Et si nous étions, au milieu de cette dépression planétaire, en train de traverser la plus grande révolution de l’histoire ? C’est ce que le philosophe va explorer dans cette chronique. Premier épisode : nous sommes les corps par lesquels la mutation arrive et s’installe. La question n’est plus de savoir qui nous sommes, mais ce que nous allons devenir.
La publication d’une interview, dans L’Obs, où l’eurodéputé écologiste se prononce notamment sur l’islam politique, a suscité un tollé au sein de son propre parti. De quoi compliquer les desseins de celui qui veut porter son camp à la présidentielle.
À défaut de contrecarrer les revendications écologistes sur le fond, le chef de l’État et ses soutiens tentent de les délégitimer sur la forme, en multipliant les sarcasmes. Dernier épisode en date : les opposants à la 5G taxés d’« Amish » par Emmanuel Macron.
Oubliant sa neutralité, le gouvernement semble prêt à apporter son soutien à Veolia dans sa tentative de prendre le contrôle de son concurrent Suez. Mais quel est l’intérêt du gouvernement à soutenir un dossier qui ne peut aboutir qu’à une casse sociale et industrielle et déstabiliser tous les services publics locaux ?
Dans l’Eure-et-Loir, Romain Lhopiteau, qui produit 15 hectares de betteraves sucrières bio, est à peine touché par la jaunisse. Preuve que face à la possible réintroduction des néonicotinoïdes dans cette culture, annoncée par le gouvernement au cœur de l’été, les alternatives existent.
Tour de France, 5e étape, kilomètre 20. La caravane du Tour va passer non loin de ces éleveurs de chèvres, moutons et brebis, tous membres de la Confédération paysanne, qui voient leur idéal de protection de la nature confronté à la prédation du loup.
Lors de leurs universités d’été, les socialistes ont affiché comme jamais leur volonté de travailler avec les Verts en vue des prochaines échéances électorales: les régionales et la présidentielle. Mais il reste encore du chemin à parcourir pour s’entendre.
Depuis une semaine, de vastes incendies ravagent le nord de la Californie. Malgré le caractère habituel des incendies à cette époque de l’année, ils posent des défis importants en raison de leur nombre et du contexte de l’épidémie de Covid.
Rendu possible par la modification du plan local d’urbanisme, un projet de vague artificielle à Saint-Jean-de-Luz, porté par le géant du surf Boardriders et soutenu par la ville, suscite l’indignation de l’opposition, des associations et de la communauté surf. La question écologique ne semble pas freiner les ambitions de la mairie, qui rêve de retombées économiques.
En soutenant la dérogation accordée aux betteraviers pour qu’ils puissent utiliser à nouveau des néonicotinoïdes, la ministre de la transition écologique renie ses engagements passés.
Dans les environs de Cologne, des habitants se battent pour la survie de leurs villages, menacés de destruction par l’expansion d’une gigantesque mine de lignite. Troisième épisode de notre série sur les traces d’un voyage de Dürer vers les Pays-Bas.
Pour la première fois de son histoire, l’île Maurice est confrontée à la menace d’une catastrophe écologique majeure due aux hydrocarbures. Pour l’instant, l’aide internationale pour lutter contre la pollution est française et part de La Réunion voisine.
Ils avaient pourtant été interdits en septembre 2018. Les néonicotinoïdes, catégorie d’insecticides particulièrement néfaste, pourraient faire leur retour dans la culture de betterave. C’est en tout cas la promesse faite par le ministère de l’agriculture pour contrer les attaques massives de pucerons. Les producteurs de maïs se sont aussitôt engouffrés dans la brèche.
Le niveau de pluviométrie enregistré ce mois de juillet est le plus bas depuis 1959. De nombreuses exploitations agricoles sont en difficulté. Face à cet assèchement après plusieurs étés déjà très secs, la piste des retenues d’eau lancée par le ministre de l’agriculture ne convainc pas.
Les États membres de l’UE continuent de subventionner massivement les énergies fossiles malgré l’affichage de leurs intentions écologistes sur la scène internationale. Plus de 137 milliards d’euros sont dépensés chaque année pour soutenir la consommation et l’exploration de ces énergies polluantes.
Chaque année, des centaines de tonnes d’organismes marins sont piégées dans les systèmes de refroidissement des réacteurs nucléaires français, selon des informations obtenues par Mediapart. Beaucoup d’entre eux y périssent. Certaines espèces détruites par ces « prélèvements » sont pourtant protégées.