Ces éloignements forcés pourraient concerner près de 1,4 million de personnes. Pour se justifier, le gouvernement pakistanais évoque le « bien-être et la sécurité » du pays, sans s’inquiéter du devenir des réfugiés renvoyés vers un pays dirigé par le régime taliban.
Des rivières de sang sont en train d’engloutir la population de Gaza. Et une part de notre humanité avec. L’urgence est à la pitié, la pression et la politique.
Eyal Weizman, fondateur du collectif Forensic Architecture, revient sur la manière dont les civils installés autour de Gaza ont servi de « mur vivant » lors des massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas, et retrace l’évolution de la politique israélienne à l’égard des otages.
Des milliers de sympathisants se sont réunis dans la banlieue sud de Beyrouth pour acclamer le discours tant attendu de Hassan Nasrallah. Devant une foule en liesse, le leader du puissant parti chiite n’a pas appelé à la guerre totale, comme beaucoup le craignaient, tout en affirmant que toutes les options demeurent « ouvertes ».
Des milliers de personnes ont manifesté samedi après-midi dans plusieurs villes de France, en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. À Paris, le cortège a réuni 60 000 personnes selon la CGT, 19 000 selon la préfecture. Depuis la Jordanie, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a réitéré son appel à des trêves humanitaires.
Alors qu’une grande manifestation propalestinienne est prévue samedi 4 novembre près de la Maison-Blanche pour réclamer un cessez-le-feu, la coalition qui a porté Joe Biden au pouvoir en 2020 se fracture autour de sa gestion du conflit.
Le secrétaire général du Hezbollah libanais s’est exprimé pour la première fois, vendredi 3 novembre, sur le conflit qui oppose Israël au Hamas. Pour la chercheuse Aurélie Daher, son discours confirme que le mouvement allié de l’Iran n’entend pas y prendre part.
Soutien inconditionnel d’Israël, le gouvernement allemand craint les dérapages dans la rue et renforce sa lutte contre des actes antisémites en forte augmentation. Les conservateurs et l’extrême droite y voient aussi l’occasion de fermer la porte aux immigrés originaires de pays musulmans.
De l’affirmation du droit d’Israël à se défendre à la dénonciation de « crimes de guerre », les gauches européennes sont divisées sur la réponse à apporter à la guerre en cours, et davantage que lors de l’offensive russe en Ukraine. Tour d’horizon des débats dans six pays d’Europe occidentale.
Déshabillés, humiliés, maltraités. Des femmes et des hommes venus demander asile racontent avoir subi des fouilles corporelles et génitales brutales, effectuées par des personnes censées garder les frontières de l’UE en Grèce.
Catherine Colonna, la ministre française des affaires étrangères a annoncé depuis le Nigeria l’évacuation de 34 Français et leurs familles de la bande de Gaza. Au 28e jour du conflit opposant Israël au Hamas, Benjamin Nétanyahou, le Premier ministre israélien, a rejeté la proposition américaine de trêve temporaire.
Mediapart et ses partenaires révèlent que le numéro de téléphone de Grigoris Dimitriadis, neveu et ex-secrétaire général du premier ministre Kyriákos Mitsotákis, a été utilisé pour attaquer les téléphones de onze éminentes personnalités grecques avec le logiciel espion Predator. L’intéressé dément toute implication.
Salim Saker et Muhammad Abu Silmeyeh sont tous deux soignants dans l’enclave palestinienne. Ils décrivent des conditions de travail dramatiques, à l’heure où le matériel manque cruellement et où un tri des patients commence à s’opérer.
Présenté comme le principal investisseur dans des projets de « villes intelligentes » au Sénégal ou au Kenya, le Kényan Julius Mwale multiplie les annonces mirobolantes. Il laisse pourtant derrière lui depuis vingt ans des factures impayées et des investisseurs mécontents.
Au 27e jour du conflit, les dernières frappes de l’armée israélienne, qui a bombardé à deux reprises depuis mardi le camp de réfugiés de Jabaliya, ont suscité des réactions partout dans le monde. Le ministère français des affaires étrangères rappelle l’« obligation » de respecter le droit international.
Le mot « génocide » est de plus en plus employé pour désigner ce qui se passe aujourd’hui à Gaza. Un usage qui demeure incertain d’un point de vue juridique mais possède déjà des effets politiques.