Joe Biden et d’autres dirigeants occidentaux se sont rendus en Israël après les attaques terroristes du Hamas. Si leur soutien est accompagné d’une mise en garde sur le respect du droit international, ils sont critiqués par le reste du monde pour le « deux poids, deux mesures » appliqué à leur politique au Moyen-Orient, notamment comparée à la stratégie ukrainienne.
Depuis les grandes manifestations de colère des années 2016 et 2017, le Royaume n’avait pas connu de rassemblements de si grande ampleur. Le soutien à la Palestine fédère à nouveau dans les rues, encadré par une coalition expérimentée et toléré par le pouvoir.
Plus de 5 000 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début du conflit, selon le dernier bilan du Hamas. Emmanuel Macron sera mardi à Jerusalem pour exprimer une « solidarité à Israël » et construire un « nouveau consensus international ».
Si le conflit israélo-palestinien enflamme le monde, c’est parce qu’il porte une question morale universelle : celle de l’égalité des droits. Que la légitimité internationale d’Israël s’accompagne de la négation des droits des Palestiniens n’a cessé de précipiter ce sommeil de la raison qui engendre des monstres. Seule cette lucidité politique est à même de défier la catastrophe en cours.
Depuis le début de la guerre, des milliers de Gazaouis travaillant en Israël sont réfugiés en Cisjordanie. Une longue attente ponctuée par l’inquiétude pour leurs familles restées à Gaza et la peur d’être arrêtés par l’armée israélienne.
Les murs de la prison de Burj, près de Raqqa en Syrie, se souviennent de ceux qui y sont passés, inscrivant leurs pensées, leurs rêves ou leurs prières sur les parois. Un cauchemar dont témoignent d’anciens prisonniers, et les images du photographe Muaz al-Nasser recueillies par Mediapart.
Israël veut intensifier ses frappes sur Gaza et a accusé dimanche le Hezbollah libanais de jouer « un jeu très dangereux ». La Cisjordanie a aussi été touchée. Les États-Unis ont annoncé des renforts militaires dans la région. La situation risque de devenir « incontrôlable », prévient Téhéran.
En Israël et dans les territoires palestiniens, les accusations de crimes de guerre se multiplient. L’intensité des frappes et la densité extrême de la population civile vivant dans la bande de Gaza peuvent rendre difficiles la qualification, et même l’attribution des faits.
Le terroriste tunisien qui a tué deux personnes à Bruxelles avait fait l’objet à l’été 2022 d’une demande d’extradition de son pays d’origine ignorée par la justice belge. Le ministre de la justice a démissionné.
Alors que les Argentins sont appelés aux urnes pour une présidentielle à haut risque dimanche 22 octobre, sur fond de poussée de l’extrême droite libertarienne, passage en revue de la stratégie des candidats dans la dernière ligne droite.
Depuis six ans, l’avion de l’ONG française Pilotes volontaires survole la mer dans l’objectif d’identifier des embarcations de migrants en détresse. Elle ne vit que grâce aux bénévoles qui constatent, avec amertume, le durcissement des politiques migratoires européennes et ses conséquences sur le terrain.
Alors que les affrontements entre le Hezbollah et Israël s’intensifient à la frontière, les villages du sud du Liban se préparent à l’éventualité d’une guerre. Reportage.
Un raid de l’armée israélienne visant à arrêter des membres du Hamas a fait 13 morts dont une majorité de jeunes et d’enfants dans le camp de réfugiés de Nour Shams. Une colère de cette jeunesse envers l’occupant de moins en moins dissimulée.
Le terminal de Rafah a été ouvert côté égyptien et quelques camions ont pu entrer dans la bande de Gaza sous blocus israélien. Un sommet pour la paix a lieu au Caire, sans grande chance d’aboutir.
Plongée dans la banlieue tentaculaire de Buenos Aires, place forte du péronisme et clé de l’élection présidentielle ce dimanche en Argentine. Sur ces terres sorties exsangues de la pandémie, les pics d’inflation et le ras-le-bol général vis-à-vis de la politique profitent au candidat libertarien Javier Milei.
Dans l’enclave palestinienne, les journalistes sont en première ligne et se mettent en danger pour informer. Les autorités israéliennes, de leur côté, font tout pour que les images ne sortent pas.