Longtemps grand reporter à Libération, travaillant sur le Proche et Moyen-Orient. A présent, journaliste indépendant et écrivain.
Auteur de romans policiers,
dont Chiens et Louves (Gallimard - Série noire) et Une guerre sans fin (Rivages noir),
de récits de guerre, dont
Afghanistan: jours de poussière (La Table Ronde - grand prix des lectrices de Elle en 2003)
Les Rolling Stones sont à Bagdad (Flammarion - 2003)
La mort est ma servante, lettre à un ami assassiné - Syrie 2005 - 2013 (Fayard - 2013)
Le djihad contre le rêve d'Alexandre (Le Seuil - prix Joseph Kessel - 2017)
Avant même la chute de Kaboul, la progression des « étudiants en théologie » témoignait d’une démoralisation de l’armée afghane et d’une professionnalisation des forces insurgées.
Élu le 18 juin à la présidence de la République islamique d’Iran, le religieux Seyyed Ebrahim Raïssi prendra ses fonctions le 3 août. Pour Jonathan Piron, spécialiste de l’Iran et coordinateur du pôle prospective d’Etopia, un centre de recherche indépendant basé à Bruxelles, les radicaux sont désormais en première ligne et ne pourront plus s’abriter derrière les modérés en cas d’échec face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux.
Présenté au festival Off, le spectacle « Je Hurle » met en scène l’immolation d’une adolescente afghane dont la famille refusait qu’elle écrive de la poésie.
Les forces américaines ont officiellement quitté le 2 juillet Bagram, leur plus grande base en Afghanistan. Un retrait mené tambour battant. Sans attendre, les insurgés ont lancé une puissante offensive dans le Nord, s’emparant de nombreux districts. C’est déjà la panique à Kaboul.
Le régime a tout organisé en vue d’une victoire de l’ayatollah ultraconservateur Ebrahim Raïssi, qui lui permettrait ensuite de succéder au Guide suprême. Contre lui, six candidats insignifiants ont été autorisés à se présenter. Une forte abstention s’annonce.
Dans un entretien, qui devait rester secret, Mohammad Javad Zarif dénonce les ingérences permanentes des Gardiens de la révolution dans la diplomatie et leur volonté de saboter l’accord nucléaire. Des déclarations qui l’empêcheront de se présenter à l’élection présidentielle.
L’armée américaine et les forces étrangères auront quitté l’Afghanistan avant le 11 septembre. Joe Biden a refusé à ses généraux le maintien de quelques unités résiduelles. Les talibans se sentent victorieux : ils n’ont fait aucune concession.
Quatre organisations de défense des droits humains publient un rapport sans concession sur les bombardements indiscriminés de civils par l’aviation russe et le soutien total que le Kremlin accorde au régime syrien. Une première venant de la société civile russe.
En partenariat avec le Mucem, Mediapart revient lors d’un débat sur la révolution, la guerre et le paradoxe syrien. Même si le pays est complètement fracassé, la création n’a jamais été aussi vivante depuis le début de la révolution. Littérature, musique, cinéma, peinture et géopolitique… à voir et à écouter ici en vidéo.
Une plainte vient d’être déposée devant la justice russe. Elle concerne l’assassinat, en juin 2017, avec une cruauté extraordinaire, d’un Syrien par six membres présumés de la société militaire privée Wagner.
Le président américain est sans illusion sur la situation afghane et juge le Pakistan plus à même de combattre le terrorisme. Il devrait cependant revoir l’accord historique de paix de Doha.
L’enquête d’une télévision libanaise implique trois hommes d’affaires syro-russes dans la double déflagration de Beyrouth il y a six mois. Elle sous-entend une contrebande de nitrate d’ammonium au profit de Bachar al-Assad destinée à contourner l’embargo sur les armes chimiques.