Interpellé le 6 mars 2015 un peu après minuit, Amadou Koumé a été déclaré mort au commissariat du Xe arrondissement de Paris deux heures et demie plus tard. Selon un nouveau témoignage, l'homme, qui était sous l'effet de la cocaïne, était en pleine de crise de panique lorsque la police l'a violemment maîtrisé.
Un juge d'instruction vient d'entendre un des 22 militants du réseau Sortir du nucléaire, interpellés alors qu'ils venaient tracter devant un meeting d'athlétisme «Areva» au Stade de France (Seine-Saint-Denis) en juillet 2011. Sous prétexte de vérification d'identité, les militants, qui avaient leurs papiers, ont été retenus deux heures et demie.
Sur le plateau de Millevaches, l'affaire de Tarnac a laissé des traces. Accusé d’avoir cadenassé une gendarmerie, un militant creusois de 35 ans sera jugé le 3 septembre pour «entrave au mouvement de personnel ou de matériel militaire». Au départ ouverte pour «terrorisme», l’enquête révèle une surveillance gendarmesque délirante.
Fiché comme islamiste radical en France, en Belgique et en Espagne, Ayoub El-Khazzani n'était pas pour autant menacé d'une arrestation, et a pu se procurer des armes dont un fusil d'assaut. Explications.
Le 19 août dernier, alors que la police organisait une « opération maïs » devant un foyer de travailleurs immigrés, situé dans le XIXe arrondissement de Paris, plusieurs agents s’en sont pris violemment à un vieux monsieur et son fils. D’autres, emmenés dans un centre de rétention administrative, risquent l’expulsion.
Le patron de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) de Nice, le commissaire divisionnaire Didier Cristini, se trouve lui-même dans le collimateur de la police des polices. Ses méthodes sont si controversées que la hiérarchie des « bœufs-carottes » a diligenté une enquête interne.
Près de 6 tonnes de cannabis ont été saisies le 26 juillet par la police à Vitrolles (Bouches-du-Rhône). Une saisie record, tombée à pic pour le président de la République qui a fait un détour par Marseille le lundi 27 juillet.
Malgré deux cas de blessure dans la nuit du 13 au 14 juillet, le gouvernement rejette toute réflexion sur l'usage des lanceurs de balle de défense, et vient de refuser, ce mercredi 22 juillet, le moratoire sur le Flash-Ball Super-Pro demandé par le Défenseur des droits. Reportage à Argenteuil où Amine, 14 ans, a été grièvement blessé par un tir policier de LBD 40, sa version moderne.
Alors que deux adolescents ont vraisemblablement été blessés le14 juillet par des tirs de lanceurs de balle de défense, le tribunal administratif de Nice a reconnu pour la première fois le 9 juin 2015 qu’il s’agissait d’une arme « comportant des risques exceptionnels ». C’est la seconde condamnation de l’État français dans une affaire de Flashball.
L’enquête judiciaire sur la mort du jeune manifestant Rémi Fraisse, en octobre dernier, avance toujours aussi lentement. Quant aux plaintes des zadistes de Sivens victimes de violences, c'est encore pire.
Centre d'entraînement de la gendarmerie, Saint-Astier, en Dordogne, est aussi le meilleur argument de vente des gendarmes mobiles, dont l'action a été fortement remise en cause après la mort de Rémi Fraisse. Reportage.
Yannick, un militant de 42 ans, accusé d'avoir grièvement blessé un gendarme (45 jours d'ITT) en septembre 2014 à Sivens a été relaxé ce mercredi 1er juillet 2015 par la cour d'appel de Toulouse. Une vidéo montre que c'est en fait un autre gendarme qui a donné un coup de ranger dans la main de son collègue...
Pour la première fois, le tribunal administratif de Paris a annulé ce mardi 7 juillet 2015 une interdiction de sortie du territoire. Il a ordonné au ministère de l’intérieur de renouveler la carte d’identité et le passeport d'une jeune Mulhousienne convertie à l’islam.
C'est une belle victoire pour les citoyens. La cour d’appel de Paris a condamné mercredi 24 juin l’État pour « faute lourde » dans cinq cas de contrôle au faciès présentant « un caractère discriminatoire qui engage la responsabilité de l’État ». Les juges déplorent au passage l'absence « d’obligation de traçabilité » des contrôles d'identité qui « constitue une entrave au contrôle juridictionnel ».
Saisi en urgence par des associations de défense des migrants contestant le blocus de la frontière franco-italienne, le juge des référés du Conseil d’État vient ce lundi de s'estimer incompétent en l'absence de décision ministérielle formelle. Récit d'une fable étatique.