La longue controverse sur le dispositif qui encadre le montant des indemnités versées en cas de licenciement abusif touche à sa fin. Après une audience jeudi, la haute juridiction tranchera définitivement le 11 mai. Le parquet a estimé que le barème ne pouvait pas être appliqué dans tous les cas.
La « remise carburant » de 15 à 18 centimes s’appliquera dans les stations-service jusqu’en juillet. Pour les salariées du secteur des services à la personne, cette baisse reste très insuffisante. Leurs indemnités kilométriques sont faibles et les prix à la pompe amputent leurs maigres salaires. Beaucoup songeraient aujourd’hui à démissionner.
En documentant le recours aux cabinets de conseil, le Sénat a révélé un phénomène méconnu du grand public, mais bien identifié des fonctionnaires. Ce n’est pourtant « que la face émergée d’un phénomène d’externalisation » plus large, alerte Arnaud Bontemps, membre du collectif Nos services publics.
La guerre en Ukraine a remis à l’ordre du jour des pratiques qui semblaient révolues. L’Allemagne, l’Autriche et l’Espagne viennent d’adopter des mesures d’économies et de contingentement dans l’énergie ou l’alimentaire afin de limiter les risques de pénurie. La menace d’une inflation galopante s’accentue.
Un rapport d’Attac et du syndicat Solidaires montre que l’effort contre la fraude fiscale se réduit, malgré les discours officiels. En revanche, les bénéficiaires de prestations sociales sont de plus en plus mis sous pression.
Une étude quantitative récente qualifie « de gauche » le programme économique du RN à la présidentielle, rejoignant les accusations d’Éric Zemmour. Mais ces analyses ne résistent pas à une étude sérieuse de ce projet.
Le gouvernement vante la revalorisation des pensions agricoles. Or, non seulement il n’en est pas à l’origine, mais les amendements portés par sa majorité en ont largement réduit la portée et ont échoué à résorber les inégalités femmes-hommes.
Heineken s’est engagé lundi à se retirer de Russie à cause de la guerre en Ukraine. Des salariés du groupe dénonçaient depuis des semaines l’hypocrisie du brasseur, qui n’avait jusqu’alors cessé la production que d’une seule de ses marques, sur plus de 35.
Les crises du capitalisme ont conduit au retour de la notion de planification, y compris parmi les candidats les moins critiques de l’ordre économique existant. La version la plus ambitieuse est défendue par Jean-Luc Mélenchon, même s’il reste des ambiguïtés dans son programme.
Les derniers chiffres du chômage du quinquennat confortent le récit du président-candidat sur sa réussite dans ce domaine sensible. Mais la baisse du chômage s’explique avant tout par l’explosion de l’apprentissage, subventionné à plein par le gouvernement.
Le brasseur Heineken arrête la production de sa marque phare en Russie, mais pas celle des autres bières. Selon un lanceur d’alerte, la direction ignore les appels internes à vraiment quitter le pays.
Dans les candidatures à la présidentielle, des divergences majeures apparaissent sur la question de l’élevage industriel. Entre désintérêt, préoccupation pour le bien-être animal, ou politique structurante de transformation des modes d’élevage.
Le président ukrainien a invité les grandes entreprises françaises à quitter la Russie, sans grand succès. La cupidité des milieux d’affaires y est pour beaucoup. Mais l’ambiguïté du pouvoir français explique aussi ce manque de solidarité.
Un fonds lancé par la Banque publique d’investissement, ouvert aux souscripteurs apportant au moins 5 000 euros, a dégagé en neuf mois un rendement de 43 %, grâce à une forte décote des actifs publics. Une opération financière qui symbolise la politique économique du quinquennat Macron.
En 2018, le fabricant turc de produits de beauté Flormar, détenu à 51 % par le groupe français, licenciait 132 employées qui venaient de se syndiquer. Trente-quatre attaquent la maison-mère devant le tribunal judiciaire de Paris, au nom du devoir de vigilance.
Après le bombardement du Leroy Merlin de Kyiv et l’appel du président Zelensky, mercredi devant le Parlement français, l’Association familiale Mulliez risque d’avoir de plus en plus de mal à gérer le malaise grandissant de ses salariés.