La baisse des taux d’intérêt américains a mis le monde financier en pâmoison : la Fed donne le signal de la fin des politiques monétaires restrictives. Dans les faits, le pilotage court-termiste des banques centrales alimente une spéculation pour le seul profit des financiers.
L’équipementier automobile français est un habitué des plans de licenciements. Cette fois-ci, le groupe français annonce la mise en vente de trois sites. Si aucun repreneur ne se fait connaître, c’est plus de mille emplois qui sont menacés. Les salariés se préparent à une longue grève.
Depuis le 1er septembre, des manifestations contre la vie chère en Martinique créent des tensions dans le territoire. Cette question de la vie chère n’est pourtant pas nouvelle : c’est un fait qui perdure du fait de la structure de l’économie dans les ex-colonies.
Le récit d’une opposition entre deux stratégies de réduction du déficit dissimule un même objectif : appliquer une austérité massive au pays. Dans les deux cas, la destruction de l’État social et des services publics est assurée.
Dans son dernier ouvrage « Les Nouveaux Serfs de l’économie », l’ancien ministre des finances grec Yánis Varoufákis défend l’idée que le capitalisme a laissé place au techno-féodalisme. Une forme de mise en garde contre de nouveaux modes de domination.
Une tribune souligne la nécessité de répondre au bras de fer entre le Brésil et X par une mobilisation internationale contre la domination des géants du numérique. L’affaire brésilienne confirme la tentative de vassalisation des États, avec la complicité de l’extrême droite.
Pressé par les oppositions, le nouveau premier ministre refuse de communiquer les documents préparatoires au budget 2025 et jure découvrir « une situation très grave ». Mediapart révèle deux des courriers que Matignon refuse de communiquer.
La première soirée de débat public sur les futurs réacteurs EPR2 de Gravelines, dans le Nord, a souligné le déséquilibre entre la parole des représentants d’EDF, rompus aux éléments de langage, et celle des associations écologiques qui manquent de moyens.
Dans un courrier adressé à son comité de direction, le patron du groupe de luxe, Bernard Arnault, dresse une liste de médias auxquels ses salariés ont « interdiction absolue de parler ». Cela fait déjà plusieurs mois que la firme ne daigne plus répondre aux demandes d’entretien de Mediapart.
Le président LFI de la commission des finances de l’Assemblée et son rapporteur, Charles de Courson, se sont heurtés mardi 17 septembre au refus de l’exécutif de leur donner les documents budgétaires auxquels ils ont le droit d’accéder. Entretien.
En déniant aux dirigeants de la commission des finances de l’Assemblée le droit d’examiner les « lettres plafonds » préparant les choix budgétaires de 2025, le pouvoir franchit une sérieuse ligne rouge et abîme un pilier des démocraties parlementaires.
Le constat dressé par Mario Draghi fait l’unanimité : l’économie européenne fait face à un « risque existentiel ». Mais les remèdes proposés obéissent au même logiciel que dans le passé. La justice climatique et la justice sociale sont totalement oubliées.
L’épouse du président a demandé à apparaître dans la quatrième saison de la production Netflix. Une évidence pour celle qui est très liée au groupe de Bernard Arnault, dont les marques sont régulièrement au centre de la série. Et ce, même si LVMH y est égratigné pour la première fois.
La CFDT a ouvert une enquête interne après l’achat de deux voitures haut de gamme par la branche route de son syndicat, avec des fonds dédiés au dialogue social. La création d’une mystérieuse entreprise par la fédération syndicale est également dans le viseur.
Symbole de la précarité, responsable du fiasco de la distribution des professions de foi des régionales 2021, le distributeur de prospectus et de courriers publicitaires a été liquidé le 9 septembre. Ses 10 000 salariés sont partagés entre « soulagement » et anxiété après la perte de leur emploi.
Deux gaziers licenciés sont passés devant le conseil des prud’hommes mardi. Si la direction assure les avoir congédiés pour des faits de violence, les cégétistes assurent qu’il s’agit là de l’énième illustration d’une répression syndicale d’ampleur.