Longtemps grand reporter à Libération, travaillant sur le Proche et Moyen-Orient. A présent, journaliste indépendant et écrivain.
Auteur de romans policiers,
dont Chiens et Louves (Gallimard - Série noire) et Une guerre sans fin (Rivages noir),
de récits de guerre, dont
Afghanistan: jours de poussière (La Table Ronde - grand prix des lectrices de Elle en 2003)
Les Rolling Stones sont à Bagdad (Flammarion - 2003)
La mort est ma servante, lettre à un ami assassiné - Syrie 2005 - 2013 (Fayard - 2013)
Le djihad contre le rêve d'Alexandre (Le Seuil - prix Joseph Kessel - 2017)
Soutenu par les différentes factions du régime islamique, l’accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne en 2015 vaut aujourd'hui au président Rohani d’être épargné par les critiques. La décision de Trump a aussi revivifié le sentiment national au profit du pouvoir. Mais l’économie risque de souffrir terriblement du rétablissement des sanctions.
Quarante coalitions issues de 200 listes vont s’affronter samedi 12 mai lors du premier scrutin depuis la reprise de Mossoul à l’État islamique. Le grand ayatollah Sistani, le plus respecté du monde chiite, a sermonné les candidats, dénoncé leur corruption et pris ses distances avec Téhéran. Il a aussi défendu l’idée d’un Irak… séculier.
Humiliés par Donald Trump, les dirigeants européens veulent sauver les intérêts de leurs entreprises en Iran, mais aussi leur partenaire iranien, le président Hassan Rohani. « Ce n’est pas la fin de l’histoire », tempère l’Élysée.
Le président des États-Unis a mis sa menace à exécution, en annonçant le 8 mai le retrait de son pays de l’« accord pourri » conclu avec l’Iran. Les conséquences s’annoncent immenses. Le président iranien s’est gardé de toute surenchère.
Enquêtrice pour Amnesty International, Donatella Rovera revient d’Irak et de Raqqa, en Syrie. Elle raconte le désespoir des populations abandonnées à leur sort après la défaite de l’État islamique. Et leur souffrance de ne pas être considérées comme des victimes.
Les frappes menées contre les installations syriennes vont réduire la capacité du régime Assad à mener d’autres attaques chimiques contre les dernières poches qui lui résistent, en particulier la grande province d’Idlib. Elles pourraient conduire à une reprise des négociations en vue d’une solution politique.
Le contrôle de la dernière enclave rebelle à proximité de la capitale syrienne est décisif pour le régime de Bachar al-Assad. Après l’utilisation d’armes chimiques contre la ville de Douma, Damas dénonce une manipulation de l'opposition, et cherche à anticiper une potentielle riposte.
L’écolière gravement blessée par les talibans et lauréate du prix Nobel est revenue dans son pays. Elle est l’une de ces héroïnes tragiques auxquelles un sociologue de Karachi vient de consacrer un livre en français. Parmi elles, Farzana, qui, au péril de sa vie, informe sur le Baloutchistan.
Le célèbre penseur iranien s’est éteint à Téhéran. Lui qui se réclamait des Lumières avait le premier décrypté la révolution islamique, et expliqué le choc de la modernité dans les sociétés traditionnelles. Étudiant la schizophrénie qui menace le monde non occidental, il laisse comme testament un grand livre sur la poésie persane, dans laquelle il voit un des sommets de l’esprit humain.
Un professeur irano-canadien a été retrouvé pendu dans sa cellule. Signe des graves difficultés que connaît le régime avec les pays occidentaux, les arrestations de personnes ayant la double nationalité se multiplient.
Plus que la Corée du Nord, c’est Téhéran qui est désigné comme l’ennemi n° 1 par les États-Unis. Fini, la politique tout en souplesse d’Obama. Place à une nouvelle stratégie qui repose sur une volonté de contrer la République islamique en Syrie et de l’asphyxier économiquement.
Depuis le 18 février, au moins 525 civils ont été tués et quelque 2 000 autres blessés par les bombardements des forces gouvernementales syriennes dans la Ghouta orientale. Désuni, le Conseil de sécurité de l’Onu est parvenu samedi 24 janvier à voter une trêve «pour au moins trente jours consécutifs en Syrie»