Dans une ville où le travail se fait rare, le centre communal d’action sociale fait vivre depuis près de vingt ans des dispositifs destinés à mieux armer les plus précaires pour faire face au monde du travail. « Une goutte d’eau » bénéficiant chaque année à plusieurs dizaines de personnes.
C’est le réacteur nucléaire le plus puissant du parc qu’EDF vient de connecter au réseau. Mais c’est aussi celui qui produira une énergie plus chère que la plupart des renouvelables. Les dépenses financières représentent entre 30 et 40 % du coût total du système électrique.
La monnaie brésilienne a perdu près de 25 % de sa valeur depuis un an et l’ensemble des marchés brésiliens est déstabilisé. Le secteur financier exige une politique d’austérité alors que Lula a relancé la croissance par la dépense publique. Un bras de fer très politique.
Une note de l’Insee prévoit une hausse du chômage début 2025 et des destructions d’emplois dans la construction et l’industrie. Pourtant dynamique depuis 2017, l’emploi dans les services est désormais atone. Nouvelle preuve de l’échec de la politique de l’offre.
Les salaires n’étaient plus payés depuis trois mois. Artisan Studios, dix-sept salariés, a fini par demander au tribunal de commerce de le placer en redressement judiciaire. Non sans avoir tenté de masquer la gravité de la situation par tous les moyens, jusqu’à licencier une salariée qui avait alerté.
Depuis le 7 novembre, les conducteurs de bus de Cergy-Pontoise et Conflans-Sainte-Honorine sont en grève contre les conditions de travail imposées par Francilité Seine-et-Oise, filiale de Lacroix & Savac. Il y a quelques jours, un des élus du personnel engagés dans la grève s’est suicidé.
Les agents du périscolaire parisien, qui enchaînent les grèves depuis des mois, exigent une revalorisation salariale et une amélioration de leurs conditions de travail. Ils se mobilisent de nouveau cette semaine.
Après des mois à payer par intermittence ses fournisseurs, le nouveau dirigeant de l’enseigne, Frédéric Merlin, assure à Mediapart qu’il est rentré dans les clous. Mais il lui reste à racheter les murs du grand magasin parisien. Trouvera-t-il les fonds ?
Les députés ont voté le 16 décembre la loi spéciale visant à assurer la continuité de l’État en 2025, sur la base du budget 2024. Mais ils ont été nombreux à appeler à discuter d’un nouveau projet de loi dès janvier, pour en corriger les manques évidents.
Dans l’indifférence générale, la vague actuelle de plans sociaux et de fermetures d’usines prend des allures de catastrophe économique. Alors que la part de l’industrie est déjà au plus bas, celle-ci pourrait atteindre un seuil irréversible, plombant durablement toute l’économie française.
En quelques années, le troisième armateur mondial, dont le siège est installé dans la ville, a mis sa patte sur de nombreux projets marseillais emblématiques. Dirigé par le milliardaire Rodolphe Saadé, un proche d’Emmanuel Macron, il s’impose comme un acteur économique, mais aussi politique, de premier plan. Tout en conservant sa très avantageuse niche fiscale.
Depuis 20 ans, la fondation d’entreprise du troisième armateur mondial soutient des projets et associations à Marseille. Portée par Tanya Saadé, sœur du PDG, et dopée par les superprofits de la compagnie maritime, elle s’est transformée en instrument d’influence pour la famille.
Après le placement en redressement de l’usine Vencorex, sur l’autre plateforme chimique du Sud grenoblois, Arkema se dirige vers une fermeture partielle. Plus de cent emplois sont sur la sellette. Le 12 décembre, des salariés des deux entreprises étaient réunis devant la préfecture de l’Isère.
Des fonds d’investissement mettent peu à peu la main sur les spécialités médicales libérales les plus lucratives : d’abord la biologie dès les années 2000, aujourd’hui la radiologie. Et pour cause : les pouvoirs publics ont longtemps laissé faire, explique le sociologue Antoine Leymarie.
Depuis la crise du covid-19, l’usage des plateformes de téléconsultation a explosé en France. Des acteurs financiers investissent dans ces entreprises en forte croissance, qui coûtent de plus en plus cher à la Sécurité sociale.
Près d’un quart de la radiologie libérale est aux mains de fonds financiers, lancés dans une course à la rentabilité dangereuse. Ces fonds sont même parvenus à contourner la réglementation censée garantir l’indépendance médicale, comme le révèlent des documents que nous nous sommes procurés.