Pénurie d’eau et de matériel médical, risque d’épidémies : les conditions de survie dans la bande de Gaza sous les bombes israéliennes sont « intenables », explique le porte-parole de l’ONG Médecins sans frontières présent sur place.
Au 26e jour du conflit, l’ONU a estimé que les bombardements du camp de réfugiés de Jabalia « pourraient être des crimes de guerre ». De premiers étrangers et binationaux ont été autorisés à quitter la bande de Gaza en passant par l’Égypte.
La pêche en haute mer est devenue un moyen du pouvoir que la Chine recherche sur la scène internationale. Des centaines de bateaux pêchent, ou plutôt chassent, en meutes. Des hommes d’équipage privés de liberté y laissent parfois leur vie.
Ce documentariste, qui est né et vit au sud de l’enclave palestinienne, témoigne dans Mediapart de ses conditions de survie et demande que des enquêtes indépendantes soient menées sur les modalités et les conséquences de l’offensive israélienne.
Étudiants comme professeurs de la grande université proche de Ramallah constatent l’impasse du « processus de paix » ou de la « solution à deux États ». À l’image de nombreux Palestiniens, ils voient les attaques du Hamas comme une brutale mais salutaire réaffirmation de la cause palestinienne.
Le syndicat UAW a fait plier General Motors après Stellantis et Ford. Les trois constructeurs ont accepté un fort relèvement des salaires et des concessions importantes dans la gestion de la production. C’est un nouveau succès du mouvement social outre-Atlantique.
Les attaques antisémites des derniers jours au Daguestan s’inscrivent en réaction à la guerre entre Israël et le Hamas. Mais elles soulignent en creux le mal-être plus large d’une république russe pauvre et délaissée, qui a beaucoup contribué à l’effort de guerre en Ukraine.
La participation d’athlètes russes et bélarusses aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris, même sous une bannière neutre, inquiète les sportifs ukrainiens. « On ne veut pas jouer contre eux », résume auprès de Mediapart un joueur de volley assis.
Au 25e jour du conflit, l’incursion au sol se poursuit dans l’enclave palestinienne. Des frappes aériennes ont fait des dizaines de morts dans le camp de réfugiés de Jabalia. Le Hamas promet de libérer des otages « dans les prochains jours ». L’OMS et les Nations unies alertent sur la situation sanitaire.
Parmi les 460 personnes rendues aveugles ou éborgnées pendant le soulèvement populaire commencé le 18 octobre 2019, quatre se sont suicidées. Les associations exigent de l’État un plan intégral de réparations et une meilleure prise en charge des soins psychologiques.
La petite île italienne voit débarquer des exilés presque chaque jour lorsque la météo est favorable. Pourtant, des habitants refusent de parler d’« invasion » et continuent de participer à leur accueil. Ils déplorent un nombre grandissant de morts en mer et un manque de solidarité à l’échelle européenne.
Coupable d’avoir permis au Qatar de financer le Hamas pendant qu’il refusait de négocier avec l’Autorité palestinienne, développait la colonisation et tentait d’échapper à ses procès, le premier ministre israélien va devoir rendre des comptes. Avant même la fin de la guerre ?
Au 24e jour du conflit, l’incursion au sol continue dans l’enclave palestinienne. Alors que l’OMS et l’UNWRA alertent sur la situation sanitaire à Gaza, Benyamin Nétanyahou a réaffirmé lundi soir son opposition ferme à tout cessez-le-feu.
Dans une chronique que publie Mediapart, la journaliste et essayiste explique pourquoi elle a eu, ces derniers jours, « plusieurs fois l’impression de perdre la tête », face à « la catastrophe en Israël-Palestine ».
Dans le bourg de Sderot, à un kilomètre de Gaza à vol d’oiseau, ou dans les villes un peu plus éloignées d’Ashkelon ou Netivot, la guerre en cours est d’abord, et surtout, un bruit continu et sourd d’explosions, rythmé aussi par les alertes aux roquettes palestiniennes.
Pour Rima Hassan, juriste et fondatrice de l’Observatoire des camps de réfugiés, ce qui se passe à Gaza est un « carnage », qui relève d’une logique de « génocide ». Elle dénonce le cynisme de Nétanyahou et la récupération du Hamas.