Il y a deux jours, la photo d’Emmanuel Macron posant avec le maillot du club de foot Boca Juniors dédicacé par le président argentin d’extrême droite Javier Milei, a provoqué l’indignation de la gauche française. L’image a aussi suscité la stupeur en Argentine, où le pouvoir veut faire main basse sur le mythique club de football.
Une nouvelle et féroce campagne de répression, avec de nombreuses arrestations et des mesures humiliantes, s’est abattue sur la communauté baha’ie. Dernière étape d’une persécution qui va « du berceau à la tombe », ses membres se voient obligés, à Téhéran, d’enterrer leurs morts dans la fosse commune des prisonniers politiques.
L’Union européenne est la première à établir une législation sur l’intelligence artificielle. L’Artificial Intelligence Act est surtout un système de déclarations et de certifications, avec peu d’interdictions. L’encadrement de l’utilisation de la reconnaissance faciale est déjà contesté par certains États. En particulier la France.
Alors que Javier Milei est investi président dimanche 10 décembre, les mobilisations contre l’utilisation de pesticides restent intenses en Argentine. Mais la victoire du libertarien risque de renforcer un peu plus le modèle de l’agrobusiness tout-puissant. Reportage.
À Rio de Janeiro, le 63e sommet du Mercosur s’est terminé sans le grand triomphe voulu par le président brésilien : la signature de l’accord UE-Mercosur. Après l’élection de Milei en Argentine, les tensions entre le Venezuela et le Guyana viennent perturber davantage l’équilibre du continent.
Le jeune poète japonais, 27 ans, exige le cessez-le-feu total et la fin du massacre. Figure des rassemblements en soutien à Gaza, il raconte à Mediapart de quelles manières l’histoire des Palestiniens résonne dans l’archipel.
Emprisonnée en Iran, Narges Mohammadi, Prix Nobel de la paix 2023, sera représentée à la cérémonie dimanche 10 décembre par son mari et leurs deux enfants exilés en France. Portrait d’une famille qui a la lutte dans le sang.
En 2019, le mouvement pro-démocratie triomphait aux élections locales du territoire semi-autonome lors d’un scrutin marqué par une forte mobilisation. Quatre ans plus tard, le scrutin qui a lieu dimanche devrait être marqué par une forte abstention, alors que toutes les voix d’opposition ont été réduites au silence.
Un an après le « Qatargate », cinq universitaires publient un livre blanc pour mieux protéger l’Union européenne des conflits d’intérêts et de la corruption. Face aux « mesures d’ajustement » de l’UE, ils plaident pour un renforcement des organes de répression.
La proposition d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza pour raisons humanitaires présentée au Conseil de sécurité s’est heurtée au veto américain. Treize autres membres ont voté pour et la Grande-Bretagne s’est abstenue. Le soutien inconditionnel américain au gouvernement israélien est critiqué de toutes parts.
Deux mois après les attaques du 7 octobre, l’historien Vincent Lemire revient sur l’épaisseur de la guerre en cours pour tenter de dégager les horizons possibles ou impossibles. Entretien.
Jan A. dénonce le retour d’un antisémitisme à visage découvert comme une césure. Bien que l’Allemagne soit encore considérée comme un « pays sûr » par le Conseil central des Juifs, ce médecin d’origine russe est rongé par la question de l’exil comme l’étaient ses deux parents avant de fuir l’Union soviétique en 1992.
De passage à Paris, le président du syndicat des journalistes palestiniens, Nasser Abou Bakr, insiste sur l’importance du travail de ses confrères pour informer le monde sur la situation dans l’enclave, malgré les risques pour leur vie. 63 journalistes et professionnels des médias ont été confirmés morts depuis le 7 octobre, dont 56 à Gaza.
Occupé à fuir ses responsabilités dans les choix stratégiques aventureux qui ont permis l’attaque terroriste du 7 octobre dernier, le premier ministre israélien n’a développé aucune vision pour l’après-guerre dans la bande de Gaza. Contrairement à Washington.
De New York à Washington, les divisions sur le conflit israélo-palestinien entre la jeune gauche progressiste et la gauche traditionnelle secouent les cercles de pouvoir : politiques, culturels mais aussi médiatiques. Au risque de compromettre la réélection du président démocrate.
Activiste de la paix, la septuagénaire, issue d’une famille américaine juive ashkénaze, veut réconcilier le politique et l’intime. Quand tous ses proches soutiennent Israël, elle arpente les couloirs du Congrès pour y réclamer un cessez-le feu.