De New York à Washington, les divisions sur le conflit israélo-palestinien entre la jeune gauche progressiste et la gauche traditionnelle secouent les cercles de pouvoir : politiques, culturels mais aussi médiatiques. Au risque de compromettre la réélection du président démocrate.
Activiste de la paix, la septuagénaire, issue d’une famille américaine juive ashkénaze, veut réconcilier le politique et l’intime. Quand tous ses proches soutiennent Israël, elle arpente les couloirs du Congrès pour y réclamer un cessez-le feu.
Mediapart et l’EIC révèlent que l’eurodéputée et ancienne vice-présidente du Parlement européen, inculpée pour « corruption » dans l’affaire du « Qatargate », a mené une campagne d’influence en faveur de l’émirat à Bruxelles, en lien direct avec les lobbyistes occultes et deux ministres du Qatar. Elle dément avoir été téléguidée.
L’eurodéputée Eva Kaili et son compagnon Francesco Giorgi, inculpés pour corruption dans l’affaire du « Qatargate », sont soupçonnés par la police belge d’avoir versé un complément de prix occulte de 100 000 euros en liquide lors de l’achat d’un appartement à Bruxelles.
Ce n’est pas seulement une humanité concrète, celle des vies irrémédiablement perdues, qui se meurt au Proche-Orient. C’est l’idée même d’une humanité commune que ruine la vengeance sans frein ni limites de l’État d’Israël contre la population palestinienne de Gaza en riposte au massacre commis par le Hamas.
Élue d’Oxford, Shaista Aziz a été parmi les premières personnes à démissionner du parti pour protester contre la position de son leader, Keir Starmer, jugée trop favorable à Israël. Elle connaît trop bien le Proche-Orient pour ne pas faire au moins ce sacrifice personnel.
Deux mois après l’attaque du 7 octobre, il reste 137 personnes retenues dans l’enclave palestinienne, sans qu’il y ait de négociations en vue. 105 otages ont été libérés lors de la première trêve, en majorité des femmes et des enfants originaires des kibboutz pris pour cibles par le Hamas.
Pendant que l’armée israélienne encercle Khan Younès au sud de l’enclave, les opérations se poursuivent au nord, notamment dans le camp de Jabalia, transformé en cimetière susceptible de devenir une « zone tampon » entre Israël et ce qu’il restera de Gaza.
Alors que la saison des pluies se fait de plus en plus meurtrière dans l’île des Caraïbes, reportage à Nueva Barquita, quartier de maisons « en dur » qui répond à des normes environnementales. Une expérience qui semble une goutte d’eau face aux défis que le pays doit affronter.
Depuis le 7 octobre, le Proche-Orient s’est embrasé. Nouvelle phase, terrible et meurtrière, d’un conflit vieux de plusieurs décennies. Notre émission en accès libre avec des invités et la rédaction de Mediapart.
Depuis la sinistre prison iranienne d’Evin, Narges Mohammadi, prix Nobel de la paix 2023 pour son combat pour les femmes, livre un entretien exclusif à Mediapart. Une leçon de liberté, de courage, de féminisme.
L’armée israélienne a mené de nouvelles frappes meurtrières mercredi sur la grande ville assiégée de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où les habitants tentent de s’abriter des bombardements et des combats parmi les plus intenses en deux mois de guerre contre le Hamas.
Dans un rapport sorti mercredi 6 décembre, l’ONG Amnesty International publie 45 témoignages de manifestants et manifestantes victimes des agents de l’appareil répressif iranien. Elle appelle au réveil de la communauté internationale pour leur rendre justice.
Plus de deux millions de réfugiés vivent dans l’État voisin d’Israël. Ils n’ont jamais oublié leur terre ni leur identité, et considèrent qu’en rappelant au monde la question palestinienne, le 7 octobre a aussi remis au centre celle du droit au retour des réfugiés.
La pollution aux particules issue des incendies californiens, qui plongent chaque année des millions d’habitants dans un brouillard toxique, est en train d’émerger comme un problème de santé publique.
Cinq jours après la fin de la trêve, l’armée israélienne a dit mardi être aux prises avec le Hamas dans Khan Younès, grande ville du sud de la bande de Gaza assiégée, où l’ONU redoute un « scénario infernal » pour les civils, confinés dans un périmètre de plus en plus réduit.