La Maison-Blanche annonce que l’État hébreu va observer des pauses de quatre heures chaque jour dans ses opérations militaires dans le nord de la bande de Gaza. Une centaine d’organisations et près de 300 avocats demandent une enquête de la Cour pénale internationale pour « génocide » à Gaza.
Une sixième manifestation s’est déroulée mercredi 8 novembre devant le siège du Parti socialiste, à Madrid. Toute une myriade de groupes d’extrême droite se mobilise, au moment où le socialiste vient de s’accorder avec les indépendantistes catalans, afin de garantir son investiture. Passage en revue.
Tout en soutenant le droit d’Israël à se défendre, le président de la République tente de montrer qu’il n’oublie pas les populations civiles de Gaza. Un devoir moral de la France, explique-t-on à l’Élysée, qui n’est pas dénué de considérations de politique intérieure.
Malgré le soutien réitéré de son pays à Israël, Joe Biden n’a jusqu’à présent rien obtenu de Nétanyahou, et s’est mis dans une situation délicate. L’histoire récente de la relation entre les deux pays montre que l’influence de Washington est généralement surestimée.
Face au blocus médiatique imposé par Israël, comment incarner le carnage ? À travers des témoignages obtenus par téléphone et/ou accessibles sur les réseaux sociaux, Mediapart a rassemblé quelques récits et visages, pour que les victimes de Gaza ne se réduisent pas à une comptabilité macabre.
Selon l’ancien ambassadeur Yves Aubin de la Messuzière, spécialiste du monde arabe, Emmanuel Macron, qui entend tout décider seul, adopte avec la question du Proche-Orient une posture « jupitérienne ». Au prix du discrédit international de la France.
Le pays du Golfe mène une médiation en vue d’obtenir la libération de 10 à 15 otages « en échange d’un cessez-le-feu de un à deux jours ». Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, se dit pour sa part opposé à une « réoccupation » de Gaza par Israël. En France, le Conseil d’État confirme l’expulsion de la militante Mariam Abou Daqqa.
Le départ du socialiste António Costa devrait ouvrir la voie à des législatives anticipées. Le Portugais, qui se dit innocent, est notamment mis en cause dans une affaire d’attribution de concessions d’exploration de lithium. La social-démocratie européenne perd l’une de ses figures.
Un mois après les attaques meurtrières du Hamas en Israël, le gouvernement israélien est engagé à Gaza dans une guerre dont lui-même ne semble pas connaître l’issue. Les victimes se comptent par milliers. Va-t-on vers un conflit sans fin ?
À la suite du Hezbollah, qui a intensifié ses opérations dans le sud du Liban, les houthis du Yémen essayent de frapper Israël avec des missiles dans le cadre d’un « axe de la résistance ». Même si l’armée américaine est aussi prise pour cible, aucun des acteurs ne semble vouloir l’expansion de la guerre de Gaza.
Le gouvernement italien mène une politique néolibérale classique, fondée sur les baisses d’impôts qui creusent le déficit public du pays. Désormais sous la pression des marchés, la première ministre, Giorgia Meloni, s’efforce de ne pas déplaire aux investisseurs internationaux.
Le 31 décembre 2023, l’équivalent italien du RSA , supprimé pendant l’été pour la plupart des bénéficiaires, disparaîtra définitivement. Reportage à Pescara, dans le centre-sud du pays, où la mairie a mis en place une politique de substitution.
Metteur en scène installé à Paris, l’Israélien Yuval Rozman raconte à Mediapart son « horreur » face aux massacres à Gaza, et dénonce la soif de « vengeance » des dirigeants de son pays. Il dit aussi sa « peur » du retour de l’antisémitisme en France.
Accusé d’avoir fraudé les banques et les assureurs pendant plus de dix ans, l’ancien président Donald Trump s’est longuement défendu à la barre lundi 6 novembre. En jeu : son image de magnat de l’immobilier, et surtout son avenir politique bâti précisément autour du succès de son empire.
Washington a affirmé mardi s’opposer à une nouvelle occupation à long terme de Gaza alors que le premier ministre israélien a assuré vouloir prendre « la responsabilité générale de la sécurité » du territoire après la guerre. En un mois, celle-ci a fait, selon le Hamas, 10 328 morts, en immense majorité des civils.
À Tokyo, des rassemblements qui demandent la fin des bombardements à Gaza s’organisent quotidiennement. Les manifestants réclament que le gouvernement sorte de sa neutralité sur le conflit israélo-palestinien et qu’il demande un cessez-le-feu à Gaza.