Longtemps grand reporter à Libération, travaillant sur le Proche et Moyen-Orient. A présent, journaliste indépendant et écrivain.
Auteur de romans policiers,
dont Chiens et Louves (Gallimard - Série noire) et Une guerre sans fin (Rivages noir),
de récits de guerre, dont
Afghanistan: jours de poussière (La Table Ronde - grand prix des lectrices de Elle en 2003)
Les Rolling Stones sont à Bagdad (Flammarion - 2003)
La mort est ma servante, lettre à un ami assassiné - Syrie 2005 - 2013 (Fayard - 2013)
Le djihad contre le rêve d'Alexandre (Le Seuil - prix Joseph Kessel - 2017)
Ces derniers jours, les bombardements intensifs des forces gouvernementales dans la Ghouta orientale ont fait au moins 250 morts. Depuis cinq ans et demi, cette plaine bocagère aux portes de Damas résiste à Bachar al-Assad et ses habitants craignent les massacres si l’armée syrienne reprend la région.
La défaite de l’État islamique a encore aggravé la situation en Syrie, où les pays impliqués dans le conflit se retrouvent désormais face à face. Avec une attaque aérienne d’envergure contre des cibles syriennes et iraniennes, Israël entre à son tour dans la bataille.
C’est un document rare car très peu d’images montrent la violence de la guerre au Yémen. Rare aussi car ce sont des enfants qui racontent. Ce document, France 2 le diffusera le jeudi 8 février à partir de 21 heures dans l'émission « Envoyé spécial ». La Yéménite Khadija al-Salami explique son parti pris de réalisation lors du tournage.
Trois terribles attaques-suicides ont assommé la capitale afghane depuis dix jours. Des experts locaux mettent en cause les services secrets pakistanais. Ces derniers enverraient un message à l'intention des États-Unis, après la suspension d’une partie de l’aide américaine à Islamabad.
Les forces d’Ankara sont entrées dans le « canton » kurde d’Afrin. Erdogan est ulcéré par le projet américain de créer une armée de 30 000 gardes-frontières kurdes. Une partie d’échecs se joue entre Washington, Téhéran et Moscou, avec l’opposition syrienne et les forces kurdes dans le rôle de pions.
Les manifestations contre le régime sont moins nombreuses mais une autre menace guette le président iranien, celle des ultras, qui entendent tirer profit de son discrédit. Paradoxe : les ennemis de la République islamique et les factions radicales se retrouvent ensemble pour dénoncer Hassan Rohani, au risque pour les seconds de fragiliser l’ensemble du régime.
L’agitation se poursuit en Iran, gagne de nouvelles villes et prend une coloration très anti-religieuse. Contrairement à 2009, « c’est vraiment le peuple qui est dans la rue », notent les observateurs. Le clivage réformateurs-radicaux est dépassé. On compte une vingtaine de morts et des milliers d’arrestations.
Après un défilé jeudi à Machhad, les manifestations, les premières depuis 2009, s’étendent à tout l’Iran. Les protestataires dénoncent la vie chère et la dictature. Pour la première fois, le nom du Chah a été scandé.
Depuis cinq ans et demi, la plaine bocagère de la Ghouta orientale, aux portes de Damas, résiste aux forces de Bachar al-Assad. Bombardés, affamés en dépit d’un « accord de désengagement », ses habitants craignent d’être victimes de massacres si l’armée syrienne reprend la région.
Écrivain iranien, Ali Erfan restitue dans un magnifique roman, Sans ombre, la ferveur inouïe des milliers de tout jeunes volontaires iraniens partis se faire tuer sur les champs de batailles de la guerre avec l’Irak de 1980-1988. Ayant recueilli les récits des survivants, à qui l’on a appris à mourir mais pas à combattre, il leur prête sa plume pour raconter le carnage. Présentation et extraits du livre.
Arrivé à Paris ce samedi, l'avenir du premier ministre libanais déchu est bien incertain. Paris marche sur des œufs, soucieux de préserver l'allié indéfectible Hariri, mais aussi ses bonnes relations avec l'Arabie saoudite.
Pas la moindre apparition du premier ministre libanais démissionnaire. Impossible de le joindre et sa famille au Liban n’a fait aucune déclaration. Mais avec sa démission prend fin en effet l’accord de gouvernement, formé fin 2016, et la politique de distanciation du Liban à l’égard des conflits régionaux.