En remerciement d’un soutien indéfectible du monde des cryptos, le président états-unien a fait adopter la première législation qui leur ouvre la finance quotidienne. Les géants du numérique sont déjà prêts à lancer leur propre jeton et à créer leurs paradis fiscaux dématérialisés.
Depuis janvier, treize agents se sont ôtés la vie et huit autres ont tenté de le faire. Les faits se sont déroulés sur le lieu de travail à quatre reprises. Les syndicats s’interrogent sur le lien avec les suppressions de postes qui ont fait disparaître 25 % des effectifs depuis 2008.
Le grand magasin inauguré par Emmanuel Macron en 2021 devait être la vitrine du groupe LVMH à Paris. Il relève en réalité de la gabegie, avec 110 millions d’euros de pertes en deux ans. LVMH va le placer sous la tutelle du Bon Marché, son autre enseigne parisienne, largement bénéficiaire.
Depuis le mois de mars 2025, la Bibliothèque publique d’information s’est installée dans l’Est parisien, le temps des travaux de rénovation du centre national d’art et de culture. Ce déménagement a renforcé une crise sociale déjà profonde.
Le premier ministre a annoncé sa volonté de durcir une fois de plus les règles d’indemnisation du chômage, d’alléger encore les contraintes du droit du travail, et d’instaurer un plafond maximal d’aides sociales pouvant être touchées par une seule personne.
Jurant que la France était en danger de mort à cause de sa dette publique, le premier ministre a annoncé 44 milliards d’euros d’économies en 2026. Le gros de ce tour de vis budgétaire viendra de la non-indexation des dépenses publiques sur l’inflation et les besoins sociaux de la population.
Le premier ministre s’est présenté dans sa conférence de presse comme un porteur de « vérité ». Mais il a repris de vieilles rengaines pour justifier la poursuite d’une politique qui est pourtant la cause de la dégradation des finances publiques.
À la veille d’annonces budgétaires cruciales qui pourraient voir les prestations sociales gelées, les associations de la solidarité sont inquiètes. Leurs alertes restent lettre morte, années après années.
Agitant l’épouvantail de la dette publique, François Bayrou assure qu’il faudra trouver 40 milliards d’euros d’économies en 2026, et plus les années suivantes. Une erreur d’analyse majeure, vu la conjoncture économique morose. C’est tout l’inverse qu’il faudrait faire.
Entre incompréhensions et refus de s’adapter, les entreprises font encore largement subir un parcours du combattant aux porteurs de handicap. Et les difficultés sont parfois plus fortes pour les handicaps non détectables si le porteur n’en parle pas. Ils représentent pourtant 80 % des cas.
Cette enclave dorée du XVIe arrondissement de Paris abrite depuis des décennies les plus grandes fortunes françaises, des familles Lagardère et Dassault à celle des Desseigne-Barrière. Vincent Bolloré y règne aujourd’hui en maître, dans une ambiance ultra-sécurisée confinant à la paranoïa.
Des vendeuses employées dans le grand magasin parisien du groupe de luxe témoignent d’un management brutal généralisé et estiment que la direction installe une concurrence malsaine entre elles.
L’Inde est souvent présentée comme le nouvel eldorado de la croissance mondiale. Mais la stratégie du gouvernement Modi peine à assurer un développement suffisant pour les 1,4 milliard d’habitants du pays, dont plusieurs millions ont fait grève cette semaine.
À Orléans et Annonay, 172 personnes ont été reconnues victimes d’un préjudice d’anxiété au travail. Pendant quarante ans, leur ancien employeur, Tetra Medical, a utilisé de l’oxyde d’éthylène pour stériliser les dispositifs médicaux qu’il vendait. Sans aucune protection pour les salariés.
Le Parlement s’apprête à entériner la refonte des textes qui régissent le droit du travail. Un nivellement législatif par le bas, sans revalorisation des salaires ni considération pour l’économie informelle, face auquel les syndicats ont organisé une grève nationale mercredi.
Moins payées que les hommes, dix salariées du groupe franco-italien ont obtenu des rappels de salaire, en plus des dommages-intérêts, après avoir fait condamner leur employeur pour discrimination. Seul bémol à ce combat collectif : des disparités importantes d’arriérés entre cadres et techniciennes.