L’Inde s’apprête à balayer le peu de garde-fous écologiques existant dans le pays. Alors que les rassemblements sont interdits et que des militants sont censurés, le texte pourrait passer par décret, au cœur de la pandémie.
La commission d’enquête publique a rendu un avis défavorable à toutes les demandes d’autorisation concernant le projet de site de production d’électricité que la multinationale veut construire sur la mangrove guyanaise.
Chiffrage trompeur, injonctions contradictoires, mesures symboliques : le moment « important » de bascule vers « l’économie écologique » vanté par le gouvernement cache un grand vide politique. Les annonces de Bruno Le Maire, Barbara Pompili et Jean Castex ne pèsent pas grand-chose face à la réalité des dérèglements climatiques.
Depuis plus d’une décennie, un terrain de 24 hectares comprenant un bois classé, situé à Saint-Clément-de-Rivière, est au cœur d’un âpre combat politique et juridique entre des associations environnementales et le groupe Decathlon. Une lutte qui pourrait prendre un nouveau virage.
Dans un récent rapport, la fédération Transport et Environnement pointe du doigt l’augmentation catastrophique pour la planète de la consommation d’huile de palme en Europe, alors qu’elle est de plus en plus utilisée dans le secteur des transports, car considérée à tort comme un biocarburant.
Sur l’écologie, la parole de l’exécutif est pauvre, contradictoire et trompeuse. Alors que les signaux d’alerte continuent de se multiplier sur le front climatique, il est temps d’en finir avec les illusions d’une croissance vertueuse dans un mode de production inchangé.
Depuis Martin Luther King, les mouvements antiracistes aux États-Unis dénoncent les injustices environnementales. Mais en France la question du biais racial des inégalités de santé peine à émerger, malgré sa pertinence.
La politique agricole commune n’a jamais conditionné ses subventions au respect du droit du travail dans les fermes. Mais à Bruxelles, le Covid-19 vient ébranler ce statu quo. Et en juin, le Parlement européen a voté une résolution pour que la réforme en cours tienne compte des travailleurs victimes du « dumping social ».
Dans le Gard ou les Bouches-du-Rhône, des producteurs de fruits et légumes n’ont jamais cessé de travailler avec des migrants fournis par l’agence d’intérim Terra Fecundis, pourtant dans le viseur de la justice. « Laissez-nous travailler comme on peut », s’agace l’un d’eux. « Je ne leur mets pas le couteau sous la gorge », balaye un autre.
La marche pour Adama Traoré est pour la première fois coorganisée par le mouvement Alternatiba. En amont de la manifestation, des militants antiracistes et climatiques se sont réunis à Paris pour penser les rapports entre écologie et quartiers populaires.
Dans un entretien accordé mardi 14 juillet, le président de la République s’est encore répété, sans offrir le début du commencement d’une quelconque « réinvention ». Il a également défendu son ministre de l’intérieur, accusé de viol, avec lequel il dit entretenir « une relation de confiance d’homme à homme ».
La préfecture de Gironde a adopté la charte régissant les relations entre agriculteurs et riverains. Le texte permet de réduire les distances légales de pulvérisation de produits phytosanitaires à proximité des habitations. Il ne satisfait personne.
Le Conseil d’État ordonne au gouvernement de prendre des mesures pour réduire la pollution de l’air et prononce une astreinte de 10 millions d’euros par semestre de retard. Un montant inédit destiné à contraindre l’État à respecter cette décision.
Neuf mois après l’incendie survenu chez Lubrizol et Normandie Logistique, le dispositif d’indemnisations anticipé, mis en place par l’entreprise américaine, révèle d’importantes limites tandis que la transparence promise n’est pas non plus au rendez-vous. L’enquête de notre partenaire normand Le Poulpe.
Devant le Conseil d’État, le rapporteur public a préconisé une astreinte inédite de 10 millions d’euros par semestre de retard visant l’État. Déjà condamné en 2017, ce dernier n’a que très partiellement exécuté l’arrêt qui lui enjoignait de respecter les objectifs légaux en matière de qualité de l’air.
C’est une aventure commencée il y a plus de dix ans. Aujourd’hui, les menus des cantines de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes, sont 100 % bio et la quasi-totalité des légumes poussent sur des terres municipales. Cette gestion montre comment certaines des propositions de la Convention citoyenne pour le climat votées le 21 juin pourraient se concrétiser.