Cette semaine, la Parisienne Libérée chante les implications financières qu'aurait en France une catastrophe nucléaire : il y a des compteurs même en enfer ! Invitée : Sezin Topçu.
Malgré les doutes émis en coulisse par des ministres importants du gouvernement, la fermeture de la centrale de Fessenheim semble acquise dans la loi de transition énergétique. Une manifestation pour en demander l’arrêt immédiat se tient dimanche 9 mars, trois ans après la catastrophe de Fukushima.
À Saint-Dié, dans les Vosges, l’une des villes les plus froides de France, on construit des logements sociaux sans chauffage, ou équipés d’un simple poêle à bois. Objectif : réduire les charges des locataires et redistribuer des revenus grâce aux économies d’énergie.
Après dix-neuf ans, le maire socialiste Michel Destot passe la main. Alliés au parti de gauche et à des associations de citoyens, les écologistes rêvent de prendre la municipalité et d'en faire l'exemple d'une alternative politique au PS. Sur la liste UMP-UDI figure Alain Carignon, l'homme politique le plus condamné de France.
Dans un entretien à Mediapart, le ministre socialiste du redressement productif s'explique sur sa vision de l'écologie. Il défend ardemment le nucléaire et reste persuadé de l'intérêt de techniques propres d'extraction des gaz de schiste.
Fin des subventions aux énergies fossiles, participation citoyenne obligatoire aux projets d'énergies renouvelables, limitation de la vitesse à 30 km/h en ville et 110 sur l’autoroute : des associations présentent leur projet de loi de la transition énergétique.
Prolonger l’exploitation des centrales nucléaires au-delà de 40 ans pourrait coûter quatre fois plus que ce que prévoit aujourd’hui EDF, alerte un rapport d’étude publié mardi 25 février par Greenpeace. Cela passerait aussi par la réalisation d’opérations très complexes, sans garantie de réussite technique, dans un grand flou réglementaire.
La ville de Nantes a-t-elle été le théâtre de scènes de « guérilla urbaine » samedi après-midi lors de la manifestation contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ? Le ministre de l’intérieur, des élus locaux, des responsables politiques nationaux et des chaînes de télévision déroulent un même scénario. Pourtant, sur place la réalité fut bien différente : une manifestation familiale et festive, des violences en marge, un jeune homme gravement blessé par un tir de police. Mediapart a reconstitué le déroulé des événements.
Il y a une vie après la mine. Avec ses 7 000 habitants, Loos-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, veut inventer un nouveau modèle de développement : écologique, social et participatif. Face au Front national, son maire veut rassembler autour de la promesse de nouveaux emplois et la fierté retrouvée d’un territoire.
Deux textes anti-OGM doivent être discutés au parlement dès le 25 février. Une offensive déclenchée pour rétablir l'interdiction du maïs transgénique, levée cet été par le Conseil d'État, mais qui pose la question des enjeux réels du refus des OGM. Car la mobilisation actuelle, ne reposant pas sur de nouvelles découvertes, semble essentiellement politique.
La Commission européenne propose d’extraire une partie des surplus de quotas de CO2 qui plombent le marché du carbone. Cette mesure n’entrerait en vigueur qu’à partir de 2021, alors que le système est déjà dans un état critique.
À l'occasion des trente ans de la naissance des Verts, le politiste et élu écologiste Pierre Serne revient dans un petit ouvrage sur le cheminement des écologistes en politique, entre luttes internes de pouvoir, progressif ancrage à gauche et permanence du rapport de force avec le PS.
Des disjoncteurs électriques refusent de se fermer, ce qui entraîne un « accroissement non négligeable du risque de fusion du cœur » des réacteurs nucléaires. Sommé par l’autorité de sûreté, EDF doit mettre en œuvre un plan d’action et des mesures compensatoires.
Samedi 8 février, lors de son conseil fédéral, EELV a failli adopter, à deux voix près, un texte enjoignant les parlementaires à ne pas voter la confiance à Jean-Marc Ayrault sur le pacte de responsabilité. Le vote est passé inaperçu. Mais il est la preuve d’une grande tension à l’intérieur d’un parti de plus en plus sceptique sur sa participation au gouvernement.