Après une nuit de négociations, la Commission européenne a fait savoir vendredi 8 décembre que des « progrès suffisants » avaient été réalisés à ses yeux, pour passer à la seconde phase des discussions. C’est la première fois qu’une avancée est enregistrée, depuis le début des négociations du Brexit en juin.
Plus Theresa May lâche du lest dans les négociations sur le Brexit à Bruxelles, plus elle affaiblit son assise politique à Londres. Et plus, dans la foulée, elle perd en crédibilité auprès de ses interlocuteurs européens… Dernier exemple de cette spirale infernale : le dossier de la frontière irlandaise, au cœur des discussions lundi.
Un projet de loi crucial pour l’avenir du Brexit, le « Repeal Bill », est présenté ce jeudi à Westminster. C’est le point de départ d’un processus complexe de transposition de lois européennes en textes de loi britanniques. Entretien avec Robert Bell, du cabinet d’avocats Bryan Cave, spécialiste de droit européen à Londres, pour comprendre l’ampleur du chantier.
Après le pari électoral raté de Theresa May, les conservateurs britanniques se divisent à nouveau sur le Brexit. Londres n'a plus vraiment de position sur la manière de négocier le Brexit, alors que les discussions avec les 27 se sont ouvertes lundi 19 juin à Bruxelles.
Le professeur Alistair Cole revient sur les aspects territoriaux du vote aux élections britanniques du 8 juin. Sceptique quant à la survie du gouvernement May, il ne voit pas de majorité pour un Brexit « dur ». Entretien.
L’apocalypse économique annoncée par les économistes n’a pas eu lieu après le vote sur la sortie de l’Union européenne, voilà un an. Mais si la croissance résiste, elle ne repose que sur une consommation qui commence à vaciller face à la remontée de l’inflation, malgré le soutien monétaire. Au-delà, l’enjeu sera de reconstruire un nouveau modèle économique plus équilibré pour le Royaume-Uni.
Les dirigeants européens, réunis samedi à Bruxelles, se sont entendus sur les lignes directrices de la négociation du Brexit. Plusieurs d’entre eux s’inquiètent d’une Theresa May en plein « déni de Brexit », à l’approche des élections anticipées du 8 juin au Royaume-Uni.
Un sommet européen sur le Brexit se tient samedi à Bruxelles. La Britannique Theresa May a provoqué des élections anticipées, dans l'espoir de renforcer sa position dans les négociations avec l'UE. Mais la conservatrice reste évasive sur l’action qu’elle entend mener. Après vingt ans de carrière politique, l'atypique cheffe du gouvernement demeure une interrogation.
En réclamant l’organisation d’élections législatives anticipées le 8 juin prochain, avec trois ans d'avance, la première ministre britannique espère terrasser toute forme d’opposition et profiter un maximum de la faiblesse des travaillistes.
Si la première ministre a obtenu de justesse la confiance des députés britanniques, son gouvernement ne tient qu’à un fil. Malgré l’accord conclu avec les Nord-Irlandais du DUP, les voix de l’opposition et les divisions internes menacent de la faire tomber.
Il est l’un des principaux dirigeants du Parti national écossais, cette formation de gauche et écologiste au pouvoir à Édimbourg. Dans un entretien à Mediapart, l’eurodéputé Alyn Smith défend la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse, convaincu, cette fois, que le « oui » pourrait l’emporter.
Londres déclenche la procédure de divorce avec l’UE. Alors que la bataille sur la « facture du Brexit » bat déjà son plein, retour sur les enjeux des négociations : ils s’annoncent d’une redoutable complexité pour les Européens et pour Theresa May.
Depuis janvier, l’Irlande du Nord n’a plus de gouvernement – le délai à ne pas dépasser était fixé ce lundi. Une situation alarmante alors que le lancement des négociations pour le Brexit est attendu mercredi. Si un exécutif n’est pas bientôt formé, l’Irlande du Nord ne pourra pas faire entendre sa voix.
Fortune diverse pour le parti travailliste lors de deux législatives anticipées jeudi : la formation de Corbyn a sauvé son siège à Stoke-on-Trent, la « capitale du Brexit », mais s’est fait battre par les conservateurs dans un autre de ses bastions traditionnels.
Ils sont les orphelins du Remain. Ces Britanniques favorables au maintien dans l'UE se sentent abandonnés par leur classe politique, qui semble résignée à un « Brexit dur ». Mais ils n'ont pas dit leur dernier mot. Ils créent des collectifs, lancent des actions judiciaires, appellent à des rassemblements.
Les députés britanniques débattent à partir de mardi d’un texte de loi succinct, censé ouvrir la voie aux négociations du Brexit. Le feu vert de Westminster ne fait guère de doute. Mais l’opposition travailliste se déchire.