L’ouverture du vaccinodrome du Stade de France, à Saint-Denis, mardi 6 avril, vise à illustrer l’accélération de la campagne de vaccination contre le Covid-19. Mais la stratégie actuelle est inadaptée aux réalités de terrain. Les élus locaux ont pris les devants en ouvrant la porte à la vaccination d’une population plus jeune.
Une grande partie des personnes porteuses d’un handicap mental ne sont toujours pas prioritaires à la vaccination, contrairement à ce qui se pratique dans des pays voisins. Elles ont pourtant sept fois plus de risque de décéder des suites d’un Covid-19.
Stratégie vaccinale au ralenti, débats sur « l’islamo-gauchisme », violences policières, critiques sur les traités de libre-échange… À l’approche d’un sommet européen consacré à la crise sanitaire, entretien avec le secrétaire d’État chargé des affaires européennes.
L’Agence européenne des médicaments juge les bénéfices du produit supérieurs aux risques. Mais elle ne peut exclure un lien possible entre le sérum et la survenue de rares cas graves de thromboses, touchant majoritairement des femmes de moins de 55 ans. La Haute Autorité de santé recommande donc la reprise de la campagne de vaccination à l’AstraZeneca, mais seulement pour les plus âgés.
Emmanuel Macron vient d’annoncer la suspension du vaccin anglo-suédois, en attendant que l’Agence européenne du médicament se prononce sur le lien entre la vaccination et des cas de thrombose. Celle-ci enquête sur trente cas recensés, au 10 mars, parmi cinq millions de personnes vaccinées.
La haute juridiction administrative avait été saisie par un collectif reprochant à la société d’avoir confié l’hébergement des données des patients à Amazon Web Services, une société soumise au droit américain et aux programmes de surveillance permis par celui-ci.
En misant sur le vaccin de Sinovac, le pays a déjà administré près de sept millions de doses, pour une population de 19 millions d’habitants. Malgré cela, plusieurs grandes villes viennent d'être reconfinées, dont Valparaíso.
Être élu, proche d’un édile, ou inséré dans le bon réseau peut parfois permettre de raccourcir un peu le chemin menant à la piqûre. Pas des passe-droits éhontés, mais des raccourcis auxquels tout le monde n’a pas accès. Illustration en Haute-Garonne et en Dordogne.
À Douai, pour la deuxième opération « coup de poing » prévue sur un week-end, les professionnels de santé libéraux, à la manœuvre, n’ont été informés que vendredi des doses livrées par une administration sous très forte pression. Pour que les rendez-vous soient attribués aux plus fragiles, ils ont décidé de reprendre la main sur l’application Doctolib.
La Chine et la Russie profitent du nationalisme des vaccins des pays occidentaux pour proposer leurs doses aux pays aux ressources limitées. Les grands discours sur le « bien public mondial » ont laissé place à une concurrence entre tous, nourrie à la fois par des intérêts commerciaux et par des rivalités géopolitiques.
Sans possibilité d’acheter le vaccin russe et face aux retards des initiatives occidentales, Kiev peine à trouver des sources alternatives pour vacciner ses 42 millions d’habitants contre le coronavirus. Fin décembre, l'Ukraine a annoncé avoir sécurisé 1,9 million de doses du vaccin chinois Sinovac, à l’efficacité incertaine.
Alors que la Serbie affiche le deuxième meilleur taux de vaccination en Europe, ses voisins des Balkans s’impatientent. Ils misaient sur la solidarité européenne mais ils ne voient toujours rien venir… Seule la Chine est en mesure de proposer massivement son vaccin.
Le gouvernement, pour qui les soignants ne sont pas assez vaccinés, menace de passer à la contrainte. C’est oublier tous les soignants qui ont été contaminés. Et c’est sous-estimer leur défiance après un an de crise sanitaire.
Faut-il laisser les patients choisir leur vaccin ? Celui d’AstraZeneca est boudé par le grand public français comme par les médecins, alors que la Haute Autorité de santé vient d’élargir sa recommandation aux personnes de plus de 65 ans.
La Commission européenne veut dévoiler un projet de passeport vaccinal censé faciliter les déplacements à l’approche de l’été. Un nouveau coup de canif à l’encontre de la liberté de circulation, s’inquiètent des eurodéputés.
Sur les 70 vaccins contre le Covid-19 actuellement en cours d’essais cliniques, quatre sont cubains. Malgré l'embargo, l’île a développé une puissante industrie biotechnologique au cours des quarante dernières années.