L’armée israélienne a annoncé avoir mené, mercredi 25 octobre au soir, un « raid ciblé à l’aide de chars » dans le nord de l’enclave pour préparer son offensive terrestre. Des frappes israéliennes continuent de faire des victimes civiles dans le sud de Gaza. Une délégation du Hamas a été reçue à Moscou.
Au Liban, le silence du Hezbollah, allié de Téhéran, témoigne de son embarras. Malgré des tirs sur des bases américaines en Syrie et en Irak, la République islamique et ses alliés se gardent pour le moment de frapper trop directement Israël et les Occidentaux.
Avec plus de la moitié de sa population originaire du Maghreb ou du Proche-Orient, la ville de la représentante Rashida Tlaib, dans la banlieue de Detroit, est partagée entre tristesse et colère envers le président Joe Biden. Son soutien à Israël laissera ici des traces.
Le Parti socialiste et la gauche radicale au pouvoir à Madrid s’entendent sur la reconnaissance de l’État palestinien. Mais Podemos fait pression sur les socialistes pour durcir les critiques du gouvernement vis-à-vis de Benyamin Nétanyahou, tandis que la droite s’inquiète d’un « antisémitisme » de l’exécutif.
La chercheuse Héloïse Fayet revient sur la proposition d’Emmanuel Macron de bâtir une coalition internationale contre le Hamas, à l’instar de celle qui combat les djihadistes de l’organisation État islamique. Elle en pointe l’imprécision et le manque de pertinence stratégique.
Alors que des affrontements sont en cours à la frontière sud entre l’armée israélienne et la milice chiite du Hezbollah, le gouvernement libanais prépare un plan d’urgence en cas d’invasion. La population, elle, se prépare au pire.
Après Jérusalem et Ramallah, Emmanuel Macron s’est rendu mercredi en Jordanie et en Égypte. Les bombardements israéliens ont touché la Syrie, causant la mort de huit soldats. Dans un discours mercredi soir, le premier ministre israélien a déclaré pour la première fois qu’il devra apporter des réponses après les défaillances sécuritaires du 7 octobre.
Durant quelques heures dans l’État hébreu, Emmanuel Macron a fait à nouveau part de son soutien total à Israël. Le président de la République a même proposé « que la coalition internationale contre Daech puisse lutter aussi contre le Hamas ». Au milieu de cette rhétorique, la question palestinienne, elle, semble secondaire.
La guerre au Proche-Orient suscite émotion et colère. Mais aussi des anathèmes, des propos racistes dans certains médias et des actes antisémites ou islamophobes. Parler du conflit israélo-palestinien en France, est-ce devenu impossible ? « À l’air libre » est l’émission en accès libre de Mediapart.
Au dix-huitième jour du conflit au Proche-Orient, Emmanuel Macron est en visite en Israël, où il a rencontré le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Il s’est également rendu en Cisjordanie pour rencontrer le président de l’Autorité palestinienne. Selon le Hamas, plus de sept cents personnes auraient été tuées à Gaza dans la nuit.
Pour Alain Gresh, spécialiste du Proche-Orient, la France s’est alignée, depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, sur les positions américaines. Une politique reprise par Emmanuel Macron, qui effectue mardi et mercredi une visite en Israël. Entretien.
Personne n’attendait un score si élevé, plus de 36 %, pour le ministre de l’économie sortant, au premier tour de la présidentielle argentine. Malgré un bilan calamiteux, Sergio Massa, pur produit de la « caste » qu’abhorre Javier Milei, a su manœuvrer pour s’imposer. Portrait.
Plus de cent mille personnes ont fui leur terre, passée en septembre sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. En Arménie, où elles ont trouvé refuge, la population et les associations se mobilisent. Le gouvernement a mis en place une allocation spécifique.
Joe Biden et d’autres dirigeants occidentaux se sont rendus en Israël après les attaques terroristes du Hamas. Si leur soutien est accompagné d’une mise en garde sur le respect du droit international, ils sont critiqués par le reste du monde pour le « deux poids, deux mesures » appliqué à leur politique au Moyen-Orient, notamment comparée à la stratégie ukrainienne.
Depuis les grandes manifestations de colère des années 2016 et 2017, le Royaume n’avait pas connu de rassemblements de si grande ampleur. Le soutien à la Palestine fédère à nouveau dans les rues, encadré par une coalition expérimentée et toléré par le pouvoir.
Plus de 5 000 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début du conflit, selon le dernier bilan du Hamas. Emmanuel Macron sera mardi à Jerusalem pour exprimer une « solidarité à Israël » et construire un « nouveau consensus international ».