Plus d’une centaine d’otages israéliens sont aux mains du Hamas. La majorité sont des civils, des femmes, des enfants, dont certains en bas âge, des personnes âgées.
Au quatrième jour du conflit, l’armée israélienne a multiplié les raids aériens sur l’enclave. Des roquettes et des tirs de mortiers ont ciblé le nord du pays et le plateau du Golan. De nouveaux bilans font état de plus de 1 000 morts côté israélien, dont huit Français, et 900 côté palestinien.
L’enclave côtière sous blocus depuis 16 ans est sous le feu des bombardements israéliens. Depuis le début de l’attaque du Hamas, qui a fait plus de 900 morts côté israélien, plus de 680 Palestiniens sont morts, dont 140 enfants, y compris des familles entières.
Libéré lors d’un échange « otage israélien contre prisonniers palestiniens », le leader du Hamas dans la bande de Gaza était vu par Israël comme à même de contrôler ce territoire. Jusqu’aux massacres du 7 octobre.
Les résultats des scrutins de dimanche en Bavière et en Hesse le montrent : la République fédérale n’est plus épargnée par la progression rapide de l’extrême droite. Mais les conservateurs de la CDU/CSU sont plus que jamais divisés sur l’attitude à adopter.
« Les images de destruction de Gaza ne sont qu’un début », a prévenu le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, qui promet une offensive « d’une intensité qui n’a jamais eu lieu ». Des affrontements ont eu lieu au Nord, à la frontière libanaise. Plus de 1 300 personnes sont mortes en trois jours dans les deux camps.
Le Vietnam a utilisé le logiciel espion Predator, qui lui a été vendu par le groupe français Nexa, pour mener une vaste tentative de piratages via Twitter. L’eurodéputé macroniste Pierre Karleskind a été visé, ainsi que France 24, la présidente du Parlement européen, des élus américains, des journalistes et des diplomates.
La principale cible des attaques terroristes du Hamas samedi matin a été un festival de « trance » psychédélique, où 260 jeunes Israéliens ont été tués par les hommes du mouvement islamiste. Dans un pays choqué et traumatisé, les familles des personnes enlevées et disparues réclament aide et réponses.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le pays, qui ambitionne de posséder l’« armée la plus puissante d’Europe », s’est lancé dans une frénésie d’achats militaires, à coup de dizaines de milliards. L’opposition n’est pas foncièrement contre, mais elle critique la méthode.
Pour de nombreux Palestiniens, et malgré la mort de centaines de civils à Gaza et en Israël, l’attaque du Hamas s’explique par les pratiques brutales du gouvernement de Nétanyahou et par la colonisation qui n’a fait que s’étendre. Témoignage de Rula Shadeed, responsable dans une ONG.
Attaque du Hezbollah et réplique de l’armée israélienne, activisme diplomatique ou coups de menton des pays du Moyen-Orient : l’offensive du Hamas contre Israël samedi met toute la région en ébullition. Israël décompte désormais plus de 700 morts, et le Hamas plus de 400. Les combats continuent, et l’armée israélienne a frappé « plus de 500 cibles » à Gaza durant la nuit de dimanche à lundi.
Les élections du 22 octobre se tiennent quarante ans après le retour de la démocratie. Mais le candidat sorti en tête des primaires Javier Milei propose de nommer au poste de vice-présidente Victoria Villarruel, fille de militaires qui nie l’ampleur des crimes de la dictature. Le mouvement des droits humains s’insurge.
L’opération armée lancée samedi 7 octobre à l’aube par l’organisation politico-militaire contre Israël est inédite, tant par son organisation que par les moyens déployés. Le Hamas assure répondre aux agissements de l’extrême droite israélienne.
Dans les médias et sur les réseaux sociaux samedi 7 octobre, les Israéliens ont suivi en temps réel l’attaque du Hamas sur leur territoire, attendant pendant de longues heures une réaction officielle.
En 1973, lors de la guerre du Kippour, Charles Enderlin était un jeune journaliste. Cinquante ans plus tard, le reporter aguerri, auteur de « Israël, l’agonie d’une démocratie », juge que les attaques du Hamas, ce samedi 7 octobre, sont « sans précédent » et constituent un « échec de l’ensemble du système sécuritaire et de défense israélien ».
La DGSE a très étroitement coopéré avec le fabricant d’équipements de surveillance Nexa, pourtant soupçonné par la justice de complicité de torture pour avoir exporté à des dictatures. Nexa avait aussi pour clients plusieurs ministères et services secrets français.