Un nouveau décret concernant les personnes vulnérables au travail a été publié le 11 novembre. S’il étend la liste des pathologies, il restreint la possibilité de travail ou d’arrêt au domicile pour ces salariés. Un scandale, jugent les représentants associatifs.
Plusieurs centaines d’employés du géant américain avaient refusé de se rendre au travail, pour ne pas prendre de risques sanitaires. Pour éviter les procès, l’entreprise leur accordera un salaire pour les jours manqués.
Contrairement au premier confinement, aucune annonce n’a été faite en faveur des demandeurs d'emploi. La ministre du travail estime que cette fois l’économie « n’est pas figée ». Pourtant, les offres restent en baisse et certains demandeurs d’emploi sont à bout, financièrement comme psychologiquement.
Après trois mois de fermeture au printemps, puis une reprise mitigée, les restaurants prennent le reconfinement de plein fouet. À Paris, Lyon, Dijon ou Amiens, le pessimisme est grand.
Un énième coup dur pour les salariés de General Electric. Mercredi 28 octobre, ils étaient plus de 150 à faire grève pour dénoncer un large plan de licenciement qui devrait toucher 285 des 459 postes du site de Villeurbanne, près de Lyon.
Reconfinement oblige, le gouvernement impose le télétravail, même si légalement il ne peut réellement le rendre obligatoire. Les syndicats regrettent la précipitation et s’inquiètent des conditions d’exercice pour les salariés.
Le dispositif de soutien aux entreprises aura coûté 30 milliards d’euros en 2020. Des centaines de millions auraient pu être économisés avec de meilleurs contrôles. Mais le système, simplifié au maximum, est extrêmement vulnérable aux escroqueries.
La crise liée au Covid-19 a provoqué un bond de 15 % des bénéficiaires du RSA dans le Loir-et-Cher. Parmi eux : des auto-entrepreneurs surpris d’avoir glissé si vite et de devoir approcher des structures d’insertion.
L’ex-ministre du travail Muriel Pénicaud avait autorisé le licenciement d’Antony D., actif syndicaliste Sud Commerce, en poste dans une boutique des Champs-Élysées, malgré l’avis contraire de l’inspection du travail. Le tribunal administratif de Paris vient d’annuler le licenciement.
Vinci Airports est contraint de renégocier l’accord signé en juillet dernier qui prévoyait la suppression d’un poste sur dix à Saint-Exupéry. En interne, une alerte pour « dangers graves et imminents » sur les personnels a provoqué la tenue d’une réunion extraordinaire.
Dix-sept ans après la fermeture de leur usine et après huit ans de procès, 296 ex-Matra ont gagné pour licenciement abusif face à Lagardère. Cette victoire les réunit une dernière fois mercredi 14 octobre pour recevoir leurs indemnités, malgré l’amertume.
Philippe Kieffer s’est suicidé fin 2011. L’agence spatiale a reconnu le lien avec les conditions de travail de son ingénieur, mais récuse tout harcèlement moral. Depuis, ses parents tentent de faire lever l’immunité qui protège l’organisation. Audience ce mercredi.
Malgré la recrudescence de circulation du Covid-19, le gouvernement ne veut pas forcer les entreprises à organiser le télétravail. Et pour cause : le patronat rejette toute formalisation des règles. Un débat approfondi est pourtant nécessaire.
Alors que les portes se referment et que les foyers de contamination se reforment dans les établissements, le personnel au chevet des personnes âgées attend toujours une amélioration de ses conditions de travail et des salaires.
Les salariés du groupe télécom se rassemblent ce mercredi devant Bercy pour dénoncer le plan social qui va supprimer un tiers des effectifs. Leur colère est alimentée par le décompte des engagements pris devant Emmanuel Macron, et oubliés.