Si le géant français du jeu vidéo est mondialement connu pour le succès de ses titres phares, sa politique salariale n’est pas à la hauteur des espérances de ses salariés. C’est pourquoi ils se mettent en grève ce mercredi, créant l’unité au sein d’un groupe éparpillé dans toute la France.
Le 14 février, l’Indonésie, quatrième État le plus peuplé du monde, se rend aux urnes, après dix ans de règne de Joko Widodo. La forte croissance du pays le place face à de nouveaux défis sociaux, écologiques et géopolitiques.
Saisie par les parents d’un ingénieur qui s’est suicidé en 2011, la cour d’appel de Paris estime que le droit à un procès équitable est bafoué quand l’agence refuse de lever l’immunité qui la protège, comme les autres institutions internationales.
Le philosophe Emmanuel Renault tente, dans son dernier ouvrage, de remettre la notion d’exploitation au centre des luttes sociales, en partant de la réalité des expériences vécues dans le travail.
À l’heure où certains rêvent d’échanges commerciaux vertueux, écologiques et protecteurs, il faut rappeler comment les accords de libre-échange portent en eux la spécialisation des économies, l’affaiblissement de la productivité et, pour finir, la baisse des salaires réels.
Le système de formations censé accompagner l’installation des nouveaux paysans favorise l’ordre établi, au détriment des profils non issus du milieu et d’une agriculture plus écologique.
Jean-Louis Zylberberg a été lourdement sanctionné par l’Ordre pour avoir délivré des certificats d’inaptitude à six salariés de la même entreprise. Leur patron jugeait qu’il s’agissait d’avis « de complaisance ». L’affaire repose le débat autour du secret médical dans le monde du travail.
Les grands groupes pétroliers occidentaux ont tiré un trait sur leurs engagements de lutte contre les dérèglements climatiques. Tous n’affichent plus qu’un objectif : produire toujours plus de pétrole et engranger toujours plus d’argent. Comme l’exigent leurs actionnaires.
Le numéro un mondial des produits laitiers, dénoncé par les producteurs pour leur maigre rémunération, a été la cible d’une série de perquisitions. La justice le soupçonne d’avoir fraudé pour éviter de payer plusieurs centaines de millions d’euros d’impôts.
En 2015, le transporteur se séparait de plus de 2 000 personnes, après une première vague de presque 3 000 licenciements un an auparavant. Le 31 janvier, la Cour de cassation a jugé que les règles légales n’avaient pas été respectées par ce plan social.
Ils disent avoir dû payer des milliers d’euros pour venir travailler dans le Vaucluse. Logés dans une maison sans eau ni électricité, ils n’auraient reçu presque aucun salaire. Une enquête est ouverte pour « traite d’êtres humains » et « travail dissimulé ».
L’annonce de la désignation d’un mandataire ad hoc pour superviser la restructuration de la dette chez Atos est sans doute l’avant-dernier acte de la longue débâcle du groupe. Tout se met en place pour suivre le scénario d’Orpea et de Casino.
La baisse de revenus réels et les contraintes qui pèsent sur la consommation ont plongé les salariés-consommateurs dans des difficultés que les chiffres globaux de l’inflation et de la croissance ne peuvent traduire correctement.
Depuis son installation en 2012, le hard-discounter hollandais a ouvert plus de 800 magasins en France. S’y pressent toutes les couches de la société à la recherche des plus bas prix. Comme un symbole de la paupérisation française.
Avec la nouvelle hausse de 10 %, le prix de l’électricité a augmenté de plus de 40 % en deux ans et doublé depuis 2008. Cette augmentation s’inscrit dans les engagements d’austérité pris par le gouvernement auprès de la Commission européenne. Au détriment des plus précaires.
Si prompt à s’attaquer à la hausse des prix dans les supermarchés ou dans les stations-service, le gouvernement n’a, en revanche, rien fait pour juguler l’inflation à l’œuvre depuis quarante ans dans le secteur du logement, première source de dépenses des ménages. Un non-sens économique.