Longtemps grand reporter à Libération, travaillant sur le Proche et Moyen-Orient. A présent, journaliste indépendant et écrivain.
Auteur de romans policiers,
dont Chiens et Louves (Gallimard - Série noire) et Une guerre sans fin (Rivages noir),
de récits de guerre, dont
Afghanistan: jours de poussière (La Table Ronde - grand prix des lectrices de Elle en 2003)
Les Rolling Stones sont à Bagdad (Flammarion - 2003)
La mort est ma servante, lettre à un ami assassiné - Syrie 2005 - 2013 (Fayard - 2013)
Le djihad contre le rêve d'Alexandre (Le Seuil - prix Joseph Kessel - 2017)
Avec vingt-six morts, la République islamique avance le nombre de décès le plus élevé après la Chine. En réalité, il pourrait être largement dépassé. À Qom, épicentre de l’épidémie, le clergé fait malgré tout de la résistance pour empêcher la fermeture des sanctuaires.
Tant le « martyre » du général Soleimani que les Gardiens de la révolution pèsent sur le scrutin du vendredi 21 février. Pour répondre aux pression américaines, le régime compte sur la militarisation et la mise à l’écart des réformistes.
Confrontés à des villes terriblement dangereuses ou à l’exil, les jeunes artistes afghans dénoncent le crime, l’injustice et la barbarie à travers des œuvres résolument modernes. Une exposition leur est consacrée au Mucem de Marseille.
Le crash de l’avion ukrainien et le mensonge des autorités ont provoqué un électrochoc en Iran. Les présentatrices de télévision démissionnent, les artistes boycottent le grand festival Fajr et les étudiants, malgré la répression, déclarent la guerre aux « menteurs ».
La mort de Soleimani et d’al-Mohandes va à tout le moins obliger Washington à un nouveau positionnement sur l’Irak, alors que la domination de Téhéran sur le pays devrait se renforcer à travers les milices pro-iraniennes. Principale victime collatérale, le grand mouvement de contestation de la jeunesse irakienne qui dure depuis octobre.
L’offensive de l’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe, a commencé contre la dernière province rebelle. La population fuit les bombardements en direction de la Turquie, qui a fermé sa frontière. Les camps sont surpeuplés. L’hiver est dur. Et l’aide humanitaire vient d’être bloquée par un veto au Conseil de sécurité de Moscou et Pékin.
Une frappe décidée par Donald Trump a tué le tout-puissant chef de la force Al-Qods à Bagdad. Le stratège iranien de 62 ans était auréolé des victoires remportées contre l’État islamique en Irak et en Syrie. Téhéran promet de le venger.
Après six années passées à l’isolement dans la prison de Multan, Junaid Hafeez, un brillant enseignant de littérature anglaise, vient d’être condamné à mort. Son crime : avoir invité une romancière féministe à l’université et écrit une hypothétique critique de Mahomet sur Facebook.
Malgré une répression terrible – plus de 600 morts, 17 000 blessés et des centaines de personnes kidnappées depuis le 1er octobre –, la révolte qui secoue l’Irak continue. Tout le système est contesté. Miliciens et protestataires viennent des mêmes quartiers pauvres. Avec une vision de l’Irak radicalement différente.
Longtemps chouchouté par les services français et François Mitterrand, l’oncle de Bachar al-Assad comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de blanchiment aggravé. Dans l’ombre du procès, les grands massacres qui lui sont imputés en Syrie et ses relations avec la classe politique qui lui ont permis de devenir l’un des plus grands propriétaires fonciers de Paris.
Pendant 20 ans, un ancien rescapé de la prison de Gohardasht a traqué un des responsables présumés des terribles massacres de l’été 1988, qui ont fait quelque 5 000 victimes. Il vient d’obtenir son arrestation à la faveur d’un voyage de celui-ci à Stockholm.
La plupart des manifestations, qui ont commencé vendredi 15 novembre ont pris fin. Internet a été en grande partie rétabli. Le régime a annoncé que la répression serait terrible et la peine de mort pourrait être appliquée. On estime déjà que 4 000 personnes ont été arrêtées.