À l’appel de trois organisations syndicales, plusieurs manifestations ont été organisées jeudi, dans tout le pays, pour réclamer une hausse des salaires, des pensions de retraite et des minima sociaux. Un tour de chauffe avant une possible mobilisation contre la réforme des retraites.
Après avoir cédé le groupe de loisirs qu’il a fondé à un trio d’investisseurs, Gérard Brémond se voit proposer en guise de cadeau de départ par les nouveaux actionnaires un plan d’actions gratuites qui pourrait lui rapporter des millions d’euros. Le tout en payant un minimum d’impôts.
En campagne, la première ministre Liz Truss avait promis le retour aux heures glorieuses du thatchérisme. Trois semaines après son accession au pouvoir, la livre s’effondre et la Banque d’Angleterre est obligée d’intervenir. Premier volet de notre série sur le chaos monétaire mondial.
Pour 2023, le gouvernement propose un budget en très forte augmentation pour l’assurance-maladie. Mais les hôpitaux publics et les Ehpad ont fait leurs comptes. Et ils ont de quoi s’inquiéter, vu la hausse du point d’indice, la revalorisation des carrières et l’inflation.
Devant le tribunal administratif de Nancy ce mercredi, la rapporteure publique a demandé l’annulation des sanctions visant l’agent de contrôle, accusé par le ministère du travail d’avoir outrepassé ses fonctions en demandant que des aides à domicile bénéficient de masques en avril 2020.
Les révélations de notre partenaire Mediacités sur le management « brutal » et « sexiste » régnant à Audencia ont eu des effets importants au sein de l’école de commerce nantaise. Vingt-trois salariés, en plus des dix-neuf premiers, témoignent à leur tour.
L’entreprise de télécoms, qui comptait encore 3 800 salariés fin 2021, a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon mardi. Elle ne se remet pas de la perte d’un gros contrat avec Orange, qui ne l’estime plus fiable. L’État a laissé faire.
Le gouvernement sort un projet de loi pour accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires alors que plusieurs débats publics sont prévus dans les prochains mois pour discuter de la pertinence de la relance de l’atome en France.
Stefano Palombarini, économiste à l’université Paris VIII et auteur d’ouvrages sur le tournant néolibéral en Italie, revient sur les résultats des élections italiennes. Ceux-ci ouvrent sans doute un nouveau chapitre de la crise structurelle du pays.
Après cinq ans de purge, les bailleurs sociaux espèrent un changement de cap pour ce nouveau quinquennat, alors que deux millions de personnes sont en attente d’un logement social. Les éléments budgétaires présentés lundi n’ont guère rassuré.
Le prochain budget marquera la fin des mesures d’urgence pour l’économie et le système de santé qui dataient de la crise du Covid-19. Le clap de fin du « quoi qu’il en coûte » en somme, dont le gouvernement ne veut plus entendre parler pour résoudre la crise énergétique actuelle. Il pense qu’il pourra maîtriser les dépenses publiques sans pour autant risquer une récession. À tort.
Sans Stéphanie Gibaud, il n’y aurait pas eu de scandale UBS. Alors que l’État a récupéré des milliards grâce à ses informations permettant de mettre fin à l’évasion fiscale de la banque suisse, le ministère des finances se refuse à l’indemniser. Le tribunal administratif lui a demandé de reconsidérer sa position. Bercy a fait appel.
Le président de la République souhaite mener à bien plusieurs chantiers d’ici à la fin de l’année : retraites, chômage, énergies renouvelables, loi sur la sécurité, débat sur l’immigration… Une stratégie risquée, qui divise ses soutiens.
Le renflouement du quotidien par le milliardaire tchèque marque un nouvel épisode dans le mouvement tectonique qui secoue le secteur : la concentration sans précédent aux mains de quelques milliardaires s’accélère. L’aide apportée au quotidien par le milliardaire tchèque se fait dans des conditions drastiques.
La hausse vertigineuse des factures a été au centre des préoccupations des Italiens durant la campagne électorale. L’économie italienne est en crise structurelle longue. Mais les partis politiques, surtout à droite, sortent les vieilles recettes.
Des documents confidentiels montrent que le fisc italien a consenti au groupe français Kering, dirigé par François-Henri Pinault, un énorme rabais de 748 millions d’euros sur le redressement qui a soldé l’affaire d’évasion fiscale de sa filiale Gucci.