De la surveillance de masse au piratage des téléphones, Mediapart détaille, grâce à des documents confidentiels, les capacités extrêmement intrusives des systèmes d’espionnage vendus par Intellexa et son partenaire français Nexa.
Plusieurs milliers de roquettes ont été tirées sur Israël samedi matin, et des combattants du Hamas ont pénétré sur le territoire. Ils étaient encore « des centaines » dans la soirée. L’État hébreu a engagé ses troupes en réponse. Les bilans provisoires font état d’au moins 300 morts israéliens et 200 victimes palestiniennes. Le Hamas détient des dizaines d’otages israéliens.
Après nos premières révélations, les groupes de La France insoumise et Europe Écologie-Les Verts à l’Assemblée nationale demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire, dénonçant « un scandale politique » qui suscite « l’indignation et la colère ».
Pourquoi Bruno Le Maire n’a-t-il pas porté plainte après la violation de l’embargo sur les armes en Libye ? Mediapart lui a posé la question, après nos révélations sur la vente de matériel de surveillance de la société Nexa au maréchal Haftar, soupçonné de crimes de guerre.
Trois semaines après l’offensive de l’Azerbaïdjan sur leur territoire, plus de 100 000 personnes ont trouvé refuge en Arménie. Déboussolés, les réfugiés s’interrogent sur leur avenir.
Un règlement européen entré en vigueur il y a deux ans devait limiter, au nom des droits de l’homme, la vente de matériel d’espionnage aux dictatures. Mais le texte a été torpillé par les industriels et plusieurs États membres de l’Union européenne, dont la France.
La justice a découvert que la société Nexa a vendu en 2020 du matériel de surveillance au maréchal libyen Khalifa Haftar, soupçonné de « crimes de guerre », en violation de l’embargo sur les armes. Mais le procureur antiterroriste et le ministre de l’économie ont entravé l’enquête judiciaire.
La militante et journaliste de 51 ans, actuellement emprisonnée à Téhéran, est récompensée « pour son combat contre l’oppression des femmes en Iran et sa lutte pour la promotion des droits humains et la liberté pour tous ».
Un an après le meurtre de Mahsa Amini par la police des mœurs pour un voile « mal porté », l’histoire se répète en Iran. Le sort subi par Armita Garavand, 16 ans, plongée dans le coma depuis le 1er octobre, bouleverse le pays et au-delà.
Le 6 octobre 1973, l’Égypte et la Syrie lancent une offensive surprise qui déstabilise l’État juif avant de se solder par la victoire des militaires israéliens. Un demi-siècle plus tard, cette frayeur n’a pas encouragé Nétanyahou et ses alliés à privilégier des relations apaisées avec ses voisins.
Alors que le gouvernement de Giorgia Meloni durcit le ton et que l’Europe devrait enfin sceller un pacte commun sur la migration et l’asile, Mediapart raconte l’envers du décor : les secours sollicitent de plus en plus les ONG présentes en mer, leur redonnant ainsi une certaine légitimité.
Invitée par les députés à évoquer la situation au Niger et au Gabon mercredi, la ministre des affaires étrangères Catherine Colonna a déclaré qu’« il n’est pas question de coopérer militairement avec des putschistes ». Une affirmation qui ne résiste pas à l’épreuve des faits.
Le Néerlandais Wopke Hoekstra a été validé jeudi au Parlement européen pour devenir le nouveau commissaire au climat, malgré son passé chez Shell et McKinsey. La gauche française a voté contre. Le groupe des Verts européens s’est fortement divisé.
Après un contact direct avec le président Macron, la société française de cybersurveillance Nexa a utilisé Alexandre Benalla comme intermédiaire pour tenter de vendre des logiciels espions à l’Arabie saoudite, malgré l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Un an et demi après la découverte de ces faits très embarrassants pour l’Élysée, l’enquête judiciaire traîne.
L’enquête internationale « Predator Files », menée par Mediapart et ses partenaires, révèle les méthodes sans scrupules des sociétés Nexa et Intellexa, qui ont vendu des logiciels espions à de nombreuses dictatures, avec le soutien, voire la complicité, de la France.
Huit élus républicains extrémistes pro-Trump ont réussi à destituer le « speaker » (président) de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, qui appartient pourtant à leur propre camp. Une première dans l’histoire états-unienne.