Les funérailles de l’opposant russe, organisées ce vendredi à Moscou, ont été le lieu d’une colère rare. Bravant le risque d’être arrêtées, des milliers de personnes sont venues jeter des fleurs sur son cercueil et ont scandé des slogans qu’on ne pensait plus possibles dans la Russie de Poutine.
La décision annoncée mercredi est le fruit d’un consensus d’eurodéputés de tous bords, lassés d’être « snobés » par le géant américain. La direction du groupe a refusé à trois reprises de s’expliquer sur les conditions de travail de ses salariés.
Helsinki accuse Moscou d’envoyer des migrants à la frontière entre les deux pays, une « attaque hybride » en réponse à son adhésion à l’Otan. La fin des échanges, amorcée dès l’épidémie de Covid, transforme la vie locale, mais le pays reste décidé à regarder vers l’Ouest.
Quelques espions – c’est déjà le cas –, cinquante démineurs – c’est évoqué – ou deux mille fantassins prêts à en découdre ? Le débat lancé par le président de la République à propos d’un éventuel envoi de « troupes au sol » en Ukraine a un vice originel : personne ne sait de quoi il parle.
Vladimir Poutine a réagi jeudi aux propos d’Emmanuel Macron sur l’éventualité d’envoyer des soldats en Ukraine. Le chef du Kremlin a agité la menace d’une riposte nucléaire dans un discours marqué par une militarisation à outrance de la société russe.
Le Hamas annonce que plus de 100 personnes ont été tuées jeudi après que l’armée israélienne a ouvert le feu sur une foule qui entourait des camions d’aide humanitaire à Gaza City. Israël ne dément pas les tirs mais affirme que les morts ont été provoquées par des mouvements de foule.
Human Rights Watch a enquêté dans une réserve forestière créée pour vendre sur les marchés le carbone stocké par ses arbres. Des communautés chong ont été expulsées de leurs terres et ne bénéficient pas des retombées financières du projet, révèle l’ONG.
Au dernier moment, l’Allemagne, la France et l’Italie se refusent à entériner l’accord intervenu en décembre sur le « devoir de vigilance ». L’avenir de ce texte, qui lutte contre les violations de droits humains et les dégâts environnementaux des entreprises, est fortement compromis.
En visite d’État à Paris, l’émir du Qatar est un acteur central dans la crise au Proche-Orient. Après l’avoir accusé de complaisance avec le terrorisme, puis boudé au profit de ses rivaux saoudien et émirati, le président français s’évertue à exhiber une amitié retrouvée.
Le nom de Socfin, la holding belgo-luxembourgeoise qui détient des dizaines de milliers d’hectares de palmiers à huile et d’hévéas, a été symboliquement saisi en France, dans le conflit qui oppose depuis des années les paysans africains et le groupe Bolloré.
En France, un projet de loi vise à interdire l’importation et l’exportation de trophées d’espèces protégées. Ses défenseurs veulent protéger la biodiversité. Mais la chasse aux trophées a aussi des conséquences sur les populations locales, comme au Cameroun. Reportage.
Après Antony Blinken, Tirana attend cette semaine Volodymyr Zelensky. La capitale albanaise s’impose comme une étape diplomatique incontournable dans les Balkans, alors que le pays s’apprête à accueillir les demandeurs d’asile « délocalisés » d’Italie.
En n’excluant pas l’envoi de troupes sur le sol ukrainien, le président français a suscité la bronca des oppositions, tandis que plusieurs de ses alliés européens se sont désolidarisés. Au lieu de provoquer un débat sérieux, l’évocation désinvolte de cette hypothèse a exposé la division des soutiens de l’Ukraine.
Après deux ans de guerre contre la Russie et alors que le front semble stagner, que peut faire l’Ukraine ? L’historien militaire Michel Goya y répond dans ce nouveau numéro de Retex – et revient sur la déclaration d’Emmanuel Macron, qui a dit lundi ne pas exclure l’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine.
Le vendredi 26 janvier, la cour des Nations unies ordonnait à Israël de prendre dans un délai d’un mois une série de mesures afin d’éviter que des actes de génocide soient commis lors de son opération militaire à Gaza. Ce délai passé, les ONG dénoncent l’inaction de l’État hébreu.
Capitale d’un pays où des centaines de femmes avortent chaque jour au risque de la prison et, souvent, de leur vie, Rabat accueille cette semaine la 11e Conférence africaine sur la santé reproductive et sexuelle. Une nouvelle loi est espérée.