Le problème de la contamination de l’air dans les avions de ligne, qui peut rendre gravement malades des personnels navigants, est connu depuis des décennies. Mais les compagnies aériennes minorent toujours les risques pour la santé et la sécurité.
En moins de quinze ans, Funecap s’est emparé de 15 % du marché. Des salariés témoignent d’un malaise social au sein de l’entreprise, que les problèmes plus larges du secteur et la difficulté du métier accentuent. La direction réfute tout problème structurel propre à son organisation.
Derrière l’aura du géant de la voiture électrique et celle de son patron, Elon Musk, se cachent des conditions de travail toxiques à Nantes comme dans beaucoup d’autres sites français. Certains salariés ont accepté de briser le silence pour notre partenaire Mediacités.
Après une longue négociation avec EDF, le gouvernement a présenté sa réforme du marché de l’électricité. Si sur le papier le projet est censé assurer des prix modérés et protéger les consommateurs de la spéculation des marchés, beaucoup d’aspects restent flous.
Le texte redéfinit le droit du travail et limite le contrôle de l’inspection du travail sur les employeurs. Décidé sans consultation, il provoque la fureur des salariés. Les syndicats dénoncent une « nouvelle ubérisation » de l’aviation.
Les « sages » ont censuré le « legal privilege », un article de loi voté à l’initiative de l’exécutif, qui entravait la capacité d’enquête des gendarmes financiers et de l’autorité de la concurrence sur les pratiques illicites des grandes entreprises.
Le penseur états-unien de l’anarcho-capitalisme est l’une des références du candidat au second tour de l’élection présidentielle en Argentine. Sa pensée, peu connue en France, défend l’idée d’une société sans État régie par un capitalisme de laisser-faire.
Le patron de CMA CGM, Rodolphe Saadé, qui avait promis de ne pas toucher aux effectifs de la rédaction du journal qu’il a racheté il y a un an, annonce la suppression d’un poste de journaliste sur six. L’annonce a déclenché une grève historique à la rédaction, et le quotidien marseillais est absent des kiosques ce vendredi.
La volte-face de Bercy sur les titres-restaurant n’est pas une première. Elle montre la désinvolture de l’exécutif face à une pauvreté en expansion. Pire, cette histoire révèle la tendance macroniste à considérer les plus modestes comme une variable d’ajustement budgétaire.
Un amendement fléchant les encours du livret A vers les entreprises industrielles du secteur de la défense a été retenu par l’exécutif dans son budget 2024. Une mesure qui écorche la finalité sociale de ce placement d’épargne populaire très prisé des Français.
La taxe prélevée sur les concessionnaires d’autoroutes ne devait rien coûter aux usagers, selon le ministère des finances. Mais les sociétés autoroutières sont décidées à la répercuter intégralement sur les péages. Elles ont une arme fatale : les contrats signés en 2015 par Emmanuel Macron et Élisabeth Borne.
La loi « plein emploi » est définitivement adoptée par le Parlement après un ultime vote à l’Assemblée nationale. La création de France Travail et de nouvelles contraintes pour les bénéficiaires du RSA sont validées. En parallèle, le gouvernement doit se prononcer sur les futures règles de l’assurance-chômage.
En première lecture à l’Assemblée nationale, le gouvernement a fait adopter par un 49-3 un budget 2024 qui ne répond pas aux enjeux économiques, écologiques et de services publics actuels. Dans un contexte où la politique monétaire de la BCE se resserre, c’est d’autant plus risqué.
Les salariées du textile se sont mises en grève fin octobre pour obtenir des hausses de leur rémunération. Après plusieurs journées d’émeutes, le salaire minimum a été relevé de 56 %, loin de leurs revendications. Le modèle économique du pays semble à bout de souffle.
À la suite de notre enquête sur des formations qui promettaient de devenir riche grâce aux plateformes de location, Olivier Dussopt annonce avoir demandé une inspection pour réévaluer la certification de ces offres.
Après des années de bataille, dix salariées du groupe STMicroelectronics ont fait reconnaître, par la cour d’appel de Grenoble, la discrimination sexuelle dont elles faisaient l’objet dans leurs évolutions de carrière et de salaire. L’employeur devra leur verser plus de 800 000 euros de dommages-intérêts.