Longtemps grand reporter à Libération, travaillant sur le Proche et Moyen-Orient. A présent, journaliste indépendant et écrivain.
Auteur de romans policiers,
dont Chiens et Louves (Gallimard - Série noire) et Une guerre sans fin (Rivages noir),
de récits de guerre, dont
Afghanistan: jours de poussière (La Table Ronde - grand prix des lectrices de Elle en 2003)
Les Rolling Stones sont à Bagdad (Flammarion - 2003)
La mort est ma servante, lettre à un ami assassiné - Syrie 2005 - 2013 (Fayard - 2013)
Le djihad contre le rêve d'Alexandre (Le Seuil - prix Joseph Kessel - 2017)
Accusé de crimes contre l’humanité, de 58 meurtres et 4 000 actes de torture, Anwar Raslan est jugé à Coblence pour avoir participé à la machine de mort du régime de Bachar al-Assad. Son procès, historique, divise l’opposition syrienne.
L’épidémie commence à ravager l’Afghanistan. À Kaboul, même le palais présidentiel est touché. À Hérat, les hôpitaux sont débordés et la catastrophe menace. L’ONG française Acted a mobilisé des milliers d’Afghanes pour fabriquer chez elles un million de masques de protection par semaine.
Dans de nombreux pays, le mois du jeûne de ramadan, qui constitue un pilier de l’islam, est bouleversé par la pandémie de coronavirus. Du Maroc à l'Inde en passant par la Côte d’Ivoire, état des lieux.
Le nombre réel de personnes contaminées en Iran serait dix fois supérieur aux statistiques officielles. Face à la chute sans fin de son économie, le régime appelle à reprendre le travail.
Plus de 150 princes déjà contaminés, selon le New York Times. Le roi Salman et le prince héritier vivent isolés du monde et ont fermé l’accès à La Mecque, à la grande colère des oulémas. Près de 80 % des nouveaux cas recensés sont des immigrés. Riyad tente d’utiliser le Codiv-19 pour s’extirper du conflit yéménite en proposant une trêve.
Les autorités préviennent que le système sanitaire ne tiendra pas en cas d’épidémie. Le pays traverse une crise politique et économique alors que le prix du pétrole s'effondre. Sans compter la guerre larvée menée par l’Iran et les projets du Pentagone contre les milices.
Après l’avoir longtemps niée, Téhéran s’alarme de l’ampleur de l’épidémie. Les forces armées dirigent à présent « la guerre » contre le virus. Pourtant, pas question de quarantaine mais une dénonciation du « terrorisme médical » de Washington qui se refuse à alléger les sanctions.
Mohammed ben Salmane a fait arrêter le frère du roi et le prince Mohammed ben Nayef, son rival dans l’accession au trône. Il défie aussi Moscou en organisant une guerre des prix du pétrole qui risque de mettre à mal ses immenses projets économiques.
L’anthropologue est très affaiblie par sa grève de la faim. Et son compagnon, le chercheur Roland Marchal, est aussi en très mauvaise santé au moment où l’épidémie de coronavirus « balaie » les prisons iraniennes. Leur procès à huis clos vient d’être reporté à Téhéran.
En 1936, le grand intellectuel espagnol Miguel de Unamuno, après avoir soutenu les franquistes, se ressaisit et dénonce leur « force bestiale ». Le cinéaste hispano-chilien Alejandro Amenábar revient sur cet épisode mal connu de la guerre civile.
Les « étudiants en religion » et Donald Trump doivent signer à Doha un accord qui doit mettre fin à la présence militaire américaine. Mais rien n’indique que les insurgés soient prêts ensuite à partager le pouvoir avec Kaboul.