Au lendemain du second tour des municipales marqué par une montée en force des écologistes, le président de la République a répondu aux propositions de la Convention. Des engagements flous et peu concrets, rejetant au passage des propositions phares.
De la guerre du Viêtnam au scandale du chlordécone, la définition de l’écocide est au cœur de revendications écologistes depuis une quarantaine d’années. Reçus lundi 29 juin à l’Élysée, les représentant·e·s de la Convention citoyenne pour le climat réclameront à Emmanuel Macron un référendum pour l’inscrire dans la loi.
La société Sobegi a été condamnée pour violation de la limite maximale d’émission de poussières. Pour la justice, « le dépassement de ce seuil a, de toute évidence, des conséquences sur l’environnement ».
Sous pression, les citoyens tirés au sort se sont réunis une dernière fois pour voter les propositions issues de huit mois de travaux. Des mesures ambitieuses dont l’application va désormais dépendre de l’exécutif.
Loi criminalisant l’écocide, modification de la Constitution pour préserver la biodiversité et agir sur le dérèglement climatique: la Convention climat propose deux référendums. Mais elle veut surtout s’en remettre au gouvernement et aux élu·e·s.
Pour comprendre Paris, ses dysfonctionnements et ses échecs, il faut aussi l’observer depuis ses banlieues. Partout, l’exaspération monte contre une ville-centre qui exporte sa folie immobilière, chasse ses classes moyennes, laisse se creuser d’immenses inégalités. Le tout dans une effarante pagaille institutionnelle et politique à l’échelle du Grand Paris.
Pour comprendre Paris, ses dysfonctionnements et ses échecs, il faut aussi l’observer depuis ses banlieues. Partout, l’exaspération monte contre une ville-centre qui exporte sa folie immobilière, chasse ses classes moyennes, laisse se creuser d’immenses inégalités. Le tout dans une effarante pagaille institutionnelle et politique à l’échelle du Grand Paris.
Une mégacentrale thermique doit être construite sur 24 hectares de mangrove, complétée d’un oléoduc de 14 km, en dépit des alertes et avis défavorables de toutes les instances environnementales consultées.
Dans le cadre de la journée contre la réintoxication du monde, l’association Restes Ensemble a organisé mercredi une action de lutte contre un projet de dépollution et de réaménagement de l’ancienne usine EIF.
C’est l’un des projets les plus contestés du Grand Paris : une gare sur le Triangle de Gonesse, sur la ligne 17 du futur métro, alors que des opposant·e·s veulent défendre ces terres agricoles. Ils appellent à une mobilisation le 17 juin. La crise économique post-Covid et la demande accrue de transition agroalimentaire rebattent les cartes de ce chantier à 100 millions d’euros.
Créée il y a plus d’un an, l’association RAARE a mis en maraîchage des terrains récupérés dans les alentours d’Angers. Autour de ces cultures, tout un réseau d’entraide s’est développé ; ses activités se sont décuplées depuis le confinement.
Dans la banlieue d’Accra, une décharge à ciel ouvert est devenue le lieu de toutes les toxicités. Des milliers de tonnes de déchets pour un désastre écologique.
Avec environ 350 000 hectares de forêt disparus en 2018, la Bolivie appartient au groupe de tête des pays qui déforestent le plus au monde. Les premiers responsables sont l’agriculture intensive et l’élevage. Et aussi la coca.
D’après les informations obtenues par Mediapart et Reporterre, une convention a été signée en 2018 entre la gendarmerie nationale et l’Andra, l’agence chargée de l’enfouissement des déchets nucléaires près de ce village de la Meuse. Depuis, l’agence a payé des dizaines de millions d’euros pour assurer, par l’intermédiaire des gendarmes, la surveillance des habitants. Ce partenariat pose des problèmes éthiques et juridiques.
Pour Mediapart, l’économiste Gaël Giraud décrit, exemples à l'appui, le monde sans pétrole de demain : fret maritime écologique, densification des centres urbains, réhabilitation du ferroviaire… À la condition d’avoir un État stratège, qui revienne dans le capital de certaines entreprises.
Le Forum européen de l’énergie multiplie les invitations à dîner pour faire se croiser députés européens et industriels. Mission d’information ou lobbying pro-énergies fossiles ? Petit voyage dans une « zone grise » du lobbying bruxellois.