociaux, grève des médecins, rapport cinglant : depuis 18 ans, le directeur des hôpitaux de Saint-Maurice, Denis Fréchou, résiste à tout, fort de ses puissants appuis.
Le médecin DIM de l’hôpital de Saint-Malo est « au placard », le responsable de la filière AVC du CHU de Strasbourg est devenu « transparent » : nous avions enquêté il y a quelques mois sur ces deux lanceurs d’alerte. Leurs carrières sont aujourd’hui ruinées. Les dysfonctionnements dénoncés ont été étouffés et des patients se retrouvent pris dans cette spirale de discrédit.
Comment, du champ psychiatrique, la notion de santé mentale s'est-elle déplacée sur le champ économique ? Entretien vidéo avec le psychiatre Mathieu Bellahsen, auteur du livre La Santé mentale – Vers un bonheur sous contrôle (Éd. La Fabrique).
Un rapport confidentiel de l'Agence nationale de sécurité du médicament montre des infractions graves commises dans un service spécialisé dans les pathologies du sommeil de l'hôpital parisien Robert-Debré, au mépris de la sécurité des patients. Pourtant, le médecin épinglé dans ce rapport garde la confiance de sa hiérarchie.
Le virus démocratique ne s'attaque pas seulement à l'hôpital ou au cabinet du médecin... Il contamine aussi le monde du médico-social, qui doit donner plus de place à la parole de l'usager. Deux expériences différentes, en France et en Belgique, se font l'écho de cette volonté.