Le Conseil d’État ordonne au gouvernement de prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air et prononce une astreinte de 10 millions d’euros par semestre de retard. Un montant inédit destiné à contraindre l’État à respecter cette décision.
Neuf mois après l’incendie survenu chez Lubrizol et Normandie Logistique, le dispositif d’indemnisations anticipé, mis en place par l’entreprise américaine, révèle d’importantes limites tandis que la transparence promise n’est pas non plus au rendez-vous. L’enquête de notre partenaire normand Le Poulpe.
Devant le Conseil d’État, le rapporteur public a préconisé une astreinte inédite de 10 millions d’euros par semestre de retard visant l’État. Déjà condamné en 2017, ce dernier n’a que très partiellement exécuté l’arrêt qui lui enjoignait de respecter les objectifs légaux en matière de qualité de l’air.
C’est une aventure commencée il y a plus de dix ans. Aujourd’hui, les menus des cantines de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes, sont 100 % bio et la quasi-totalité des légumes poussent sur des terres municipales. Cette gestion montre comment certaines des propositions de la Convention citoyenne pour le climat votées le 21 juin pourraient se concrétiser.
Dans l’enquête pour abus de pouvoir et trafic d’influence visant la procédure de désignation de Delphine Ernotte à la présidence de France Télévisions, le parquet vient de prendre des réquisitions aux fins de non-lieu. Mediapart révèle les dessous de l’enquête judiciaire. François Hollande s’explique sur son intervention auprès du président du CSA.
Au lendemain du second tour des municipales marqué par une montée en force des écologistes, le président de la République a répondu aux propositions de la Convention. Des engagements flous et peu concrets, rejetant au passage des propositions phares.
De la guerre du Viêtnam au scandale du chlordécone, la définition de l’écocide est au cœur de revendications écologistes depuis une quarantaine d’années. Reçus lundi 29 juin à l’Élysée, les représentant·e·s de la Convention citoyenne pour le climat réclameront à Emmanuel Macron un référendum pour l’inscrire dans la loi.
La société Sobegi a été condamnée pour violation de la limite maximale d’émission de poussières. Pour la justice, « le dépassement de ce seuil a, de toute évidence, des conséquences sur l’environnement ».
Sous pression, les citoyens tirés au sort se sont réunis une dernière fois pour voter les propositions issues de huit mois de travaux. Des mesures ambitieuses dont l’application va désormais dépendre de l’exécutif.
Loi criminalisant l’écocide, modification de la Constitution pour préserver la biodiversité et agir sur le dérèglement climatique: la Convention climat propose deux référendums. Mais elle veut surtout s’en remettre au gouvernement et aux élu·e·s.
Pour comprendre Paris, ses dysfonctionnements et ses échecs, il faut aussi l’observer depuis ses banlieues. Partout, l’exaspération monte contre une ville-centre qui exporte sa folie immobilière, chasse ses classes moyennes, laisse se creuser d’immenses inégalités. Le tout dans une effarante pagaille institutionnelle et politique à l’échelle du Grand Paris.
Pour comprendre Paris, ses dysfonctionnements et ses échecs, il faut aussi l’observer depuis ses banlieues. Partout, l’exaspération monte contre une ville-centre qui exporte sa folie immobilière, chasse ses classes moyennes, laisse se creuser d’immenses inégalités. Le tout dans une effarante pagaille institutionnelle et politique à l’échelle du Grand Paris.
Une mégacentrale thermique doit être construite sur 24 hectares de mangrove, complétée d’un oléoduc de 14 km, en dépit des alertes et avis défavorables de toutes les instances environnementales consultées.
Dans le cadre de la journée contre la réintoxication du monde, l’association Restes Ensemble a organisé mercredi une action de lutte contre un projet de dépollution et de réaménagement de l’ancienne usine EIF.
C’est l’un des projets les plus contestés du Grand Paris : une gare sur le Triangle de Gonesse, sur la ligne 17 du futur métro, alors que des opposant·e·s veulent défendre ces terres agricoles. Ils appellent à une mobilisation le 17 juin. La crise économique post-Covid et la demande accrue de transition agroalimentaire rebattent les cartes de ce chantier à 100 millions d’euros.
Créée il y a plus d’un an, l’association RAARE a mis en maraîchage des terrains récupérés dans les alentours d’Angers. Autour de ces cultures, tout un réseau d’entraide s’est développé ; ses activités se sont décuplées depuis le confinement.