L’opposition centriste pro-européenne a remporté la majorité parlementaire dimanche en Pologne, selon les sondages à la sortie des urnes, lors de législatives jugées cruciales pour l’avenir du pays et ses relations avec Kiev. Elle bat les populistes nationalistes au pouvoir et l’extrême droite réunis.
Dimanche, l’armée israélienne a appelé, une nouvelle fois, la population à prendre la direction du sud. Aucun journaliste étranger n’a été autorisé à entrer dans l’enclave, alors que le bilan s’élève à 2 670 morts, selon le Hamas. C’est par des messages WhatsApp que Mediapart a recueilli des témoignages.
Les inondations dévastatrices qui ont meurtri la région de Derna le 11 septembre dernier ont déclenché une mobilisation inédite de toute la société civile. L’élan de solidarité défie les divisions politiques entre les dirigeants qui se partagent l’est et l’ouest du pays.
Depuis l’attaque lancée par le Hamas sur Israël et la riposte de l’État hébreu, chaque camp accuse l’autre d’avoir frappé des populations civiles innocentes, de les avoir prises en otages ou de les avoir bombardées. Comment qualifier juridiquement ces faits ? Quelles différences y a-t-il entre crime de guerre, crime contre l’humanité et acte terroriste ?
Après l’attaque du Hamas en Israël samedi dernier, l’État hébreu a annulé tous les permis des travailleurs palestiniens originaires de Gaza. Craignant d’être arrêtés ou attaqués, des milliers d’entre eux ont trouvé refuge en Cisjordanie. Ils n’y avaient jamais mis les pieds auparavant.
Alors que l’armée israélienne a confirmé samedi la présence d’au moins 120 otages retenus par le Hamas à Gaza, un père a décidé d’aller chercher sa fille, enlevée alors qu’elle participait à la rave party à Re’im. Pour cela, il se dit prêt à entrer dans Gaza.
Alors que les préparations d’une offensive terrestre israélienne à Gaza et que les frappes aériennes se poursuivent, des centaines de milliers d’habitants tentent de fuir vers le sud. L’ONU estime à un million le nombre de personnes déplacées dans le territoire. De son côté, l’Iran prévient que si l’attaque contre Gaza continue, « personne ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d’un élargissement du conflit ».
La société israélienne est à la fois en deuil et en guerre. Traumatisée et mobilisée. La colère qui s’exprime vise parfois Nétanyahou sans remettre en cause, sinon à la marge, ce qui se passe actuellement à Gaza.
L’armée israélienne a annoncé, samedi, qu’elle préparait une « attaque par voie aérienne, maritime et terrestre » sur la bande de Gaza. Si elle a lieu, cette opération en milieu urbain risque d’être particulièrement meurtrière, éprouvante, et sera largement compliquée par le vaste réseau de galeries souterraines du Hamas.
Depuis une semaine, les forces de sécurité palestiniennes sont sur le pont pour limiter les rassemblements. Mais les Palestiniens de Cisjordanie qui scrutent les images de Gaza avec un grand sentiment d’impuissance bouillonnent. Alors que le Fatah reste muet, le Hamas engrange des soutiens.
Les Polonais voteront ce dimanche pour élire leurs parlementaires. Les journalistes et de nombreux acteurs de la société civile redoutent un troisième mandat des nationaux-conservateurs, vu le sort que ceux-ci réservent depuis huit ans aux médias et aux ONG.
Les hostilités ont déjà fait plusieurs morts à la frontière entre le Liban et Israël, sans que ces affrontements ne débouchent pour l’instant sur un conflit ouvert. Les Libanais se préparent cependant à la frappe de trop qui déclencherait une nouvelle guerre.
Au-delà du soutien dans les rues des villes, les opinions publiques arabes manifestent un éventail de réactions, depuis la fierté jusqu’à la colère et la peur face aux bouleversements inévitables après l’attaque du Hamas contre Israël. Entretien avec Mohamed al-Masri, chercheur au Centre arabe de recherches et d’études politiques de Doha.
L’écrivain palestinien devenu français Elias Sanbar dit lucidement son fait au Hamas, fauteur de « crime de guerre », tout en se montrant solidaire du peuple palestinien. Et tout en critiquant l’escalade meurtrière voulue par le gouvernement Nétanyahou à Gaza.
L’Australie s’est prononcée samedi, lors d’un référendum, contre la reconnaissance des peuples autochtones dans sa Constitution et contre l’idée de leur donner une « Voix » au Parlement. Retour sur une campagne marquée par la désinformation, et même l’opposition de certains concernés.
L’ONU a mis en garde contre la dégradation rapide de la situation humanitaire à Gaza, notamment le manque d’eau, mais aussi de fuel et de nourriture. Deux hôpitaux ont, par ailleurs, refusé d’évacuer le nord du territoire palestinien, alors que l’armée israélienne s’est dite prête à « étendre l’offensive », notamment sur terre.