Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans son rapport annuel, le Contrôleur général des lieux de privation de liberté appelle les pouvoirs publics à ramener le nombre de détenus sous le nombre de places. Cela ne s’est produit qu’une seule fois, au printemps 2020.
Le procès de treize personnes poursuivies pour cyberharcèlement et menaces de mort contre l’adolescente s’est ouvert jeudi à Paris. La première journée d’audience, réservée aux questions de procédure, n’a pas occulté les vives tensions qui entourent cette affaire.
Sous pression des syndicats de police, cette forme d’avertissement réservée aux faits les moins graves, mais synonyme selon eux « d’impunité » des délinquants, est vouée à disparaître. Une promesse du Premier ministre mais sans pistes claires pour la remplacer.
À l’occasion du « Beauvau de la sécurité », Mediapart se penche sur les chantiers de transformation de l’institution policière. Après la formation et les relations avec la population, troisième volet de notre série : les relations entre la police et l’autorité judiciaire.
Malgré les gestes répétés du gouvernement, les syndicats de police réclament encore plus de sévérité contre les « agresseurs de policiers ». Sans considération pour la réalité des condamnations prononcées par les tribunaux.
Au nom de l’incitation à « l’effort » et à la « bonne conduite » des détenus, le projet de loi Dupond-Moretti bouleverse les règles en place depuis 2004. Les professionnels craignent un accroissement de la surpopulation carcérale et des « sorties sèches », sans accompagnement.
Poursuivi en diffamation par l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) après leur avoir attribué des positions radicales, le président de la région Hauts-de-France a obtenu la prise en charge de ses frais de justice par le conseil régional. Avec le soutien du Rassemblement national.
Après la plainte déposée par l’un de leurs collègues en décembre 2019, cinq ex-policiers sont convoqués devant le tribunal de police pour « injures non publiques à caractère raciste ». Ils risquent 1 500 euros d’amende.
Filtrage à l’entrée, vidéosurveillance, appels à la vigilance des fonctionnaires… Depuis les attentats de 2015, de gros efforts ont été faits pour renforcer la protection des locaux de police et de gendarmerie. Sans oublier qu’ils sont destinés à l’accueil du public.
Cinq jours après l’attentat de Rambouillet, Gérald Darmanin présente un projet de loi antiterroriste en conseil des ministres. Ce texte pérennise les lois « renseignement » de 2015 et « Silt » de 2017. Il offre aussi une deuxième chance à la loi sur les sortants de prison.
Deux jours après le meurtre d’une adjointe administrative au commissariat de Rambouillet, le procureur antiterroriste a fait état des premiers développements de l’enquête. Cinq proches de Jamel G. sont actuellement en garde à vue.
Une partie de la droite et de l’extrême droite emboîte le pas aux syndicats de police, qui ont manifesté mardi dans plusieurs villes, pour dénoncer un verdict trop clément et réclamer une forme de condamnation automatique.
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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que le ministère de l’intérieur n’a pas à transmettre à Mediapart la liste des centaines de lieux soupçonnés de «séparatisme» ayant été fermés par les autorités. Le gouvernement peut continuer à faire valoir ses résultats sans permettre aucune vérification.
Pour savoir quels sont les « 210 débits de boisson, 15 lieux de culte, 12 établissements culturels et associatifs et quatre écoles » soupçonnés de dérives religieuses et fermés par l’administration pour divers manquements, nous saisissons ce vendredi la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada).
Un an et demi après mon dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, qui entraîne l’ouverture automatique d’une information judiciaire, il ne s’est rien passé. Suite (et toujours pas fin) d’une exploration, dans les dédales du renseignement français.
Après un an d’attente et une demande perdue, la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) estime que l’IGPN n’est pas obligée de rendre publique une étude sur l’usage des armes dans la police.