Deux sommets sur Gaza, de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique, se déroulent samedi et dimanche en Arabie saoudite. Si l’enjeu officiel est d’aboutir à une demande de cessez-le-feu immédiat, il est aussi de réfléchir à la possibilité de nouveaux interlocuteurs palestiniens, alors qu’une grande partie des pays réunis avait fait le pari du rapprochement avec Israël.
La grande roue de Kyiv continue de tourner, le métro de se remplir et les couples de se marier. Mais plus près du front, c’est la guerre qui dicte le quotidien. Deux vécus que la population, qui a montré son unité depuis l’invasion, s’efforce de ne pas rendre antagonistes.
Tamara al-Rifai, directrice des relations extérieures de l’agence de l’ONU chargée des réfugiés palestiniens, revient sur la situation vertigineuse à Gaza, les accusations portées contre l’UNRWA et le rôle que cette agence pourrait jouer dans le futur.
Les salariées du textile se sont mises en grève fin octobre pour obtenir des hausses de leur rémunération. Après plusieurs journées d’émeutes, le salaire minimum a été relevé de 56 %, loin de leurs revendications. Le modèle économique du pays semble à bout de souffle.
Depuis deux semaines, les forces armées israéliennes ne se contentent plus de bombarder la bande de Gaza : leurs soldats y sont également entrés par dizaines de milliers, à l’aide de blindés et de bulldozers. Qu’y font-ils exactement ? À quoi ressemblent les affrontements avec le Hamas ? Éléments de réponse.
Treize organisations internationales ont regretté l’absence « de consensus sur un cessez-le-feu immédiat », jeudi 9 novembre, à l’issue de la conférence initiée par le président français. « Ça ne sert à rien de promettre des milliards si l’aide humanitaire ne peut pas rentrer », dit un de leurs responsables.
Suzanne el Kenz, écrivaine palestinienne algéro-française, vient de publier aux éditions Barzakh « De glace et de feu ». Ce roman sonne tel un long cri de détresse et de rêves : si je t’oublie, Palestine. Entretien sur la guerre avec cette native de Gaza.
Écrivain né à Jérusalem, Karim Kattan livre dans ce texte son vécu des dernières semaines en tant que Palestinien, une personne dont « l’humanité est conditionnelle aux yeux du monde » : « Nous, Palestiniens, nous tenons au seuil de l’humanité. On nous y invite parfois, mais pas toujours. »
Depuis la guerre et les massacres au Proche-Orient, nombre de Français juifs s’inquiètent. D’autant que leur pays, la France, a une funeste histoire d’antisémitisme. « Antisémitisme, les risques et la confusion » : une nouvelle édition de « À l’air libre », l’émission d’actualité et de débats de Mediapart.
La Maison-Blanche annonce que l’État hébreu va observer des pauses de quatre heures chaque jour dans ses opérations militaires dans le nord de la bande de Gaza. Une centaine d’organisations et près de 300 avocats demandent une enquête de la Cour pénale internationale pour « génocide » à Gaza.
Une sixième manifestation s’est déroulée mercredi 8 novembre devant le siège du Parti socialiste, à Madrid. Toute une myriade de groupes d’extrême droite se mobilise, au moment où le socialiste vient de s’accorder avec les indépendantistes catalans, afin de garantir son investiture. Passage en revue.
Tout en soutenant le droit d’Israël à se défendre, le président de la République tente de montrer qu’il n’oublie pas les populations civiles de Gaza. Un devoir moral de la France, explique-t-on à l’Élysée, qui n’est pas dénué de considérations de politique intérieure.
Malgré le soutien réitéré de son pays à Israël, Joe Biden n’a jusqu’à présent rien obtenu de Nétanyahou, et s’est mis dans une situation délicate. L’histoire récente de la relation entre les deux pays montre que l’influence de Washington est généralement surestimée.
Face au blocus médiatique imposé par Israël, comment incarner le carnage ? À travers des témoignages obtenus par téléphone et/ou accessibles sur les réseaux sociaux, Mediapart a rassemblé quelques récits et visages, pour que les victimes de Gaza ne se réduisent pas à une comptabilité macabre.
Selon l’ancien ambassadeur Yves Aubin de la Messuzière, spécialiste du monde arabe, Emmanuel Macron, qui entend tout décider seul, adopte avec la question du Proche-Orient une posture « jupitérienne ». Au prix du discrédit international de la France.
Le pays du Golfe mène une médiation en vue d’obtenir la libération de 10 à 15 otages « en échange d’un cessez-le-feu de un à deux jours ». Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, se dit pour sa part opposé à une « réoccupation » de Gaza par Israël. En France, le Conseil d’État confirme l’expulsion de la militante Mariam Abou Daqqa.