Longtemps grand reporter à Libération, travaillant sur le Proche et Moyen-Orient. A présent, journaliste indépendant et écrivain.
Auteur de romans policiers,
dont Chiens et Louves (Gallimard - Série noire) et Une guerre sans fin (Rivages noir),
de récits de guerre, dont
Afghanistan: jours de poussière (La Table Ronde - grand prix des lectrices de Elle en 2003)
Les Rolling Stones sont à Bagdad (Flammarion - 2003)
La mort est ma servante, lettre à un ami assassiné - Syrie 2005 - 2013 (Fayard - 2013)
Le djihad contre le rêve d'Alexandre (Le Seuil - prix Joseph Kessel - 2017)
Pour Doha, la Coupe du monde de football est un événement de portée stratégique. Mais le plus grand succès de la stratégie d’influence du Qatar par le sport est terni par la multiplication des affaires de corruption dans l’attribution des compétitions.
La crise ouverte par Donald Trump a permis aux ultras de revenir en force. Les « pragmatiques » sont devenus invisibles. Les conservateurs voudraient négocier mais en secret. L’arraisonnement d’un tanker iranien par la marine britannique risque d’aggraver le conflit, comme la décision de Téhéran de passer à la deuxième phase de réduction de ses engagements nucléaires.
Ils sont la mémoire de la Naqba, la fin de la Palestine historique et l’exode forcé de ses habitants. Dans Palestine – mémoires de 1948, Jérusalem 2018, dix-huit hommes et femmes racontent ce qu’elle fut, la destruction des villages par l’armée israélienne, les massacres, la peur et la fuite.
Un tanker norvégien est en feu et l’autre, japonais, a été visé au moment même où le premier ministre nippon était en Iran pour essayer de désamorcer la tension entre Washington et Téhéran. Le secrétaire d’État Mike Pompeo accuse l'Iran. Le marché pétrolier a aussitôt réagi.
Mohammad-Ali Najafi, l’ancien maire de Téhéran et figure de proue des réformateurs, a tué de cinq balles de revolver Mitra, sa jeune femme. Tout en dénonçant ce meurtre, certains estiment qu’il est tombé dans un piège. Les ultras se saisissent de ce drame pour porter un coup fatal à leurs adversaires.
Les responsables iraniens se divisent face aux sanctions annoncées par Trump : les radicaux, qui se savent renforcés par les sanctions, veulent transformer le pays en forteresse, tandis que les pragmatiques sont pour négocier avec les États-Unis.
Celui que l’on surnomme « le fantôme » vient de réapparaître dans une vidéo. Le chef de l’État islamique se félicite des attentats du Sri Lanka, annonce une longue bataille contre l’Occident, désigne la France comme ennemi principal. Mais il apparaît plus comme un homme traqué que comme un chef de guerre.
L’organisation d’opposition armée, qui vient de l’extrême gauche iranienne, a largement financé le parti d’extrême droite Vox à ses débuts. Itinéraire d’une formation prête à tout pour arriver au pouvoir.
Alors que le régime syrien crie victoire, les trois coauteurs du livre Dans la tête de Bachar al-Assad examinent pour Mediapart la situation en Syrie, qui entre dans sa neuvième année de guerre. Pour Subhi Hadidi, Farouk Mardam-Bey, tous deux syriens, et Ziad Majed, un chercheur libanais, rien ne pourra se faire à l’avenir sans la Russie, ce qui rend impossible tout retour à la situation antérieure à 2011.
Des vagues d’inondations sans précédent dévastent l’Iran depuis des semaines. Des milliers de villages évacués, des centaines de ponts effondrés et déjà plus de 70 morts. Le gouvernement est dépassé. Et l’aide internationale n’est pas au rendez-vous. Elle aussi est sous embargo américain.
En Irak pour une visite d’État de trois jours, le président iranien a été reçu exceptionnellement par le grand ayatollah Sistani, qui a ainsi renforcé sa légitimité, mise à mal par les sanctions américaines, la crise économique et les factions radicales.
L’affrontement de Mohammad Javad Zarif, le patron de la diplomatie iranienne, et de Qassem Soleimani, le chef des opérations extérieures des Pasdaran, lors de la visite de Bachar al-Assad à Téhéran, cache une bataille sourde sur la question de la transparence des transactions financières que l’UE exige de Téhéran.